... ou l'agrégation (presque) sans peine.
J’ai acheté, il y a quelques temps déjà, une carte audio Presonus Firestudio dite 2626 et, plus récemment, un préampli ADAT 8 entrées piloté en ADAT par ladite carte, une Focusrite Scarlett Octopre. Et ça marche bien !
La connexion de la Focusrite par un fil optique et sa reconnaissance par la carte firewire est immédiate : jack voit du premier coup les 8 entrées supplémentaires et sait les exploiter : 16 entrées micro/ligne au total, super.
La Presonus Firestudio est une carte 8 entrées micro/ligne assez ancienne, mais relativement accessible en occasion, probablement du fait de son bus firewire obsolète aujourd’hui. On obtient une latence honorable, entre 2 et 5 ms selon la charge, et les préamps sont corrects. On leur reprochera tout de même leur manque de gain certain. D’autre part, ça souffle un peu lorsqu’on pousse les potentiomètres… Associé à un portable Dell M6700, le fonctionnement ne pose pas de problème et les performances sont honorables. La Focusrite Scarlett Octopre, quant à elle, est récente. Globalement tout est mieux que sur la Presonus : les préamplis sont un cran au-dessus, y’a du gain, et c’est silencieux !
Néant, rien à configurer. Juste régler l’horloge en externe, la fréquence sur celle de la Presonus.
Là, la configuration de cette carte, pour obtenir un fonctionnement satisfaisant sur linux, n’a pas été immédiate. La littérature sur le sujet est plutôt lacunaire, voire inexistante... détaillons un peu la manip.
Cette carte possède une configuration variable, modifiable et stockable en mémoire, mais on n'y accède seulement par un logiciel windows (Presonus Universal Control sous xp ou seven…). Il s’agit, grâce à ce logiciel, de déconnecter toutes les entrées et sorties qui pourraient avoir été reliées par un ancien utilisateur, et d’enregistrer ainsi en mémoire l’état de la carte. De retour sur linux, nous laisserons à jackd/ardour/etc la tâche de réaliser ces connections et de les enregistrer si besoin.
En m'inspirant du mode d'emploi, une configuration qui marche bien pourrait ressembler à ceci :
Toutes les entrées à fond sur l'onglet "monmix". Ignorer les autres onglets de mix.
Chaque sortie physique (les prises jack à l'arrière de l'appareil) est reliée à son entrée logicielle ("daw1"…). Ne pas oublier de "dé-liée" chaque paire de tranches analog 1 et 2… en cliquant sur le mot link entre chaque tranche.
Panneau output/routeur, dans le cadre main/assign, cliquer sur "main" et placer l'icône du potentiomètre « main » sur la tranche qui convient : analog 1 / 2 par exemple. La sortie principale "main" sera affectée aux sorties 1 et 2.
Panneau output/routeur, dans le cadre main/assign, cliquer sur phone1 et placer l'icône du potentiomètre de casque sur la tranche qui convient : analog 3 / 4 par exemple. La sortie casque "output 1" sera affectée aux sorties 3 et 4.
Pas bien compris… J'ai laissé tel quel.
Pour conserver la config en mémoire même après extinction : panneau output/routeur, dans le petit cadre "router presets", cliquer d'abord sur save, puis sur 1. Notre config est enregistrée à l'emplacement n°1, c'est celle qui est prise en compte lors de l'allumage de la carte.
On peut aussi enregistrer la config dans un répertoire. C'est sur le premier panneau, "mixer", dans le petit cadre "mix file".
Cette préparation est un peu laborieuse, mais une fois qu'elle est stockée en mémoire dans la carte, elle reste immuable, même après moult extinctions/allumages/débranchements... Et l'on peut enfin passer aux choses amusantes : qjackctl, ardour, Qtractor,...etc. Toutes les entrées apparaissent dans qjackctl ainsi que les entrées ADAT de la Presonus. Si la Focusrite est connectée via l'ADAT, les entrées micro/ligne de la Focusrite sont alors pilotées par les entrées ADAT de la Presonus.
Le panneau de qjackctl ressemble alors à ça :
Le vrai début de l'histoire, c'est que j'avais acheté la Presonus Firestudio pour compléter une Presonus FP10 par chaînage via le port firewire, et avoir ainsi 16 entrées. La tentative a vite tourné court. Pourtant, la FP10 est vraiment l'interface qui ne pose aucun problème par excellence : reconnue directement par linux, ffado, jackd... pas de configuration, tout est simple, chaînable avec à peu près n'importe quoi, même avec ma Firexon... Sauf qu'avec la Firestudio, le chaînage firewire ne marche pas : cette association de deux cartes, de même marque et sensiblement de même génération, NE FONCTIONNE PAS (c'est même écrit sur le site de Presonus : on ne peut pas leur reprocher la malhonnêteté...). L'idée de départ paraissait pourtant évidente, mais c'était sans compter l'incohérence et l'absurdité implacable et reconnue de Presonus : tous ceux qui s'y sont essayés se sont cassés les dents. Et relatent leur mésaventure sur les sites idoines.
J'avais juste oublié de vérifier sur la toile avant d'acheter...
Table des matières
Le projet en deux mots
J’ai acheté, il y a quelques temps déjà, une carte audio Presonus Firestudio dite 2626 et, plus récemment, un préampli ADAT 8 entrées piloté en ADAT par ladite carte, une Focusrite Scarlett Octopre. Et ça marche bien !
