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Linux n'est que le noyau du système GNU/Linux. Ce système est en effet une nébuleuse de composants interdépendants dont le noyau ne représente que le cœur.

Le noyau et les modules

Un noyau (kernel Image ) est le cœur d’un système d’exploitation. Il gère les ressources de la machine (mémoire, etc.) et permet aux différents composants (processeur, carte son, etc.) et aux logiciels de communiquer entre eux. Il s’agit donc d’un élément essentiel dans un système informatique.

Pour les optimisations du noyau, voir la page Le noyau Linux

Le noyau Linux est l’œuvre d'un certain Linus Torvalds (et de beaucoup d'autres personnes depuis). À l'origine le noyau était monolithique, puis les modules ont permis d'avantage de flexibilité. Son développement se poursuit encore aujourd’hui afin de l’adapter aux évolutions du monde informatique (nouveaux matériels, etc.). Le noyau Linux offre l’avantage d’être multi-tâche et multi-utilisateur et ses performances ne sont plus à démontrer. De plus, il est possible de l’améliorer encore afin d’obtenir une latence particulièrement basse très appréciée des musiciens wink

Les modules sont des parties du noyau externes : cela permet de les (dé)charger en fonction des besoins. Par exemple, les drivers pour les périphériques (carte son, etc.) sont souvent compilés sous forme de modules. Ainsi seuls les modules correspondant à vos périphériques seront chargés en mémoire. Mais un module peut aussi apporter le support d’une fonction entière du système comme le support Firewire ou l'USB.
Il est possible de préciser les modules qui doivent être automatiquement chargés au démarrage de la machine.
Pour plus d’infos sur les modules : la page correspondante du site d'Ubuntu Image (à adapter selon votre distribution).

Le noyau étant un logiciel libre (merci Linus (!), chacun peut accéder à ses sources et y apporter les modifications qu’il souhaite. Aussi, il en existe différentes versions :
  • La version officielle porte le nom exotique de Vanilla
  • Chaque distribution propose sa/ses propre(s) version(s), apportant diverses modifications (patchs de sécurité, optimisations, etc…). Ainsi, certaines distributions spécialisées pour le travail audio-numérique proposent un noyau optimisé pour la MAO.

De nouvelles fonctionnalités peuvent être ajoutées au noyau. Il peut s’agir de fonctionnalités pas encore intégrées dans le noyau officiel, de modules "propriétaires" (ex. : pilotes de certaines cartes graphiques), etc. Dans tous les cas, cette opération nécessitera d’avoir les sources du noyau :
  • Les patchs : ils modifient directement le code source du noyau. Les nouvelles fonctionnalités devront ensuite être activées (phase de configuration du noyau), puis le nouveau noyau devra être compilé pour offrir ces nouvelles possibilités.
  • Les modules : ils nécessitent également les sources, mais s’intégreront sans re-compilation du noyau. Ils devront par contre être réinstallés lors d’une mise à jour du noyau. Ex : les drivers de certaines cartes graphiques…



Les bibliothèques

Les bibliothèques (librairies Image ) de fonctions sont des collections de routines utilisées par les applications. Elles permettent aux programmeurs d’éviter d’avoir à "réinventer la roue".


La libc

C’est l'implémentation GNU de la bibliothèque standard C (un langage de programmation encore très utilisé). Elle fournit toutes les routines de base (allocation de la mémoire, ouverture/modification/fermeture des fichiers, etc.).
Cette bibliothèque est donc l’une des plus importantes du système, en cas de mise-à-jour on doit être prudent car cela peut tout affecter.


GTK, QT, Tcl/tk

Ce sont des bibliothèques souvent utilisées pour construire des interfaces graphiques utilisateurs.


Autres

Voir plus bas les "frameworks multimédia" dans la BOX du haut.


