Cette page présentera comment enregistrer une session avec Ardour.

Page en cours d'écriture
Table des matières
Enregistrer des musiciens avec Ardour
Je vais expliquer comment je procède pour mes sessions d’enregistrement. Je parle d’enregistrer des musiciens qui jouent d’un instrument, pas de musique générée par un ordinateur.Je vous passe les détails sur la façon de mettre à l’aise les musiciens, positionner vos micros, choisir la pièce, il y a de très bonnes infos sur internet.
Je préciserai toutefois que je vous recommande d’enregistrer sur base du métronome d’Ardour, cela rend les correctifs au mixage plus simple (enregistrement séparés des musiciens d’un groupe pour éviter les repisses, prendre le refrain d’une prise et le couplet d’une autre …).
Prérequis
Je n’expliquerai pas comment enregistrer une piste avec Ardour, mais d’autres concepts sont importants à maîtriser dans Ardour. Il faut lire le manuel et s’entrainer sur des prises simples
Les sessions et les clichés (snapshots

https://manual.ardour.org/working-with-sessions/snapshots/


Les listes de lectures (playlist

https://manual.ardour.org/working-with-playlists/


Les prises et les couches (takes et layering

https://manual.ardour.org/working-with-tracks/controlling-track-appearance/layering-display/


L’enregistreur (recorder

https://manual.ardour.org/recording/the-recorder/

Préparer la maquette
Si vous enregistrez séparément les musiciens d’un groupe, ils doivent avoir une référence commune lors de leurs prises individuelles. Pour cela, vous pouvez faire une première prise (maquette) ou tout le monde joue ensemble, calée sur le métronome d’Ardour. Je vous conseille d’enregistrer en multi-pistes chaque musicien. Vous aurez de la repisse de partout, mais ça n’a pas d’importance, toutes les pistes seront au final remplacées pour les prises individuelles.
Après cette prise,faites un mix grossier du morceau que vous exporterez dans un fichier wav stéréo, ça peux toujours servir pour écouter le morceau sans ouvrir Ardour.
Préparer sa session
Il faut commencer par connaitre ce qu’on va avoir à enregistrer (type d’instruments, nombre et type de micros …), ainsi que le matériel qu’on va utiliser (interface audio, micros, boîtiers DI, …).
Je déconseille fortement d’utiliser Ardour pour le monitoring. Ardour ne doit servir que d’enregistreur multi-pistes (pour éviter tout problème de latence, surcharge CPU, xruns …), et de lecteur pour la musique de référence.
Dans Ardour, on crée autant de pistes qu’on l’on a de micros à enregistrer, que l’on nomme de façon explicite.
Dans Ardour, on crée autant de pistes destinées à jouer les pistes de la maquette (si vous enregistrez séparément les membres du groupe, une piste par enregistrement de la référence)
On connecte évidement les micros aux entrées de sa carte son (et on note quel micro est relié à quelle entrée)
On démarre sa carte son, ainsi que JACK, puis Ardour
On relie ensuite numériquement les entrées de l’interface aux pistes d’entrée d’Ardour. Vous avez le choix entre mode graphique avec QjackCtl, la fenêtre « connexions audio » d’Ardour, ou le menu de chaque piste dans Ardour.
On relie les sorties master et métronome d’Ardour sur une sortie de la carte son (pour mettre dans les oreilles du musicien).
On enregistre la session Ardour sous forme de modèle (template

Vous pouvez aussi utiliser un gestionnaire de session, tel que RaySession (pas indispensable, mais peut être pratique)
Gérer ses prises
Je vous recommande d’utiliser la vue « enregistrement » d’Ardour, elle est faite pour ça.
On arme ses pistes, on arme l’enregistrement, et on clique sur le bouton de lecture.
C’est simple non ?
Sauf que la prise ne convient jamais au musicien du premier coup, il faut refaire en espérant faire mieux, ou bien on passe à un autre morceau …
Sans un minimum d’organisation, ça va vite devenir ingérable un fois qu’on va devoir mixer.
Quelques règles simples :
- On enclenche « retour auto » dans Ardour
- Quand on change de morceau, on fait un cliché (snapshot
) et on démarre une nouvelle session
- Entre chaque prise d’un même morceau, on crée une nouvelle playlist
(bouton « nouvelle liste de lecture), qu’on nomme de façon explicite
- Si une prise est visiblement ratée, on l’efface avec le bouton « ne pas conserver la nouvelle prise »
- On sauvegarde entre chaque prise (ctrl + S)
- On note le tempo de chaque morceau
Et si vous y pensez, avant d'éteindre les machines en fin de session, transférez les fichiers sur un disque dur externe (ou mémoire USB de grande capacité). Ce n'est pas le moment de faire dépendre tout ce labeur de le fiabilité d'un simple ordinateur.
Après la séance
De retour sur la machine de mixage, il va falloir trier toutes les prises.
Voici ma méthode de travail. Je ne réutilise pas directement les sessions Ardour utilisées à la prise, je transfère les fichiers .vaw dans une session de mix (avec un modèle spécifique)
Pour cela, j’ouvre le fichier « audiofiles » qui contient tous les fichiers .wav, et je les trie par date.
Je crée un dossier par prise (prise 1, prise 2, prise 3 …), et je met dedans toutes les pistes qui ont la même date de modification (elles correspondent toutes à la même prise)
L’étape suivante est de savoir à quoi correspond chaque prise.
Si vous avez pris des notes manuscrites lors de la séance de prise, vous devriez vous y retrouver.
Personnellement, j’utilise une autre méthode.
J’ouvre la session d’enregistrement dans Ardour, et je parcours les clichés et les listes (que j’ai nommé de façon explicite). Je regarde le nom de la région (il se trouve tout au début de la région), et je sais donc à quoi correspond chaque prise, je peux donc renommer mes répertoires de façon explicite (chansonX_priseX). Et j’en profite pour vérifier que j’ai bien noté le tempo).
Si vous avez oubliez de changez de playlist à la prise, il vous aller dans le menu "couches" et choisir "superposé" (au lieu de "empilées")
manuel Ardour


Bon mix !
Liens et commentaires
Venez en discuter sur ce lien.