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Éditorial de novembre 2020

Auteur : collectif - Publié le : jeu. 05 Nov 2020 16:51 - (3025 Lectures)
Éditos
Changement d’heure, feuilles qui brunissent puis s’étiolent sur leurs branches, luminosité chaque jour un peu plus réduite, l’automne est bien là. Et ses rêveries.
On venait d’inventer le Magic Circus.
Algorithme ultime, MC, le logiciel auto-apprenant, a ingéré tous les enregistrements, analogiques et numériques, toutes les partitions, quels que soient leurs codes et indices, toutes les survivances orales et instrumentales, claquements de doigts et battements de pieds, de l’Est à l’Ouest et du Sud au Nord, depuis la nuit des temps.
Les codeurs avaient passé la plupart de leur temps à décrypter puis numériser texture, tessiture, hauteur, timbre, harmonie, rythme, contre-chants, vibrato, sustain, etc, chacun des paramètres qui font de tout son désordonné une musique.
Tout ceci, donc, mis en relation avec un savant et détaillé organigramme des émotions humaines.
Espoir, tristesse, joie, mélancolie, enthousiasme, déception, amour, détestation, je kiffe, ça me débecte, cool, pas cool, et ainsi de suite.
Ainsi, il suffisait, désormais, d’indiquer à MC l’émotion à promouvoir, en fonction de l’atmosphère du moment.
Le profil, accessoire mais dûment numérisé, de l’interprète déterminerait la stratégie dont la machine ferait usage pour libérer sur les réseaux le sirop délectable, le miel des ondes.
Et là, comblé de rêves, je me réveille. Il est 17 heures, l’obscurité tombe et ma chimère MC se dissout comme une scorie de rêverie automnale.
Faute de la créativité de nouvelles générations de musiciens, l’algorithme n’aurait, de toute façon, aucune chance de nourrir ses calculs et finirait par faire tourner en boucle les mêmes scies, les mêmes rengaines éculées.
Mauvais rêve,non ?




Éditorial d'octobre 2020

Auteur : collectif - Publié le : lun. 05 Oct 2020 17:50 - (3307 Lectures)
Éditos
Bilan de vacances…

L’an dernier, je suis parti avec ma vieille auto visiter des amis à 550 kilomètres de chez moi. J'ai pris la route avec un itinéraire noté sur une feuille de papier, à l’ancienne, où se succédaient villes et villages, nationales et départementales, soucieux de ne pas prendre les voies rapides. Tourisme à l'ancienne, quoi !

J’avais passé 13 heures le cul vissé sur un siège inconfortable, maintes fois perdu entre rocades et giratoires. Angoulème nord, est, ouest et je viens du sud. Je vais où ? 2 heures plus tard, Poitiers, par hasard...

Fort de cette expérience, j’ai acheté d’occase, cette année, un GPS antique qui m’aura mené à bon port en seulement... 7 heures. Non sans quelques détours, dus à l’absence de mise à jour des cartes intégrées à l’appareil, qui dataient de 2014.
Au retour, j’ai contacté le fabricant dont la réponse fut : il te faudra payer tes mises à jour, l’ami ! Mauvais souvenirs dans ma mémoire de linuxien...

Et puis je me suis rendu sur des forums où j’ai vu qu’il existait des pilotes libres pour la machine ainsi que des cartographies collaboratives.

Et je m’interroge : combien de bénévoles ont participé à débrouiller ce problème insignifiant que n’importe quel smartphone sait résoudre, aujourd’hui ?
Combien de gens ont donné un peu, un tout petit peu de leurs temps additionnés pour me sortir, moi, de la panade ?
Combien sont-ils à m’avoir sorti du bintz, qui auront partagé leurs expériences sur les sites et les forums, y passant un peu de ce temps et qui m’auront formé, informé, puis sorti de l’ornière ?

La réponse est : nous, vous, toi, moi, idem les adeptes et les utilisateurs de linuxmao. Nous la connaissons tous, la réponse : beaucoup, beaucoup de monde et l’union, qui fait la force !

Je suis drôlement épaté d’avoir pu dépatouiller mon GPS comme je l’avais été lorsque, au sein des forums de linuxmao, on m’avait apporté une solution pour une carte-son exotique dont je n’arrivais pas à venir à bout.

Eh bien, lorsqu’on y réfléchit, toutes ces petites briques formant l’édifice de ces gigantesques bibliothèques de connaissances, ce n’est que toi et moi, par claviers et écrans interposés, juste à la hauteur de nos compétences et disponibilités respectives.