Les bootloaders, les niveaux d'init

Les bootloaders sont des programmes qui permettent le choix entre plusieurs systèmes d'exploitations lors du démarrage de votre ordinateur.
Lilo et Grub sont deux bootloaders conçus pour lancer tout type de système d'exploitation, ce qui n'est pas le cas du vilain bootloader fourni avec Windows.
Lilo semble de moins en moins utilisé de nos jours. Il est donc probable que vous ayez Grub.



Les services et démons

Les démons (daemons Image ) sont des processus qui tournent en toile de fond, tels des monstres prêts à bondir dès qu'une proie se présente biggrin. Il s’agit en fait de programmes sans interface graphique dont la fonction est d'apporter des fonctionnalités au système comme par exemple la gestion des files d'impressions pour les imprimantes.

Les services sont des fonctionnalités qui utilisent parfois des démons mais il peut s'agir aussi de fonctionnalités se déroulant uniquement lors du démarrage comme la ré-initialisation des niveaux sonores de la carte son. Il s'agit alors de scripts logés dans les répertoires correspondants aux différents niveaux d'init et lancés au moment opportun.



L’arborescence, les répertoires sous Linux

Note : sous Linux (ou tout autre Unix) le signe '\' (utilisé dans windows) est remplacé par '/' pour séparer les répertoires.

L’arborescence sous Linux perturbe toujours les nouveaux venus qui y perdent parfois un peu leurs petits… Heureusement, la plupart de ces répertoires ne sont modifiables que par le super utilisateur. De plus, elle peut varier d’une distribution à l’autre, et certains fichiers ne se trouveront (malheureusement) pas à la même place. Cependant, les grandes lignes restent les mêmes, et à la différence d’autres systèmes, cette arborescence n’est pas modifiée quand vous insérez un périphérique amovible (clé Usb par exemple). Sachez enfin qu’il est possible de placer certains de ces répertoires sur une partition dédiée de votre disque dur.

Vous trouverez facilement plus d’informations sur internet (Ex : sur le site de Framasoft Image , les différents sites spécialisés sur Linux et dédiés aux débutants…)

Dans l’ordre alphabétique :
  • / : le répertoire racine, celui qui contient … tous les autres !
  • /bin : contient les exécutables essentiels au système, employés par tous les utilisateurs
  • /boot : contient les noyaux chargés par le boot-loader et tout ce qui est nécessaire pour démarrer la machine.
  • /dev : les fichiers représentant les devices (périphériques), la philosophie Unix étant que tout se présente sous forme de fichier. Attention il s’agit bien du matériel et non de son contenu ! Le concept est un peu difficile à saisir au départ … par exemple, le lecteur de cdrom sera le périphérique : /dev/cdrom. Son contenu sera accessible à son point de montage : /mnt/cdrom
  • /etc : contient les fichiers de configuration
  • /home : contient les répertoires et fichiers personnels de chaque utilisateur (root excepté). À placer sur une partition dédiée pour plus de sécurité (cela vous permettra de réinstaller votre système sans perte de données (!).
  • /lib : contient des bibliothèques essentielles ainsi que les modules du noyau
  • /mnt : contient les points de montage des partitions temporaires (cd-rom, disquette …). C’est donc là qu’on accédera à leur contenu.
  • /proc : un répertoire virtuel avec des fichiers reflétant le système et servant aussi d'interface entre les programmes et l'OS (ex: /proc/asound contient l'état des pilotes ALSA).
  • /root : le répertoire du super utilisateur (ou root, l'administrateur du système)
  • /sbin : contient les binaires essentiels du système, commandes accessibles au super utilisateur.
  • /sys: un autre répertoire virtuel permettant à l'administrateur d'activer des fonctions du noyau et d'obtenir des informations. Il est similaire à /proc dans le principe mais il est apparu avec le noyau 2.6
  • /tmp : répertoire des fichiers temporaires.
  • /usr : le répertoire contenant les paquets installés utilisables par les utilisateurs
  • /usr/bin : contient l’essentiel des exécutables des programmes installés et utilisables par les utilisateurs.
  • /usr/lib : contient toutes les bibliothèques associées aux exécutables
  • /usr/local : un répertoire dédié aux installations manuelles ou d'une manière ou d'une autre personnalisées (d'où le terme local). C'est pour ça que l'on y retrouve toute une arborescence similaire à /usr.
  • /var : contient les fichiers du système dont le contenu change souvent
  • /var/log : contient les fichiers de log.

