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7 - Autres sujets : le nimp'


Votre avis sur le business de la musique

Bonjour de bon matin.

J'aimerais votre avis sur le business de la musique, sachant que aujourd'hui quasiment tout est disponible en ligne et écoutable gratuitement grâce à notre ami YouTube, est-il encore pertinent vu le peu d'argent que cela fait rentrer d'enregistrer ses musiques auprès d'un organisme de droit d'auteur point la musique doit-elle être libre et gratuite comme les notre ami le pingouin ou doit-on rester dans le schéma que l'on connaît si bien avec enregistrement de musique et musique payante.

Musicalement.
France
amelinux écrit:
grâce à notre ami YouTube


C'est un ami très intéressé quand même !

amelinux écrit:
la musique doit-elle être libre et gratuite


libre et gratuit, c'est pas la même chose ! Il existe pléthore de licences, je te renvoie à de la doc sur la question, par exemple ici: https://legismusic.com/fr/quest-ce-musique-libre-de-droits/

Il est bien évident qu'avec la musique "dématérialisée", les revenus liés à la musique enregistrée sont moindres, et on peut considérer d'un point de vue militant qu'il n'y a pas de raisons de limiter les écoutes, surtout si on considère que les albums servent surtout à amener du monde aux concerts. Par contre, il faut bien avoir conscience des freins que cela implique dans le monde capitaliste tel qu'il existe. Par exemple, il me semble qu'il n'est pas possible d'être référencé chez deezer ou spotify avec de la musique en licence libre (je n'en suis pas sûr). Dans tous les cas, cela veut dire que l'argent récolté par les abonnements ira à d'autres, ce qui convenons le, est injuste. Pareil pour la SACEM qui récolte masse de recettes sans déclaration de morceaux spécifiques (dont une bonne part mal justifiée), et qui sont redistribuées au prorata des parts touchées par les ayants droits habituels. Pour schématiser et avec un regard un peu chafouin, on peut se dire que déposer une licence libre sur sa musique permet d'enrichir des gens qui n'en ont vraiment pas besoin. Bien sûr, le problème ici, c'est bien la façon dont les choses fonctionnent, si on veut que le monde change, il faut développer les alternatives. Si ça se trouve dans 10 ans, une bonne partie des festivals n'acceptera plus de payer de SACEM et n'engagera que des artistes sous licence libre, on a le droit de rêver, c'est même fortement conseillé 😉 !

En fait c'est une question super compliquée qui met en cause comment les artistes sont rémunérées. Ici pour la musique, je donne l'exemple des concerts comme moyen de rémunération, mais on peut considérer que ce sont deux métiers différents (studio/scène). Si on pose la même question pour le cinéma, je serais curieux de savoir comment sont rémunérés les œuvres cinématographiques sous licence libre, ça me paraît pas évident du tout.
À mon humble avis, le mieux serait que chacun dispose d'un salaire inconditionnel suffisant pour vivre, ce qui ne se fera pas avant la prochaine révolution.

Bref, à mon avis, ça dépend où tu places ton curseur idéologique, et il arrive que tu n'aies pas le choix d'avoir un pied dans le système pour exister.
Hello,

j'ai un petit souci, je n'arrive pas a publié une réponse qui fais plus d'une ligne.
France
amelinux écrit:
Hello,

j'ai un petit souci, je n'arrive pas a publié une réponse qui fais plus d'une ligne.


Bizarre car tu viens d'en publier une qui fait 3 lignes.


houston4444 écrit:
surtout si on considère que les albums servent surtout à amener du monde aux concerts.


+1 Mon point de vue est que la musique est un art vivant qui se doit d'être joué devant un public.
France
amelinux, c'est étrange, j'ai eu ta réponse longue dans le mail de la notification, mais ici rien. Tu l'aurais supprimée ?
J'ai pas supprimer mais édité le message car ils paasais bien en aperçu mais pas en publié ?

