9 - Synthèse sonore et banques de sons

J'ai l'impression que tu as oublié de mettre un lien vers la banque de son olof !
C'est celle-là j'imagine, tu confirmes ?

C'est empaqueté dans LibraZiK. Il suffit pour ça de mettre à jour le paquet "sf2-librazik" pour la version 1.03 .

Merci pour le partage !

PS : le fichier README mentionne une licence CC-BY-SA-3.0 alors que ci-dessus et sur musical-artifacts, tu parles de la 4.0, c'est normal ?

Oops, oui c'est bien ça
et la licnce, alors les echantillons sont en 3.0, qui impose de rester sous la meme,et musical artefact ne propose que la 4.0, j'ai juste supposé que passer de la 3 à la 4 ne poserait pas probleme, mais peut etre que je me trompe ?

Merci pour le partage, je testerai ça prochainement.

les retours sont bienvenus, s'il reste des bouclages pas au top, par exemple, ou des dynamiques mal paramétrées.

Déjà merci pour le boulot. Je viens d'essayer vite fait la mélodie du 1r concerto de Strauss à partir de mon petit clavier maître et, globalement, ça le fait alors que je croyais qu'il fallait des articulations spécifiques de sons liés ou attaqués pour que ça passe.
Dans la sonorité générale assez chaude du passage que j'ai joué, le Mib le plus aigu m'a paru un peu criard. En testant, la sonorité change au-dessus du Do le plus aigu. La dernière tierce est plus violente que le reste. C'est normal que ce soit plus tendu dans cette tessiture mais ça surprend que ça arrive d'un coup. Il faudra que je vois à l'usage si baisser la vélocité de ces notes les fait rentrer en cohérence avec le reste.
Comme c'est un son de cor seul, j'ai voulu tester des accords de pupitre et j'ai eu une surprise de justesse sur l'octave Si-Si la plus haute, mais uniquement dans une nuance mezzo piano, elle est juste en forte. Là aussi, pas étonnant que le gars soit un peu bas sur cette note-là quand il a essayé de l'enregistrer soft. Comme la justesse d'octave revient sur les notes les plus aiguës, normalement les plus difficiles à jouer, je me demandais si cette tranche-là était un enregistrement direct ou un décalage en fréquence de notes plus basses.
En tous cas, c'est la première sf2 de cor à laquelle j'arrive à croire quand je l'entends.

Ça semble être OK si on en lit le 4.b de la licence 3.0 : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/legalcode .

C'est sympa comme soundfont. J'aime bien que le son soit sec, ça permet de coller la reverb qu'on veux . En plus ya plusieur niveau de vélocité même si je trouve le changement de timbre flagrant entre le mezzo forte et le forte (mais ca t'y peut rien)

Je suis aussi intéressé par ta méthode pour fabriquer la soundfont, je vois que tu utilise 3 logiciels différents

Merci pour ce retour.
peut être devrais-je modifier les couches de dynamique, et mettre le forissimo un peu plus loin (là il est à 87) ?

sinon pour la méthodologie, je suis en train de construire tout ça , tu trouveras les details dans le fil de discussion sur la
normalisation du travail en elaboration de banques de sons

quand ce sera bien au pont, je ferai sans doute un tutoriel complet.

@ olicha

desolé je ne vois que maintenant tes questions.

alors pour repondre a certaines interrogations :
1 - la justesse des sons
ce sont bien les echantillons de base qui sont utilisés, mais pour la justesse c'est mon boulot personnel : j'ai entierement réaccordé l'instrument
bon ne frimons pas trop non plus ... avec polyphone c'est simplissime, il suffit de sélectionner tous les échantillons et de lui demander d'accorder tout, puis de vérifier les quelques bêtises qui subsistent dans son analyse (la plupart du temps en octaviant à tort).
mais si les octaves sont un peu a coté parfois, il me faut revoir cette correction automatique donc en rejouant toutes les octaves pour vérifier. voilà une démarche à rajouter dans mon protocole de normalisation du travail donc.
2 - les suraigus
le probleme est qu'en fait des suraigus au cor en pianissimo je pense que ça doit etre tout bonnement impossible.
donc il n'existe tout bonnement que des echantillons fortissimos. donc si on cherche à les jouer à une autre nuance, on aura quand meme le timbre du fortissimo.
à moins que ne decide de pousser les echantillons les plus aigus en petites nuances plus vers les aigus en les transposant.
je ne suis pas tres sur de ce qui serait la meilleure idée, car dans le fond montrer clairement que demander ces notes à un cor ne peut s'envisager que dans le cadre de passages héroiques peut aussi se defendre. il faudrait que je puisse ecouter ça sur les pieces en cause, peut etre sur des fichiers midi ou les dynamiques sont bien mises... si quelqu'un a des idées sur la question ...

Merci de cette réponse détaillée.
Si les notes au-dessus du contre-ut m'ont choquées, c'est qu'elles sont effectivement jouées dans l'esprit fortissimo, voire cuivrées, alors que cette tessiture, effectivement tendue, peut sortir en gardant un son chaleureux, même en mettant plus d'air. C'est d'abord la rupture abrupte de sonorité entre notes contiguës qui m'a gêné.
Par ailleurs, un des solos les plus célèbres du répertoire que l'on trouve dans toutes les méthodes de cor, est celui de la Pavane pour une infante défunte de Maurice Ravel (tout début et fin) où le compositeur nous demande un contre-ré dans une phrase très liée et la plus douce possible. En cherchant un exemple sur youtube je suis d'abord tombé sur un certain nombre de versions où le corniste assure un peu trop à mon goût en poussant son son, mais j'ai entendu des interprétations très douces de ce morceau.
Dans les musiques de film, j'entends souvent des cornistes aux lèvres d'acier qui jouent délicatement au-dessus du contre-ut. Ce sont souvent des tenues d'accompagnement que personne ne remarque et dont les compositeurs sont friands. Je ne dirais pas que je vais voir tous les films dont la musique a été composée par John Williams juste pour la partie de cor, mais pas loin. Il me semble d'ailleurs que le solo de la princesse Leia monte au contre-ré bémol. Comme j'en ai entendu et joué des arrangements dans tous les tons, je ne suis plus très sûr.
Enfin, héroïque ne veut pas forcément dire fortissimo ou cuivré. Dans l'arpège de Mi à la fin de la symphonie du nouveau monde, le contre-Mi doit rester dans la sonorité du registre medium aigu où commence la phrase (en plus piano, avec un crescendo qui ne monte pas au-dessus du forte).

Au final, si aucun corniste stratosphérique n'a enregistré d'échantillon, je serais pour entendre ce qu'un changement d'octave d'une note du registre d'en dessous donne. Si je fais de la MAO, ce n'est pas pour entendre la même chose que ce que je peux faire en m'enregistrant, mais pour disposer des meilleurs orchestres professionnels dans mon ordinateur (bon, c'est pas encore ça sous Linux, mais si nous sommes là, c'est qu'on y croit encore).

9a fait bien plaisir de pouvoir disposer de retours éclairés sur son travail.
Je vais donc tenter une petite transposition pour les nuances plus douces voir ce que ça donne.
Et moi aussi je suis un inconditionnel de star wars presque uniquement pour le cor .

non, j'exagère, il y a aussi le son du sabre lazer

j'ai mis à jour la soundfont pour tenir compte des remarques d'olicha.
elle est toujours disponible à la meme adresse.

"J'aime le son du cor, le soir au fond des bois...."