L’union fait la force, on l’a dit.
Pour preuve, ici aussi, les nouvelles contributions sont toujours bienvenues, désirées, et c’est un appel à un futur admin WIKI que nous lançons en ce début d’octobre.
Rien de compliqué, et toute l'équipe sera à tes côtés pour te faciliter la tâche.

À bientôt, alors.



Éditorial de septembre 2020

Auteur : écriture collective - Publié le : sam. 05 Sep 2020 14:31 - (3123 Lectures)
Éditos
Né à peu près nulle part, à Duluth, Minesota, passant enfance et adolescence à Hibbing, Minesota, où son père tient un magasin d’électroménager, un jeune homme mal fagoté de 18 ans s’inscrit à l’université du Minesota où il suit quelques cours, pour quelques mois.
Son intérêt relatif pour les études est dû à une irrépressible préoccupation : la musique. Celle qu’il écoute passionnément en cette fin des années 50. Du rock, du blues et du folk qu’il ingurgite puis régurgite au piano ou sur sa guitare.
En 1960, il prend, cette guitare sous le bras, la route de New-York où il rencontrera, à l’hôpital, son idole folk agonisante : Woody Guthrie, chantre de la grande dépression, de la misère et de la révolte des travailleurs, chômeurs et autres gueux ou vagabonds.
Squattant chez l’un, l’une ou l’autre dans la Grosse Pomme, transi de froid en cet hiver de 1961, chantant occasionnellement dans quelques clubs de folk pour quelques dollars, il intègre toute la musique qu’il y entend et la reproduit inlassablement à sa façon, pas toujours juste, souvent maladroite, jugée peu professionnelle par ce petit milieu du folk new-yorkais.
C'est alors que, sur l’insistance d’un journaliste perspicace du New York Times, il est engagé dans un club renommé pour assurer, 15 jours durant, la première partie de John Lee Hooker.
Les succès s’enchaînent alors au rythme effréné d’une notoriété grandissante de nouveau prophète du folk qui submergera, en quelques mois, Greenwitch Village, New-York, l'Amérique, le milieu folk puis le monde entier.
Un premier album, mélangeant reprises de traditionnels et compos sous influence folk, sera vite suivi d’un second dont certaines chansons comme "Blowing in the wind" sont reprises, encore aujourd’hui, par des interprètes de tous pays.
Suivront un album plus introverti, moins engagé, puis un autre, carrément rock et halluciné, assorti d’un passage au festival folk de Newport 1965 où il devra sortir de scène, guitare électrique - une hérésie - en bandoulière, sous les huées d’un public criant à la trahison de l’esprit du folk.
En 1966, sort un double album enregistré avec The Band qui sera la quintessence de ces 5 années de fulgurances. Un grave accident de moto, cette même année, mettra fin à cette saison haletante d’une carrière unique. S'ensuivra, jusqu'à nos jours, un parcours erratique de star où se mêlent le pire au meilleur, parsemé d'ombres et de lumières, mais toujours devant des foules d'inconditionnels de tous pays.

J'ignore si de telles carrières seraient encore possible aujourd'hui ni même si elles seraient souhaitables, mais tenir bon contre vents et marées, contre idées reçues et préjugés reste une trajectoire exemplaire.
Au fait, ce jeune homme, Robert Zimmerman, avait choisi pour pseudo "Bob Dylan".
Et soyez prudents sur vos routes...


Éditorial d'août 2020

Auteur : collectif - Publié le : mer. 05 Aug 2020 18:38 - (2875 Lectures)
Éditos
Aujourd’hui, le thermomètre grimpe au-dessus de 35°. Le vent chaud, plein sud, ne fait qu’accentuer l'étouffante sensation de canicule.

J’hésite entre écouter une pop rafraîchissante ou bien passer un blues torride, pour illustrer cette fin de journée.

Abrité par mes 4 murs de pierre qui auront conservé, malgré tout, un peu de la fraîcheur de la nuit et m’auront préservé du sirocco ambiant, j’opte pour un vieux blues acoustique.

Me voici propulsé sur les rives du Mississippi, dans les années de la grande dépression, avec la vibration de l'air chaud pour fond de décor.
Et je songe au puissant héritage que nous a laissé cette musique. Du jazz au rap, en passant par le rock’n’roll et le rythm’n’blues, la soul et la variété internationale…
12 mesures et trois accords sur un rythme binaire. Basique, sans doute, mais le secret est ailleurs. Il réside au fond de l’âme de ses interprètes.
Dans l’urgence et la nécessité de son expression, dans la puissance des sentiments qui l’animent, dans sa rage ou son humour, dans sa colère ou ses espoirs, se catalysent le talent et la singularité du musicien.