Celui-ci que j'ai posté hier ne faisait qu'une ligne sur mon écran on vas voir se la ça passe.
La rémunération des artistes est un vaste sujet, très complexe.
En 1848, la réponse à ce problème fut la création de la SACEM. La SACEM a surtout la réputation de rémunérer les intermédiaires au lieu des auteurs/interprètes mais c'est un autre débat.
Pour moi le principe de la SACEM n'est plus adapté à la distribution numérique de la musique, pas plus que les DRM d'ailleurs. Je ne vois pas de solution. La diffusion numérique est tellement simple que je ne vois pas comment la réguler. On parle de youtube music, mais la qualité du son n'est pas terrible. Après tout, pour écouter avec un téléphone portable, c'est bien suffisant. C'est u autre débat à ouvrir, le nivellement par le bas 😊

Il y a clairement plus d'artiste qui méritent à être connu que de places au soleil, c'est bien ça le problème. Maison de disque, radio, tout fonctionne par copinage, inutile de s'imaginer faire fortune (ou simplement vivre) sur base uniquement de son talent.
Perso, je ne compte pas sur la musique pour vivre, c'est plutôt un loisir qui me coûte de l'argent, mon seul salaire est le plaisir de voir les gens s'amuser lors des concerts.
France
Il y a clairement plus d'artiste qui méritent à être connu que de places au soleil, c'est bien ça le problème


Un autre point de vue est que les politiques d'accès à la pratique musicale ont vraiment fonctionné. Les avantages des défauts sont les défauts des avantages...
Salut à tous!
pour avoir fréquenté quelques musiciens vivants de leur musique (lorsque moi-même je tentait de vivre du spectacle en qualité de technicien), il me semble que lesdits artistes vivaient avant tout grâce aux "piges", c'est-à-dire des contrats de prestations dans les différents milieux du spectacle, mais très peu des revenus de droits d'auteur...

Je pense que pour la grande majorité des musiciens pros, c'est dans ce sens que cela fonctionne :
- beauuuuuucoup de travail et de temps de préparation/composition/pratique instrumentale... non rémunéré,
- des prestations de spectacles, musiciens de studio, commandes... constituant les contrats "intermittents du spectacle" qui rémunèrent à peu près décemment à partir du moment où ils sont suffisants pour avoir le fameux statut!

Pour une petite poignée d'entre eux, les revenus de droits d'auteur sont un "petit plus". Ceux qui en touchent beaucoup représentent une toute petite minorité, et ça date de bien avant la musique "dématérialisée"...

Bref, à mon sens, pour vivre de sa musique, il faut surtout et comme dans la plupart des métiers bosser énormément, qui plus est dans des conditions souvent précaires (déplacement incessants, vie de famille compliquée, stress de ne pas "faire ses heures" pour s'assurer les indemnités lors des périodes creuses...).
France

olinuxx écrit:
+1 Mon point de vue est que la musique est un art vivant qui se doit d'être joué devant un public.


Je ne serais pas aussi catégorique. Bien sûr c'est une autre dimension, il y a même des tas d'artistes excellents sur scène et dont l'écoute sur disque est sans grand intérêt. Par contre, je pense aux Beatles qui ont fait la moitié de leur carrière en ne faisant plus de concerts, et pourtant leurs œuvres enregistrées valent le coup en soit.

piratebab écrit:
Pour moi le principe de la SACEM n'est plus adapté à la distribution numérique de la musique


Pour moi ce n'est pas le problème principal, à mon avis le problème majeur c'est l'idée mortifère selon laquelle des gens peuvent s'enrichir sans limite pour une bonne idée (en tout cas une idée qui plaît) qu'ils ont eu à un moment donné. Le fait que les ayant droits touchent encore des billes 70 ans après la mort de l'auteur me débecte particulièrement, ça favorise la rente pour le simple fait d'être bien né. Tout ça fait beaucoup d'argent récolté mais mal redistribué, ça rejoint complètement le problème des brevets, ou même des logiciels proprios. Bref, c'est une composante essentielle du capitalisme qu'il va bien falloir abolir tôt ou tard (plutôt tôt en fait 😉).
France
mimimoineau tu es dans le vrai ! Je l'ai moi même vécu. C'est clair que la rémunération principale d'un zicos pro en France, c'est l'indemnité d'intermittent (indemnité chômage en fait), ça représente les deux tiers, le tiers restant c'est les concerts.
La SACEM c'est un p'tit bonus, mais on sait jamais trop combien, faut pas compter dessus.

