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TERMINAL
N'ayez pas peur du terminal!!C'est un outil très puissant, qui peut vous réveler certains potentiels de vos applications.
Avant propos: pour les histoires de droits, les commandes importantes pour le système nécessitent les privilèges de l'administrateur (genre éteindre), c'est ce qu'on appel: avoir les droits d'amin(istration), passer en root, super utilisateur.
Sous ubuntu c'est "sudo" avant la commande, et on vous demande votre mot de passe.
sudo "ma commande"
Sous debian (et autres distributions utilisant un vrai compte "root"=administrateur), il faut se loguer avec le compte 'root'
su root
ou
su -
On vous demande le mot de passe de l'administrateur, qui est différent de celui de votre compte habituel.
l'option (ou flag) --help
Utilisez sans craintes la commande --help à la fin du nom d'un logiciel peut etre très instructif.Donc dans un terminal, ça donne:
"nom du logiciel" --help
Ex avec JAMin:
jamin --help
Qui nous donne:
$ jamin --help jamin 0.97.14 (C) 2003-2005 J. Depner, S. Harris, J. O'Quin, R. Parker and P. Shirkey This is free software, and you are welcome to redistribute it under certain conditions; see the file COPYING for details. jamin : option invalide -- '-' jamin : option invalide -- 'e' Usage: jamin [-dFf:j:n:hprTtvVl:s:c:ig] [inport1 inport2 [outport1 outport2]] user options: -f file load session file on startup -h show this help -j name JACK server name -n name JACK client name -s freq set spectrum update frequency -c time crossfade time -r use example GTK resource file -p do not automatically connect JACK output ports -i Use IIR crossover instead of FFT -l limiter Use fast-lookahead limiter(0) or foo-limiter(1) -v verbose output (use -vv... for more detail) -V print JAMin version and quit developer options: -d dummy mode (don't connect to JACK) -F treat all errors as fatal -T print trace buffer -t don't start separate DSP thread -g show simple gui at startup
On vois donc pleins d'options particulières, certaines facile à comprendre comme -f pour lui dire quel fichier à charger (par ex pour configurer ladish ), d'autres beaucoup moins et réservées au développeurs ou bidouilleur avancé.
Les pages de manuels
Une autre commande d'aide très utile est man. Par exemple
man bash
vous donne le manuel de l'interpréteur de commande bash du terminal. C'est du lourd. Pour quelque chose de plus léger, vous pouvez essayer
man jamin
Comme vous le constatez, les pages de manuel donnent généralement plus de renseignements que l'option --help.
Les pages d'info
Certaines commandes ont leur documentation principale dans des pages d'info.info jamin
Dans ce cas, info a simplement repris la page de manuel de jamin. La commande info est très puissante, pour savoir comment naviguer dans ces pages, tapez 'h'. Pour fermer la fenêtre d'aide, tapez 'x', et pour lancer le tuteur, tapez 'H'. Pourr quitter 'q'.
Il est aussi possible de naviguer dans les pages d'info avec emacs:
emacs -f info
Arrêter/se déconnecter:
Ces commandes se réalise par racouris clavier, cliquer ou activez le terminal pour qu'elles fonctionnent.Lorsque qu'une commande est lancée est que vous souhaitez l’arrêter:
appuyez simultanément sur les touches:
Ctrl + C
Pour vous déconnecter:
Ctrl + D
Midnight Commander
Le Midnight Commander ou 'mc' est un gestionnaire de fenêtre pour la console. Son apparence rappelle le Norton Commander du temps des premiers PC et du DOS, mais il est capable d'utiliser toute la puissance de linux.Pour le lancer, tapez simplement 'mc' dans un terminal. Pour l'installer, installez simplement 'mc' avec le gestionnaire de programmes de votre distribution.
Il intègre un éditeur très simple à utiliser. Placez vous sur le fichier à éditez et tapez 'F4'. F2 pour sauvez, F3 pour sélectionner, F3 de nouveau pour finir de sélectionner, F5 pour copier, F6 pour déplacer, F8 pour supprimer et F10 pour sortir. Un jeu d'enfant.