Les systèmes GNU-Linux suivent presque tous le FileSystem Hierarchy Standard Image . Sur les systèmes Debian (ou basés sur Debian), vous pouvez installer le paquet debian-policy et lire (avec votre navigateur) /usr/share/doc/debian-policy/fhs/fhs-2.3.html


Shells et terminaux

Les shells sont à la fois des interpréteurs de commandes et des langages à part entière. BASH (Bourne Again Shell) est sans doute le plus utilisé. Il y a des fichiers de configuration placés soit dans /etc/ pour affecter l'ensemble des utilisateurs soit dans le répertoire /home de chacun d'entre eux. (généralement .bashrc ou .bash_profile).
Les terminaux sont des interfaces clavier où l'on peut insérer les commandes. Ceux-ci sont plus ou moins élaborés et chaque grand projet de bureau comme KDE ou Gnome possède le sien (ex: konsole pour KDE).



Les documentations

  • man : les man pages documentent les commandes
  • howto : des tutoriels pouvant être installés sur le système ou consultables sur le net.
  • /usr/share/doc : contient les éventuelles documentations fournies avec chaque paquet logiciel.
  • Les innombrables sites Internet. Citons par exemple :



Le serveur X

Consultez également la page Affichage expert sur ce site.


X11, Xfree, Xorg

X11 est une norme de serveur graphique dont il existe plusieurs incarnations. On trouve même sous Unix des serveurs X commerciaux, mais pour ce qui nous intéresse Xfree était le serveur X majoritairement employé jusqu'à ce qu'un fork se produise (une scission au sein des développeurs). Xorg est maintenant le projet qui semble s'imposer.
Les drivers et les extensions vidéo sont gérés par le serveur X.


Le gestionnaire de connexion (xdm, kdm, gdm, lightdm...)

Ce sont des display managers, en fait il s'agit d'une couche facultative qui permet de se connecter (login) graphiquement au démarrage et de choisir un window manager. kdm est celui de KDE, gdm celui de Gnome mais ils sont en fait interchangeables. Au moins un d'entre eux est installé par défaut dans presque toutes les distributions linux. C'est l'écran de login que vous voyez après le démarrage du système.

Certains utilisateurs, principalement des développeurs et des utilisateurs avancés, préfèrent utiliser startx. C'est un programme pour la console qui ne permet que de lancer X avec le bureau de son choix (ou même avec juste un terminal en guise de bureau...), ceci sans avoir la surcouche logicielle d'un programme graphique comme kdm, et avec la possibilité de le configurer pour rediriger la sortie d'erreur du bureau dans un fichier facilement accessible par l'utilisateur.

L’environnement graphique

La dernière couche de l'ensemble dédié à l'affichage sans lequel il ne serait pas possible de vraiment faire quelque chose avec l'interface graphique. Les plus connus sont des ensembles complets comme Gnome, KDE ou Xfce. Ils sont désignés sous le nom de bureau (desktop Image ). On trouve un grand nombre de projets tous avec leurs particularités. Certains sont très légers et conviennent donc bien à la MAO.
Le choix d’un environnement graphique est toujours l’occasion de débats houleux entre les partisans des différents choix possibles. De plus, ce choix effraie toujours les nouveaux venus qui ne sont pas habitués à tant de liberté ! Retenez simplement ceci :
  • Certaines distributions vous orientent : Ubuntu vous propose GNOME par défaut, Kubuntu vous offre l’équivalent avec KDE.
  • La meilleure interface graphique est celle qui VOUS convient le mieux,
  • Pour vous faire votre opinion, prenez le temps d’en tester plusieurs ! N’oubliez pas que les possibilités de configuration et de personnalisation qui vous sont offertes sont souvent plus poussées que sous d’autres systèmes, et que les Live-CD vous permettent de faire des tests sans rien installer !