La caisse de la guitare de Bo Diddley est rectangulaire, en hommage aux instruments que fabriquaient des travailleurs réduits à la misère, avides de musique, en assemblant une vieille boîte à cigares en bois, un manche bricolé et des cordes de fortune.
Les moyens matériels semblent bien peu de chose en regard du talent de ces pionniers bricoleurs et marginaux, géniaux.

Dans le fond, il se pourrait que nous leur ressemblions un peu, en regard du contexte marchand d'aujourd’hui ?
Alors, conservons notre fraîcheur !



Éditorial de juillet 2020

Auteur : collectif - Publié le : dim. 05 Jul 2020 17:57 - (3110 Lectures)
Éditos
J’ai toujours été fasciné par les machines à enregistrer les sons.
Lorsque mes copains se voyaient offrir un vélomoteur, j’avais demandé comme récompense pour mon brevet de fin de troisième, un magnétophone à bande. Monophonique donc limité à l’enregistrement d’une seule piste. Pour l’anecdote, je l’avais connecté à un baffle fabriqué avec un baril de lessive et un vieux HP de radio des années 50. Grosses basses !
Ado, j’ai possédé ensuite plusieurs lecteurs-enregistreurs de K7 qui m’autorisaient des transferts entre machines, avec la multiplication du souffle qui va avec.
Puis on m’a prêté un magnéto HiFi à bande qui permettait le "son sur son", c’est à dire le report d’une piste sur l’autre tout en effectuant une prise avec monitoring. Toujours du souffle, décuplé à chaque empilement de piste.
Ne possédant pas de batterie à cette époque, bien avant les boîtes à rythmes, je me suis fié à ce qu’avait expliqué, lors d’une interview radiophonique, le chanteur Christophe qui enregistrait au micro, en égalisant outrageusement, la percussion d’une baguette sur une planche comme grosse caisse et sur une feuille de papier calque comme caisse claire…
Mes premiers salaires furent consacrés à l’acquisition d’un 4 pistes à K7, avec table de mixage intégrée. Bien que la vitesse soit du double du standard et malgré le limiteur Dolby, le souffle restait bien présent dès qu’on effectuait un report de piste(s). A cette époque, je remplaçai ma réverbération à ressort par un délai numérique (delay digital Image ), fraîchement débarqué sur le marché.
Puis le groupe a acquis un 8 pistes d’occase, toujours à bande, avec la table de mixage assortie et un multi-effets en rack.
Puis un DAT pour les répétitions. Et là, enfin, plus de souffle !
Fin de l’analogique et arrivée en force de l’enregistrement numérique dont nous sommes toujours les héritiers, sur PC et autres machines à digits.
Cette petite histoire de souffles aura eu, je l’espère, le mérite de rafraîchir les températures de ce début de période estivale. Bon été à tous !

Éditorial de juin 2020

Auteur : collectif - Publié le : ven. 05 Jun 2020 15:27 - (3727 Lectures)
Éditos
En 1983, le groupe de rock parodique dans lequel je tenais la guitare fut convié, moyennant rétribution, location de sono et de camionnette (royal...), repas et boissons partagés (wahouuuu !), à animer une soirée de mariage.
En 1984, le jeune marié, compositeur de musique contemporaine et jazzman dans une formation qui tournait régulièrement, m'invita pour un dîner. Nous parlâmes de la logistique lourde de matériels divers que nous imposaient nos formations musicales respectives, qu'il s'agisse de répétitions ou de performances en public.
Il me déclara avoir résolu ce problème, ayant trouvé l'instrument léger, transportable, qui lui permettait aussi bien de travailler à la maison que d'assurer le boulot en répétition avec sa formation de jazz ou de se produire en public, qu'il s'agisse de jazz ou de ses créations contemporaines, de piano acoustique ou de ses travaux en synthèse sonore.

Ayant ôté le châle qui le recouvrait, il me fit une démonstration de l'étendue des possibilités de son DX7.

Beaucoup de sons déjà entendus sur les toutes jeunes radios FM certes, mais encore mal identifiés par le musicien amateur que j'étais, en ce milieu des années 80. Des nappes de violons qui ne seraient pas des violons, de grosses basses étranges, des nappes éthérées, encore et encore... Déjà familiers à nos oreilles, ces sons présents dans les derniers tubes de rock, de funk, de musiques de films ou de variété française, ont signé la bande sonore de ces années-là.

