[IRRESOLU]qq un utilise-t-il l'ordi à l'apprentissage de la musique instrumentale?
bonjour
pour atteindre la perfection en musique instrumentale, un contrôle hyper-performant et impartial des objectifs atteints est capital. mon père, un as en solfège, pensait même, totalement incontournable. ayant vécu en Afrique où la musique est quelque chose de plus spontané, je n'étais pas totalement d'accord avec son jugement: De tels musiciens sont aussi de grands musiciens, même s'ils n'ont jamais fait de solfège. Mais chez nous, il est préférable de s'en tenir aux méthodes éprouvées: le conservatoire, du solfège, un bon maître, et, qu'on soit musicien ou non, suivre les progrès de sa progéniture et s'y intéresser.
facile à dire mais pas toujours facile à réaliser. j'habite actuellement dans une ville de 250 000 habitants. initialement, elle avait 2 opéras, oui, 2 opéras, et une grande salle de concert en plus. et 3 librairies de publications musicales (partitions, méthodes, disques, à l'époque, et CD's). Y-a plus de nos jours. un opéra avec un orchestre professionnel à plein temps subsiste, commun à une ville pas très éloigné qui a aussi un opéra. les deux établissements ne fonctionnent donc eux qu'à mi-temps ou donnent des spectacles avec de petits ensembles, et des hôtes venant d'ailleurs, et les musiciens vivent depuis 15 à 20 ans avec le soucis d'une suppression possible de leur orchestre par fusion avec un autre orchestre régional mais bien éloigné, lui, ce qui aurait des conséquences très graves sur la vie familiale.
une telle ville était idéale pour la formation musicale de base. 100 musiciens professionnels d'un coup dont une partie non négligeable intéressée à donner des cours etc. notre conservatoire municipal est une grande maison, avec plus de 5000 inscriptions, qui emploie plus de 100 profs rien que pour le piano!
mais comment fait-on quand on habite en brousse (je parlais d'Afrique, pas par hasard!) et que les parents, mon cas, ne sont pas du tout musiciens?
pire, pendant quelques années, j'ai vécu chez les parents de mon père et avait pris des cours de violon. mon grand-père a exigé que j'arrête tellement celà le dérangeait... il n'avait pas la patience voulue...
je m'imagine qu'avec un violon silencieux et un suivi à l'ordinateur, cela se serait passé différemment.
je suis maintenant âgé, ai suivi ma propre progéniture. l'un de mes enfants est médecin, un autre est diplômé des beaux-arts et enseignant en lycée, et l'autre.. et bien musicien professionnel sous contrat à durée indéterminé dans la fonction publique d'un pays européen grand amateur de musique, et, sauf faute très grave, a donc un emploi à vie. son partenaire est musicien de formation, ayant échoué au niveau de la musique professionnelle, et aux quand même très hautes ambitions de musique d'amateurs ou d'étudiants en cours de formation. la vie est un cycle, et c'est maintenant la prochaine génération qui m'intéresse: mes petits-enfants et leurs cousins arriveront-ils à pratiquer la musique. c'est une question sensible vu que ma femme est de milieu rural, où il est très difficile de faire apprendre la musique aux enfants. les cousins de mes enfants ont échoué, et le succès était exclu ou aurait tenu au miracle. et cela n'aurait pas été le cas, si on disposait en musique des moyens équivalents à ceux disponibles au niveau des langues étrangères et qui permettent un suivi extrêmement rigoureux des performances réelles.
est-ce possible à notre époque sur ordinateur avec des systèmes libres?
pour atteindre la perfection en musique instrumentale, un contrôle hyper-performant et impartial des objectifs atteints est capital. mon père, un as en solfège, pensait même, totalement incontournable. ayant vécu en Afrique où la musique est quelque chose de plus spontané, je n'étais pas totalement d'accord avec son jugement: De tels musiciens sont aussi de grands musiciens, même s'ils n'ont jamais fait de solfège. Mais chez nous, il est préférable de s'en tenir aux méthodes éprouvées: le conservatoire, du solfège, un bon maître, et, qu'on soit musicien ou non, suivre les progrès de sa progéniture et s'y intéresser.
facile à dire mais pas toujours facile à réaliser. j'habite actuellement dans une ville de 250 000 habitants. initialement, elle avait 2 opéras, oui, 2 opéras, et une grande salle de concert en plus. et 3 librairies de publications musicales (partitions, méthodes, disques, à l'époque, et CD's). Y-a plus de nos jours. un opéra avec un orchestre professionnel à plein temps subsiste, commun à une ville pas très éloigné qui a aussi un opéra. les deux établissements ne fonctionnent donc eux qu'à mi-temps ou donnent des spectacles avec de petits ensembles, et des hôtes venant d'ailleurs, et les musiciens vivent depuis 15 à 20 ans avec le soucis d'une suppression possible de leur orchestre par fusion avec un autre orchestre régional mais bien éloigné, lui, ce qui aurait des conséquences très graves sur la vie familiale.
une telle ville était idéale pour la formation musicale de base. 100 musiciens professionnels d'un coup dont une partie non négligeable intéressée à donner des cours etc. notre conservatoire municipal est une grande maison, avec plus de 5000 inscriptions, qui emploie plus de 100 profs rien que pour le piano!
mais comment fait-on quand on habite en brousse (je parlais d'Afrique, pas par hasard!) et que les parents, mon cas, ne sont pas du tout musiciens?
pire, pendant quelques années, j'ai vécu chez les parents de mon père et avait pris des cours de violon. mon grand-père a exigé que j'arrête tellement celà le dérangeait... il n'avait pas la patience voulue...
je m'imagine qu'avec un violon silencieux et un suivi à l'ordinateur, cela se serait passé différemment.
je suis maintenant âgé, ai suivi ma propre progéniture. l'un de mes enfants est médecin, un autre est diplômé des beaux-arts et enseignant en lycée, et l'autre.. et bien musicien professionnel sous contrat à durée indéterminé dans la fonction publique d'un pays européen grand amateur de musique, et, sauf faute très grave, a donc un emploi à vie. son partenaire est musicien de formation, ayant échoué au niveau de la musique professionnelle, et aux quand même très hautes ambitions de musique d'amateurs ou d'étudiants en cours de formation. la vie est un cycle, et c'est maintenant la prochaine génération qui m'intéresse: mes petits-enfants et leurs cousins arriveront-ils à pratiquer la musique. c'est une question sensible vu que ma femme est de milieu rural, où il est très difficile de faire apprendre la musique aux enfants. les cousins de mes enfants ont échoué, et le succès était exclu ou aurait tenu au miracle. et cela n'aurait pas été le cas, si on disposait en musique des moyens équivalents à ceux disponibles au niveau des langues étrangères et qui permettent un suivi extrêmement rigoureux des performances réelles.
est-ce possible à notre époque sur ordinateur avec des systèmes libres?