Sans faire une liste exhaustive, notons en particulier :
  • Les 2 plus répandus : KDE? et GNOME?. C’est un choix qui déroutera moins les débutants, mais on pourra leur reprocher une certaine "lourdeur". Il s’agit de 2 environnements complets, qui vous offrent :
    • une interface graphique complète (gestionnaire de fenêtres, menus, icônes, etc.),
    • une série de programmes en complément formant un ensemble cohérent à l’image de ce que l’on trouve sous Windows (explorateur de fichiers, utilitaires de configuration système, etc …),
    • Enfin d’autres applications pour réaliser les taches informatiques courantes (traitement de texte, navigateur internet, etc.)

  • Il existe d’autres interfaces plus légères, que l'on peut aussi bien personnaliser mais dont la configuration sera moins évidente et qui n’apporteront pas toutes les applications des deux "mastodontes" précités. Ils sont désignés sous le nom de bureau pour les plus complets d'entre eux, et sous le nom de gestionnaires de fenêtres pour les autres :


Les drivers et extensions graphiques

Les drivers des cartes graphiques sont un peu un cas particulier sous Linux.
Deux fabricants monopolisent la quasi totalité du marché. Malheureusement, ces deux fabricants refusent de dévoiler les caractéristiques de leur matériel … il existe donc des pilotes (drivers) libres, mais ceux-ci ne sont pas toujours très rapides et ne permettent pas d’exploiter toutes les fonctionnalités des cartes récentes (notamment pour la 3D).
Pour profiter pleinement de ces cartes, on est alors obligé d'installer les drivers fournis par les fabricants, drivers gratuits mais propriétaires. Cela n’est heureusement pas trop dur, mais rares sont les distributions offrant en standard ces drivers, il faut donc s'en occuper en plus.

  • Xinerama: est une extension permettant d'utiliser 2 écrans en même temps.
  • DRI: (Direct Rendering Interface) permet d'avoir la 3D pour certaines cartes graphiques (ne concerne pas les modèles Nvidia).



Le son sous Linux

Vous trouverez dans ce paragraphe quelques généralités présentant la prise en charge du son sous Linux. Vous consulterez ensuite la partie Linux et ses composants audio plus spécifique à la MAO.
Le traitement du son sous Linux se présente sous plusieurs couches et permet (là encore) plusieurs choix. Néanmoins, dans une optique MAO, certains choix seront privilégiés.
En partant du plus près du matériel vers l'application, on trouve successivement les couches suivantes :

Les drivers

La prise en charge des cartes son se fait au niveau du noyau, on distingue 3 séries de drivers :
  • ALSA le projet actuel, qui permet l'émulation des drivers OSS pour permettre l'utilisation d'applications compatible uniquement avec OSS
  • FFADO : pour les pilotes de matériel FireWire.
  • OSS : ce système est aujourd'hui déprécié (deprecated Image ). (Note Trinine : en fait, OSS est loin d'être aussi obsolète qu'on le prétend. Son développement continue, il est redevenu libre, présente même certains avantages par rapport à ALSA. C'est la version incluse dans le noyau qui est obsolète.)