Cette nouvelle technologie de synthèse FM, en rupture avec l'analogique dont nous parlions le mois dernier, amena progressivement, au fil des évolutions techniques, les premiers sons totalement échantillonnés avec, en particulier, le D50, en 1987, ou le M1.

Évolution comparable pour les boîtes à rythmes comme la LinnDrum ou la série des TR-xxx : plus d'échantillons et moins d'analogique. On notera, pour l'anecdote, le gros échec commercial de la TB-303 (synthétiseur de basse) qui reviendra plus tard en force, comme bon nombre de machines analogiques actuellement remises au goût du jour !

Le déploiement du Midi, à partir de 1983, permettra de piloter ces machines à partir de fichiers numériques travaillés sur ordinateurs, dont certains comme l'Atari ST disposent d'origine de prises MIDI, dès 86-87.

Ces outils, toujours plus perfectionnés, constituent les bases des studios personnels dont nous disposons tous aujourd'hui. Ils auront entraîné des modes de production totalement nouveaux et une façon de travailler chez soi inédite, jusqu'au "tout informatique" où un PC portable, voire un micro-PC ou un smartphone, permettent de produire nos tubes sans bouger de notre lit...

C'est donc le dernier chapitre de cette petite histoire des technologies appliquées à la musique et, pour nous tous, il reste toujours possible de quitter momentanément clavier et souris pour nous jeter aussitôt sur une flûte à bec ou un djembé, remontant ainsi les siècles en toute liberté. Vertigineux, diantre !




Éditorial de mai 2020

Auteur : collectif - Publié le : mar. 05 mai 2020 11:03 - (4301 Lectures)
Éditos
Au début des années 70, je travaillais à Paris comme imprimeur. Notre voisin, de l’autre côté de la rue, était compositeur de musiques pour le cinéma et la télévision. Lors d’une visite, il m’invita à descendre dans sa cave où se tenait son studio, pour une petite démo.
Il appuya sur la touche "play" d’un gigantesque magnétophone et les moniteurs diffusèrent alors les premières mesures de l’Hymne à la joie, de Beethoven.
Il m’expliqua avoir enregistré piste à piste tous les instruments à partir d’une étrange boîte, dotée d’un clavier et d’un tableau de commande digne d’un vaisseau spatial. Je faisais connaissance avec un des premiers Moog’s arrivés en France, m’expliqua-t-il.
Sa méthode de travail, sur ce projet, avait consisté en l’enregistrement individuel, sur bande, de chacun des instruments de l’orchestre symphonique, à l’analyse de leur spectre à l’aide d'un oscilloscope puis à la reproduction, sur le synthé, de chacune de leurs courbes grâce au même oscilloscope.
Je ne connaissais alors, en matière d’instruments électroniques, que les orgues, quelques effets pour guitare ou le Mellotron qui reproduisait, à partir de multiples bandes et têtes de lecture, les tessitures des instruments à cordes.

Rapidement, des sociétés comme Moog, Buchla ou Korg développèrent des séquenceurs qui utilisaient la méthode "control voltage/gate" afin de piloter d'autres instruments électroniques. Cette technologie, ancêtre du MIDI, est actuellement remise à la mode du fait de l'engouement pour les synthétiseurs modulaires. Le couple synthétiseur/séquenceur a permis l'émergence de groupes comme Tangerine Dream, ELP (Emerson, Lake & Palmer) ou Kraftwerk. Bien que présentant des difficultés de synchronisation sur scène, les Who en firent également un large usage, dès 72-73.

Au même moment, d'autres innovations arrivaient sur le marché. Korg lançait la série des boîtes à rythmes Mini Pops (qui seront utilisées plus tard par Jean-Michel Jarre ou Aphex Twin) et Roland proposait la CR-78 (utilisée plus tard par Phil Collins ou Tears For Fears).

La technologie évoluait rapidement et les synthétiseurs étaient à présent en mesure de générer plusieurs notes : ils devenaient polyphoniques ! Le Yamaha CS-80, le Korg PS-3300, Le prophet-5 ou l'Oberheim OB-X étaient commercialisés à la fin des années 70. Les instruments électroniques étaient à présent considérés comme des instruments à part entière et utilisés par de nombreux artistes.

Toutes ces inventions analogiques allaient ouvrir la voie au numérique, à l'aube des années 80 !