Faire du bruit
Je ne vais pas appeler ceci de la musique:while true; do r=$(($RANDOM%1500)); xset b 100 $r 100; echo -e "\a$r"; sleep 0.1; done
Mettre ça dans un script
echo '#!/bin/sh' > bruit.sh
Cette commande envoie son argument (#!/bin/sh) dans le fichier bruit.sh. C'est le signe > qui dit à echo de sortir dans ce fichier au lieu de sur l'écran. Le fichier est créé.
Cette commande crée l'entête du fichier. Cette entête est utilisée par linux pour déterminer avec quel programme il doit interpréter ce script. Ainsi, nous n'avons pas besoin de taper 'sh bruit.sh' mais pourrons appeler le script directement.
echo 'while true; do r=$(($RANDOM%1500)); xset b 100 $r 100; echo -e "\a$r"; sleep 0.1; done' >> bruit.sh
Même principe qu'avant, mais j'utilise >> pour rediriger la sortie. Ainsi, au lieu de recréer le fichier en écrasant son contenu, une deuxième ligne est rajoutée.
Aussi, j'utilise des ' comme symboles de quote pour délimitez l'argument de la commande echo. Avec des guillemets ", le shell chercherait à interpréter les variables (les trucs après les signes $) et cela résulterait soit en une erreur et un échec de la commande, soit en un code erroné dans bruit.sh.
Il faut encore rendre ce script exécutable:
chmod +x bruit.sh
Et nous pouvons le lancer:
./bruit.sh
Le ./ sert à indiquer au système que bruit.sh est dans le répertoire courant. Sans cela, il le chercherait dans le chemin par défaut et il ne le trouverait pas.
Voilà, vous venez de faire votre premier script d'une ligne. C'est comme cela que j'ai commencé, et si ce script ne fait rien de bien utile (mis à part casser les oreilles...), il est possible de faire plein de chose avec des scripts aussi court, comme par exemple se rappeler sans avoir à s'en rappeler de la syntaxe d'une commande.
Mettre ça dans un alias
La commande alias permet de définir des alias. C'est une bonne alternative aux scripts d'une ligne.alias bruit='while true; do r=$(($RANDOM%1500)); xset b 100 $r 100; echo -e "\a$r"; sleep 0.1; done'
Maintenant, nous pouvons appeler ce script avec la commande 'bruit'.
Pour rendre un alias permanent, il faut le rajouter dans le fichier ~/.bashrc
TUER (kill)
Quoi? Et oui, quand un truc foire, un programme, un processus qui se met à bloquer, et ben on le bute, ou on le tue ('kill' en anglais).Vous engagez votre responsabilité en faisant cela, faites attention.
Plusieurs méthodes:
Killall "nom du processus" ou "touche tab"
Tuer jack
killall -KILL jackdbus
tuer ladish
killall -KILL jackdbus ladishd ladiconfd
Et pour ne pas se prendre la tête, collez tout ça directement dans petit script que vous nommerez par exemple "kill_jackd".
#!/bin/bash killall -KILL jackdbus jackd ladishd ladiconfd
Copiez ce script en root
cp kill_jackd /usr/bin cd /usr/bin chmod +x kill_jackd
Il suffira d'appeler le script via la commande "kill_jackd" ou bien même ce faire un petit raccourci sur un panel ...
Version bien bourine, s'il bouge encore, gémis ou pire ressuscite!
sudo killall -9 a2jmidid ; killall -9 ladishd ; killall -9 ladiconfd ; killall -9 jmcore ; killall -9 jackd ; killall -9 jackdbus
Bureau figé
Bon si comme moi vous êtes adapte du diy sauvage le genre de distribution qui tourne en stable/sid/stretch plus noyaux rt et carte gui ATI ect ... il peut arrivé que le bureau se fige
Je me suis créer un lanceur directement sur mon tableau de bord :
nom: Recharger le bureau*
commande: xfdesktop --reload (pour xfce) et en icon question d'avoir un bouton sympa j'ai mis view-refresh.
Quand mon bureau se fige genre plus d'explorateur fichier ou menu qui ne répond pas je clic sur mon lanceur et j’attends que ça vienne....