Les serveurs son

Lorsqu'une application accède à la carte son directement via le driver (ALSA, FFADO ou OSS), si la carte son ne permet pas le mixage de plusieurs sons (mixage hardware), les autres applications ne peuvent plus communiquer avec la carte son (on parle d'accès exclusif). Pour pallier ce défaut, différents serveurs de son ont été développés.Un serveur son prend le contrôle de la carte son et attribue cette ressource aux différentes applications qui en ont besoin. Le principe est le même que celui utilisé par le serveur graphique X (ce fonctionnement "client-serveur" est assez répandu sous Linux). Parmi les serveurs existant, citons :
  • DMix. Attention, ce n'est pas un serveur son ! DMix est plutôt un "combineur" ou "mélangeur" qu'un serveur son. Il est intégré à ALSA et permet, comme un serveur son (c'est pour ça qu'il est là) de faire du mixage logiciel.
  • PulseAudio : un serveur son qui a pris la place d'ESD chez Ubuntu. Relativement embêtant pour faire de la MAO car il accapare les ressources son de votre système et ne cohabitent pas très bien avec JACK.
  • ESD (Enlightenment Sound Daemon) utilisé par défaut sous Gnome et Enlightenment. Certaines distributions (Ubuntu avant le passage à PulseAudio) par ex.) permettent de le lancer automatiquement, puis de le couper lorsqu'il n'est plus utile (libérant la carte son).
  • aRtsd (Analog RealTime Synthesizer) utilisé par défaut sous KDE. Ce projet n'étant plus développé, il devrait être remplacé dans le prochain KDE 4.
  • JACK (JACK Audio Connection Kit). Le gros défaut des serveurs son, c'est qu'ils ont tendance à introduire une latence (ESD en particulier). JACK a été développé pour pallier ce problème puisqu'il s'agit d'un serveur son basse latence. Reposant sur ALSA ou FFADO, il permet l'interconnexion et la synchronisation en temps réel de la plupart des applications audio et des différentes entrées/sorties des cartes son. Il est vivement conseillé si vous comptez vous lancer dans la MAO sous Linux (et même indispensable pour Ardour 3, Muse, et plusieurs autres logiciels).

Les frameworks multimédia

Il s'agit de bibliothèques de gestion globale du son et de l'image. (voir le site WikiPédia Image ).
Elles permettent la prise en charge des différents formats multimédia existant (audio mp3, ogg, mais aussi vidéos, etc.), en évitant aux programmeurs d'avoir à recréer les différents décodeurs.
Ainsi, les lecteurs multimédia comme Totem, Amarok, etc. vous permettront de choisir la bibliothèque souhaitée.
  • Xine
  • Gstreamer. Installez le paquet gstreamer-plugins pour profiter des formats les plus courants.
  • Phonon



Les outils d'administration

Chaque distribution dispose de son lot d'outils d'administration qui lui est propre.

Gestionnaires de paquets (packages)

Un paquet est un moyen simple d'installer un logiciel ou un groupe de fichiers sur le système.
Les paquets RPM, que l'on retrouve chez Redhat, Mandriva, et Suse
Les paquets DEB, pour Debian et dérivées (Ubuntu,...)
Pour gérer ceux-ci :
Redhat et Mandriva fournissent des outils relativement simples copiés sur Windows.
Suse propose YAST.
Debian propose aptitude (interface en mode console), ainsi que synaptic que l'on retrouve aussi sur Ubuntu.
Voir l'article détaillé : Installer un logiciel

Webmin

webmin est une solution un peu lourde pour une distribution audio puisqu'il s'agit d'administration via une interface web. Il faut de surcroît avoir le serveur web Apache qui tourne pour s'en servir.


Les explorateurs / gestionnaires de fichiers

  • nautilus : gestionnaire de fichiers de l'environnement GNOME
  • konqueror : gestionnaire de fichiers (et navigateur internet) de l'environnement KDE
  • mc : midnight commander (taper mc ) est sans doute le plus ancien puisqu'il peut fonctionner dans un terminal.
  • xvnc : est une sorte de clone de mc graphique.
  • rox-filer: est l’explorateur du window manager Rox Desktop mais il peut s'utiliser sous n'importe quel environnement.