Éditorial d'avril 2020

Auteur : collectif - Publié le : dim. 05 Apr 2020 19:13 - (4950 Lectures)
Éditos
Amis casaniers, très casaniers, bonjour !

L’ambiance actuelle m’a remis en mémoire une légende des frères Grimm, celle du flûtiste de la ville allemande d’Hamelin.
À l’aube de l’an 1300, la ville était envahie par les rats et la population était décimée par la faim et les épidémies. Un flûtiste se présenta qui, moyennant mille écus, s’engagea auprès du Maire à débarrasser la cité de ses envahisseurs. L’affaire fut conclue et, armé de son seul instrument, le musicien charma les animaux qui le suivirent jusqu’aux berges de la rivière Weser où ils se noyèrent tous.

Peut-être notre MAO ne peut-elle pas grand-chose au plan médical mais, au moins, j’espère qu’elle vous rend tolérable la réclusion at home(-studio)…

Ah, j’oubliais !
Les citoyens d’Hamelin n’avaient pas tenu leur engagement et, une fois débarrassés des rats, avaient chassé hors de la cité le joueur de flûte, à grands jets de pierres. Celui-ci revint plus tard et, au son de son instrument, charma les 130 enfants de la ville et les entraîna vers une grotte qui se referma, les emprisonnant tous.

Respectons les musiciens, en toutes circonstances !

Éditorial de mars 2020

Auteur : collectif - Publié le : jeu. 05 mars 2020 16:37 - (4617 Lectures)
Éditos
Alors, on en était resté où, le mois dernier ?
Ah, ça me revient !
Instruments acoustiques, de la préhistoire à nos jours. On frappe, on frotte, on souffle, on pince et l’ensemble produit du bruit rythmé et/ou mélodique.
Souci...
Certains de ces périphériques sonores sont aptes à couvrir le faible volume d’autres.
On patiente 20 siècles et l’électronique balbutiante apporte la solution : l’amplification.
D’accord ! Mais si on est tous amplifiés, ce sera un vacarme insupportable. D’autant que rien ne t’empêche, si tu en as les moyens techniques et/ou financiers, de couvrir tes camarades, niveau volume sonore.
Ah, d’où l’intérêt du mixage ! Allez, on invente les préamplis, les compresseurs et les tables !
On joue fort, le volume devenant partie intégrante du jeu, accompagné par tous les effets de larsen et de distorsion inhérents aux amplificateurs. On passe du son propre au son saturé et chaud, quel que soit l’instrument. Les techniques de jeu intègrent ces nouveaux paramètres, faisant fi des enseignements anciens. Comme le disait un bon camarade de jeu : soit tu joues juste, soit tu joues saturé !
Et ce n’est pas encore la fin de l’histoire.
On continue le mois prochain !



Éditorial de février 2020

Auteur : collectif - Publié le : mer. 05 Feb 2020 19:21 - (3166 Lectures)
Éditos
Toute une histoire, les amis !
Souffler dans des tiges végétales évidées, frapper en cadence sur des troncs creux, des pierres cristallines et des peaux tendues, frapper en rythme dans ses mains, inventer la caisse de résonance, le boyau tendu, la corde pincée, frappée, le clavecin, le piano, l’anche en bambou fendu et la bombarde, la clarinette, le sax ou le basson. Puis l’anche métallique, la lamelle ou le tuyau biseauté : variétés d’harmonicas ou d’accordéons, bandonéons, harmoniums et jeux d’orgues.
La corde frottée, l’archet, avec toute la smala des violons 1/4, 2/4, 3/4, 4/4, des altos, des violoncelles de plusieurs tailles aussi, juste avant les contrebasses, en S, M, L, XL et, peut-être, sur commande, en XXL.
Et les percussions ont suivi la même évolution, se sont enrichies d’autant de découvertes locales que lointaines, d’avancées techniques que de perfectionnements dans leur fabrication.
Toute une histoire, je vous dis, que l’on continuera à évoquer car elle est très loin de s’achever, nous en sommes toutes et tous témoins, ici.
On se retrouve dans... 29 jours, cette année.

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olinuxx, 11:48, ven. 15 mars 2024: Bonjour et bienvenue à Jerry cool
calixtus06, 18:03, mer. 13 mars 2024: Bonjour et bienvenue à tanguero :-)
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bda, 16:59, sam. 09 mars 2024: Chapeau pour l'édito. Vous êtes au top les gars :-)
allany, 07:20, jeu. 07 mars 2024: Ça ne fait jamais de mal, c'est l'éditorial ! [Lien]
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