Le choix de se déclarer à la SACEM est un choix que je ne referais pas si c'était à refaire, pour diverses raisons:

  • Évidemment par choix idéologique, je n'avais pas la même culture politique, à l'époque où je l'ai fait ça me paraissait évident.
  • Ça coûte 150 balles !
  • Fabriquer des disques déclarés à la SDRM coûte deux fois plus cher ! Le coût de SDRM est équivalent au coup de fabrication. Évidemment tout ne revient pas à la source, c'est qu'ils ont des frais de fonctionnement dans leurs locaux à Neuilly et quelques frais de bouche 😉
  • Une fois le pied dedans, impossible de le sortir, il me semble que je n'ai même pas le droit de sortir des morceaux en licence libre.

Y a une question à laquelle je pense aussi c'est la question des reprises en concert, si tu ne joues que des morceaux sous licence libre et que l'organisateur du concert ne déclare pas la SACEM pour cette raison, ils peuvent l'aligner pour ta reprise de Cloclo !
France
C'est une évidence le droit d'auteur tel qu'il est devenu (brevet, logiciel, art etc etc...) est maintenant un frein à la créativité. L'inverse de ce qu'il était censé protéger initialement (soit disant).

Mais quand tu vois la coupe du monde de football 2022, ses tenants et ses aboutissants tu es bien en droit de te poser des questions. Qu'est ce qui est le plus grave l'ignorance ou indifférence ? C'est quoi ce bordel ? Pourquoi ce sont les plus pourris/salauds qui dirigent ?

Merdum des sacrés sujets pour le bac de philo !!!

Alors oui le choix du logiciel libre est clairement un pas pour l'abolition du système de corruption systématique jusqu'à la moelle. Oui fuck la SACEM, oui fuck la politique tel qu'elle est aujourd'hui, oui fuck à ces putains de marchands lobbyistes. Et je ne suis pas exhaustif.

Participer à Linux MAO n'est qu'un petit pas que tous ici nous avons fait. Il reste beaucoup de travail, et de dialogue pour avancer.
Bonjour les amis,

J'ai lue tout vos messages avec la plus grande attentionet je doit dire que je suis plutôt d'accord avec tout se qui a été dit.

Pour être franche d'un coté ça me fais vraiment peur, car je vois que tout comme moi vous sentez un malaise avec le système actuel ou du moins en partie et que je suppose que nous ne somme pas les seuls mais le fonctionnement de tout se micmac n’évolue d'un bit.

Mais d'un autre coté, vos réponse me rassure par ce que je ne suis pas seule a penser que le fonctionnement actuel n'est plus adapter.

Je sais donc maintenant comment orienté mon projet avec une certaine conviction que même si cela ne plairas pas a tous le monde, j'aurais quelques confrères et consœur qui me suivrons et voudrons peut être même participé. Et puis comme on dit, plaire a tout le monde c'est aussi plaire a n'importe qui 😂

Je ne dit pas que je vais déclenché une révolution, mais ça aura toujours le mérite d'avoir été fais.

Je reviendrais donc vous en dire plus sur se projet une fois qu'il serra un peut plus aboutie pour vous le présenté si cela est possible bien sur.

Merci a vous pour le temps que vous avez consacrer à mon sujet et pour les réponses précieuse qu'a mon avis je ne pouvais trouver qu'ici, au prés de camarades musiciens qui connaisse aussi bien le monde de la musique que le monde du libre.
Hello les amis.

Tout d'abord je vous souhaite a tous une très belle et heureuse année 2023.

Je repasse par ici vous demander votre avis sur le meme sujet.

J'ai complètement repenser mon projet, et je pensais mettre en ligne sur le site du projet des DJ Sets fais avec des musique libre de droits de chez epidemicsound et une vitrine pour les copains et les copines qui fond de la musique libre de droit, soit avec un lien de téléchargement direct des musiques pour ceux qui souhaite distribué leurs musique gratuitement, soit un lien vers le shop ou leurs musiques sont en vente.