Powertweak

Powertweak est un service permettant de régler graphiquement les caractéristiques bas-niveau du PC comme la latence des cartes PCI. Les réglages sont sauvés et restaurés automatiquement au démarrage.


Les outils propres aux bureaux KDE/Gnome


Pour KDE

  • ksysguard : permet d'avoir un aperçu des processus qui tournent sur la machine et des les modifier.
  • kcontrol

Pour GNOME

  • gconf

liens intéressants sur l'administration




Les outils de développement

Bien que non nécessaires en eux-mêmes pour faire de la musique, il n'est pas rare sous Linux de devoir s'en servir pour compiler un pilote de carte vidéo par exemple ou un petit utilitaire encore en développement mais dont on a besoin. Pour cela il faut vérifier que l'on a au préalable les outils de compilation suivants:

  • gcc: gcc est le compilateur GNU pour le langage C
  • g++: le compilateur GNU pour le code en langage C++
  • autotools (autoconf, automake, etc): des outils utilisés parfois lors de la compilation.
  • ld: le "linker", un autre outil
  • make: la commande pour lancer le script Makefile de compilation
  • scons: Scons est un nouvel outil encadrant le processus de compilation qui permet aux développeurs de simplifier la génération automatique des fichiers utilisés dans la compilation, et l'installation.
  • cvs: cvs est un système permettant aux développeurs d'écrire en collaboration un logiciel, en pratique il est rare de devoir utiliser la commande cvs qui permet de retirer la version en cours d'écriture d'un logiciel (préférez les versions stables).
  • subversion (SVN): alternative plus récente à cvs.
  • checkinstall: cette commande génère une paquet (.deb ou .rpm) à la fin de la compilation

...liste non exhaustive

La version de gcc est une donnée très importante pour une distribution car en général tous les binaires sont compilés avec la même version pour des raisons de compatibilité (règle non absolue). La version actuelle de gcc la plus couramment utilisée est la branche 4.x Quand le compilateur évolue les sources doivent parfois être modifiées, c'est donc un aspect à prendre par moment en considération.

Trucs et astuces

Utilisateurs et groupes

Sous linux, chaque utilisateur appartient à un ou plusieurs groupes. L'information d'appartenance est stockée dans le fichier /etc/group .
pour voir et modifier son contenu, vous pouvez l'ouvrir avec un éditeur de texte, par exemple
sudo kwrite /etc/group

Ajouter un utilisateur au groupe audio

Pour voir à quels groupes vous appartenez, cherchez votre nom d'utilisateur
il figurera probablement plusieurs fois. Vous allez trouver également une ligne
audio:x:81:
, 81 étant le numéro du groupe. Insérez votre nom d'utilisateur après les deux points. S'il y a plusieurs utilisateurs à ajouter, ils seront séparés par des virgules:
audio:x:81:NomUtil1,NomUtil2

Après ces modifications, sauvegardez le fichier et tapez
id

Ceci vous donne les information sur votre profil utilisateur. Vous faites maintenant partie du groupe audio.

Connaitre son adresse IP

Pour retrouver rapidement son adresse ip il suffit de taper dans une console :

$ sudo ifconfig
Ce qui affichera par exemple :

[mysthr@myhost ~]$ sudo ifconfig
Mot de passe : 
eth0      Link encap:Ethernet  HWaddr 00:17:31:D9:3B:DE  
          inet addr:192.168.1.2  Bcast:192.168.1.255  Mask:255.255.255.0
          inet6 addr: fe80::217:31ff:fed9:3bde/64 Scope:Link
          UP BROADCAST RUNNING MULTICAST  MTU:1500  Metric:1
          RX packets:296032 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0
          TX packets:153110 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
          collisions:0 txqueuelen:1000 
          RX bytes:437073151 (416.8 Mb)  TX bytes:10816838 (10.3 Mb)
          Interrupt:20 Base address:0x8000 

lo        Link encap:Local Loopback  
          inet addr:127.0.0.1  Mask:255.0.0.0
          inet6 addr: ::1/128 Scope:Host
          UP LOOPBACK RUNNING  MTU:16436  Metric:1
          RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0
          TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
          collisions:0 txqueuelen:0 
          RX bytes:0 (0.0 b)  TX bytes:0 (0.0 b)

