Table des matières
Présentation
Dans cet exemple, nous apprendrons les toutes premières bases d'utilisation du séquenceur Rosegarden, en utilisant avec l'un des synthétiseurs logiciels existant sous Linux.Sous l'appellation "synthétiseur logiciel" je regroupe non seulement les synthétiseurs comme zynaddsubfx ou hydrogen, mais aussi des logiciels comme timidity ou qsynth.
Regardez les pages de la section Synthétiseurs pour plus de choix. L'exemple utilisera timidity, mais le principe est le même avec les autres logiciels compatibles jack.
Logiciels
jackd / qjackctlRosegarden 1.4 (de préférence)
Timidity et / ou qsynth (lecteur d'échantillon)
Hydrogen (boite à rythme / option)
ZynAddSubFx (ou autre synthétiseur virtuel)
Premier morceau
Avant tout, lancer jack en mode console (ou plutôt qjackctl) sinon timidity ne fonctionnera pas avec.
qjackctl
1) Lancer les synthés logiciels
Commençons par lancer timidity en mode serveur, en routant la sortie vers Jack (option "-Oj") :
timidity -iA -B2,8 -Oj -EFreverb=0
Enhanced3DNow! detected
TiMidity starting in ALSA server mode
Opening sequencer port: 128:0 128:1 128:2 128:3
Enhanced3DNow! detected
TiMidity starting in ALSA server mode
Opening sequencer port: 128:0 128:1 128:2 128:3
Si l'on a installé et lancé un noyau Rt, Ne pas tenir compte du message « cannot lock down memory for RT thread (Cannot allocate memory), could not attach as client et Couldn't open JACK device (`j'); cela fonctionne quand même !
Timidity permet d'avoir facilement une banque de sons complète, la qualité est correcte pour débuter mais rien n'empèche de l'amméliorer par la suite (ou d'utiliser QSynth)
Si vous souhaitez utilisez d'autres synthés, lancer-les également.
Pour zynaddsubfx, n'oubliez pas de le connecter aux sorties audio avec qjackctl (interface graphique de jack), ce n'est pas fait par défaut.
Si vous souhaitez utiliser qsynth, n'oubliez pas de lui faire charger une banque de sons à la norme GM (128 sons organisés suivant la norme general Midi) si voulez lire une séquence Midifile (Bouton "Setup..." => onglet "Soundfont").
Quand tout est prêt, lancez Rosegarden.
2) Configuration du studio
Pour ouvrir le gestionnaire de périphériques midi, utilisez le menu "Composition" => "Studio" => "Gérer les périphériques midi" ou directement l'icône:
Vos synthés logiciels apparaissent alors dans la section "Périphériques de lecture". Par défaut, ils sont nommés "MIDI software device" ou "MIDI soft synth", nous allons donc leur donner un nom plus explicite par un double-clic sur le nom du périphérique. Le menu déroulant "Connexion" vous permet de modifier l'ordre des logiciels. Vous obtiendrez par exemple:
Une fois cette configuration réalisée, fermez la fenêtre, nous allons maintenant créer notre 1ère piste.
3) Première piste
De retour sur la fenêtre principale, dans la zone des pistes, faites un double clic sur la première piste ("Sans titre") pour changer son nom :
Puis faites un clic droit sur cette piste pour lui attribuer un périphérique midi : vous retrouvez dans la liste ceux que vous venez de configurer (voilà pourquoi l'étape précédente était importante). Dans l'exemple ci-dessous, je choisis Timidity port0 banque n°1.
Notre piste MIDI est prête, nous allons ensuite créer notre premier segment de piste (pour pouvoir y placer quelques notes de musique
Cliquer sur l'icone :
pour sélectionner l'outil de dessin de segment, et tracer un segment sur la première piste (ici 4 mesures) :
Un clic droit sur le segment nouvellement créé vous donnera toutes les possibilités de modification de celui-ci ... notez les raccourcis clavier qui sont également indiqués, vous en mémoriserez sûrement quelques-uns !
4) L'éditeur matriciel
Nous allons ouvrir l'éditeur matriciel : lettre "M" ou clic droit sur le segment.
Il ne reste plus qu'à entrer les notes (icône "crayon") ou les effacer (gomme). La grille de la capture présente chaque mesure découpée en 4 temps (1 case = 1 noire) mais il est bien sûr possible de modifier cette grille pour saisir par exemple de croches, triolets ou autres:
Vous pouvez fermer la fenêtre lorsque vous avez terminé.
L'éditeur de partition
Pour ceux qui préfèrent la saisie directe sur partition, il existe évidemment un éditeur spécifique : faites un double clic sur le segment à modifier pour l'ouvrir :Pour aller plus loin
Voilà, c'est déjà un bon début, non ?
Il ne vous reste plus qu'à vous qu'à vous familiariser avec les différentes commandes ! Celles des éditeurs bien sûr, mais aussi celles de la barre de menu de gauche pour modifier les différents éléments (piste, segment, etc.) et enfin celles qui vont permettront de composer de façon plus efficace : copiage / collage de segments, etc.
De nombreuses fonctionnalités sont accessibles de différentes façons (icônes, menu contextuel "clic droit", raccourcis clavier) à vous de voir celles qui vous correspondent le mieux !
Vous pouvez passer à la leçon suivante, qui vous apprendra à utiliser un clavier MIDI réel cette fois : Rosegarden - exemple 2.
page suivante >
[+]