La connexion de la Focusrite par un fil optique et sa reconnaissance par la carte firewire est immédiate : jack voit du premier coup les 8 entrées supplémentaires et sait les exploiter : 16 entrées micro/ligne au total, super.
Présentation sommaire des deux cartes
La Presonus Firestudio est une carte 8 entrées micro/ligne assez ancienne, mais relativement accessible en occasion, probablement du fait de son bus firewire obsolète aujourd’hui. On obtient une latence honorable, entre 2 et 5 ms selon la charge, et les préamps sont corrects. On leur reprochera tout de même leur manque de gain certain. D’autre part, ça souffle un peu lorsqu’on pousse les potentiomètres… Associé à un portable Dell M6700, le fonctionnement ne pose pas de problème et les performances sont honorables. La Focusrite Scarlett Octopre, quant à elle, est récente. Globalement tout est mieux que sur la Presonus : les préamplis sont un cran au-dessus, y’a du gain, et c’est silencieux !
La configuration des cartes
Focusrite Octopre
Néant, rien à configurer. Juste régler l’horloge en externe, la fréquence sur celle de la Presonus.
Presonus Firestudio
Là, la configuration de cette carte, pour obtenir un fonctionnement satisfaisant sur linux, n’a pas été immédiate. La littérature sur le sujet est plutôt lacunaire, voire inexistante... détaillons un peu la manip.
Cette carte possède une configuration variable, modifiable et stockable en mémoire, mais on n'y accède seulement par un logiciel windows (Presonus Universal Control sous xp ou seven…). Il s’agit, grâce à ce logiciel, de déconnecter toutes les entrées et sorties qui pourraient avoir été reliées par un ancien utilisateur, et d’enregistrer ainsi en mémoire l’état de la carte. De retour sur linux, nous laisserons à jackd/ardour/etc la tâche de réaliser ces connections et de les enregistrer si besoin.
En m'inspirant du mode d'emploi, une configuration qui marche bien pourrait ressembler à ceci :
Panneau mixer
Toutes les entrées à fond sur l'onglet "monmix". Ignorer les autres onglets de mix.
Panneau output/routeur
Chaque sortie physique (les prises jack à l'arrière de l'appareil) est reliée à son entrée logicielle ("daw1"…). Ne pas oublier de "dé-liée" chaque paire de tranches analog 1 et 2… en cliquant sur le mot link entre chaque tranche.
Assigner la sortie principale "main
Panneau output/routeur, dans le cadre main/assign, cliquer sur "main" et placer l'icône du potentiomètre « main » sur la tranche qui convient : analog 1 / 2 par exemple. La sortie principale "main" sera affectée aux sorties 1 et 2.
Assigner la sortie casque "phone1"
Panneau output/routeur, dans le cadre main/assign, cliquer sur phone1 et placer l'icône du potentiomètre de casque sur la tranche qui convient : analog 3 / 4 par exemple. La sortie casque "output 1" sera affectée aux sorties 3 et 4.
Panneau hardware / settings
Pas bien compris… J'ai laissé tel quel.
Enregistrer la config
Pour conserver la config en mémoire même après extinction : panneau output/routeur, dans le petit cadre "router presets", cliquer d'abord sur save, puis sur 1. Notre config est enregistrée à l'emplacement n°1, c'est celle qui est prise en compte lors de l'allumage de la carte.
On peut aussi enregistrer la config dans un répertoire. C'est sur le premier panneau, "mixer", dans le petit cadre "mix file".
Épilogue
Cette préparation est un peu laborieuse, mais une fois qu'elle est stockée en mémoire dans la carte, elle reste immuable, même après moult extinctions/allumages/débranchements... Et l'on peut enfin passer aux choses amusantes : qjackctl, ardour, Qtractor,...etc. Toutes les entrées apparaissent dans qjackctl ainsi que les entrées ADAT de la Presonus. Si la Focusrite est connectée via l'ADAT, les entrées micro/ligne de la Focusrite sont alors pilotées par les entrées ADAT de la Presonus.
Le panneau de qjackctl ressemble alors à ça :
Au commencement...
Le vrai début de l'histoire, c'est que j'avais acheté la Presonus Firestudio pour compléter une Presonus FP10 par chaînage via le port firewire, et avoir ainsi 16 entrées. La tentative a vite tourné court. Pourtant, la FP10 est vraiment l'interface qui ne pose aucun problème par excellence : reconnue directement par linux, ffado, jackd... pas de configuration, tout est simple, chaînable avec à peu près n'importe quoi, même avec ma Firexon... Sauf qu'avec la Firestudio, le chaînage firewire ne marche pas : cette association de deux cartes, de même marque et sensiblement de même génération, NE FONCTIONNE PAS (c'est même écrit sur le site de Presonus : on ne peut pas leur reprocher la malhonnêteté...). L'idée de départ paraissait pourtant évidente, mais c'était sans compter l'incohérence et l'absurdité implacable et reconnue de Presonus : tous ceux qui s'y sont essayés se sont cassés les dents. Et relatent leur mésaventure sur les sites idoines.
J'avais juste oublié de vérifier sur la toile avant d'acheter...
Divers
- Presonus FireStudio 2626 : Et me voilà, ici Domduf
- Presonus FP10 : Presonus Firepod