[mysthr@myhost ~]


Pour chaque interface réseau (eth0, eth1, ...lo), inet addr est l'adresse ip locale. Pour connaître l'adresse IP extérieure ADSL, consultez l'interface web de configuration de votre routeur.

Vous pouvez aussi utiliser http://www.monip.org/ .

Variables d'environnement

Les variables d'environnement contiennent des informations accessibles par toutes les applications et leur permettent de s'adapter au profil de chaque utilisateur. En particulier les chemins des répertoires par défaut y sont stockés. On peut obtenir une liste de toutes les variables d'environnement définis en tapant env . Car il y en a beaucoup, la commande echo $NOM_VARIABLE permet de vérifier une variable particulière.

Définir/Changer des variables d'environnement

Les variables d'environnement suivantes devraient être définies sur tous les systèmes MAO
LV2_PATH : chemin pointant vers le ou les répertoires où se trouvent les greffons LV2 (en général /usr/lib/lv2 /usr/local/lib/lv2 dépendant de votre distribution)
DSSI_PATH : chemin pointant vers le ou les répertoires où se trouvent les greffons DSSI (en général /usr/lib/dssi /usr/local/lib/dssi dépendant de votre distribution)
LADSPA_PATH : chemin pointant vers le ou les répertoires où se trouvent les greffons LADSPA (en général /usr/lib/dssi /usr/local/lib/dssi dépendant de votre distribution)
VST_PATH : chemin pointant vers le ou les répertoires ou se trouvent vos VST / VSTi (c'est à vous de choisir)

Pour définir ces chemins de recherche temporairement vous pouvez taper par exemple
export VST_PATH=</RepertoireVST> [:</éventuel/deuxième/RepertoireVST]


S'il y a plusieurs répertoires on peut séparer les chemins par des deux point ":"
Exemple pour les VST par Mysth-R qui a partagé son dossier vst en 2 : les instruments et les effets.
/home/mysthr/vst/instruments
/home/mysthr/vst/effets
Il suffit de déclarer ces deux chemins comme suivant, séparé par un deux points ":"
export VST_PATH=/home/mysthr/vst/instruments:/home/mysthr/vst/effets


export DSSI_PATH=/usr/local/lib/dssi:/usr/lib/dssi


echo $VST_PATH
echo $DSSI_PATH


Définir les variables d'environnement de façon permanente


Pour garder la configuration des variables d'environnement de manière permantente il vous faudra éditer un petit fichier caché que vous trouverez dans votre "/home/VotreNom" et qui s'appelle ".bashrc". Ce fichier est exécuté à chaque lancement d'une console et donc également au login.

Pour éditer ce fichier on utilise kwrite, kate, gedit, leafpad ou d'autres éditeurs de texte:
gedit ~/.bashrc

ou
kwrite ~/.bashrc

ideaLe signe tilde "~" dans un chemin est un raccourci pour "/home/VotreNom"

Pour avoir une configuration de greffons audio correcte on rajoute les lignes suivantes
export VST_PATH=/vstplugins
export DSSI_PATH=/usr/local/lib/dssi:/usr/lib/dssi
export LADSPA_PATH=/usr/local/lib/ladspa:/usr/lib/ladspa
export LV2_PATH=/usr/local/lib/lv2:/usr/lib/lv2


Pour ajouter une configuration de wineasio avec 4 entrées et 8 sorties, on ajoute
export ASIO_INPUTS=4
export ASIO_OUTPUTS=8

à ce fichier.




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