Et j'aurai mis un lien vers un tipeee pour se qui souhaitais soutenir le projet.

En faisais quelques recherches pour m'assurer de la légalité de mon projet je suis tombé sur une page sur le site de la SPRE (le cauchemars continue)

Je diffuse de la musique “libre de droits” SACEM, dois-je payer la SPRE ?

Oui, le fait que les titres que vous diffusez ne figurent pas au répertoire de la SACEM (parce que les auteurs et compositeurs des œuvres interprétées n’en sont pas membres) ne vous dispense pas de régler la rémunération équitable facturée par la SPRE et destinée aux producteurs phonographiques et artistes-interprètes.

La rémunération équitable est due en raison de la diffusion d’un phonogramme quelle que soit l’œuvre enregistrée.


Mes propos vont peut être être exagérer, mais ca remet mon projet en question une fois de plus.
J'ai l'impressionism que même si je souhaite diffuser dans la légalité Ma Musique Perso Lire De Droit, je doit quand mème passer a la caisse.

Quand pensez vous les amis
Bonjour tout le monde,

Je repasse par ici pour savoir si vous pouvez m’éclairer à nouveau.

Comme je le dit dans mon dernier message ici, j'ai vue que même pour diffuser de la musique libre sur le net il faux passer a la caisse au prêt de la SECAM & CO.

Je faisais des recherche par curiosité et je vois que pour presser des CDs ou des vinyls de musiques libre de droit il faut passer a la caisse avec la SDRM.

Faut il donc payer un droit de reproduction pour de la musique libre ?
@amelinux Je vais fouiller le sujet parce que ça me paraît anormal au niveau du droit, mais d'un autre côté ce ne serait pas très étonnant
Je remonte un peu le topic parce-que ça me semble absolument fondamental, surtout compte tenu des différents avis exprimés plus haut. Le système des droits d'auteurs est une nébuleuse et les artistes, quand ils n'ignorent pas simplement l'existence des licences libres, sont généralement très peu sensibilisés aux démarches qui correspondent à leur utilisation, ainsi qu'aux enjeux idéologiques, financiers et politiques qui y sont liés.

Il y a un grooos travail de communication, mais aussi de réflexion et d'invention pour la construction des alternatives. Il a bien fallu inventer les licences libres, rien n'empêche de les faire évoluer collectivement. Cela mériterait je pense une partie du site dédiée à ça, dans la doc ou dans le forum.

amelinux écrit:
Comme je le dit dans mon dernier message ici, j'ai vue que même pour diffuser de la musique libre sur le net il faux passer a la caisse au prêt de la SECAM & CO.

Je faisais des recherche par curiosité et je vois que pour presser des CDs ou des vinyls de musiques libre de droit il faut passer a la caisse avec la SDRM.


Quelques éléments de réponse après une rapide recherche sur le forum de musique-libre.org :

explicite écrit:
normalement, dans ce cas, il n'y a en effet rien à payer. A moins qu'il ne s'agisse de reprises.

Toute duplication de cd-audio nécessite une autorisation sdrm, toutefois vous n'étes pas obligés de figurer à la sacem pour en faire la demande, celle-ci est gratuite si vous étes créateur de vos morceaux ou s'ils sont dans le domaine public.
Source : https://www.mycdfactory.fr/fr/content/8-sacem-sdrm


aisyk écrit:
Le paiement doit se faire si :
Les auteurs sont inscrits à la Sacem.
Les œuvres sont des reprises de sociétaires Sacem.

Sinon, effectivement, la SDRM envoie un "bon pour pressage" avec 0€ indiqué dessus.
Tout plein d'informations sur les articles de la documentation !
http://musique-libre.org/doc/?s=sdrm


D'une manière générale la documentation de l'association musique libre.org est une source d'informations incontournable quand il s'agit de la production musicale sous licence libre.
France
Sasaki écrit:
Cela mériterait je pense une partie du site dédiée à ça, dans la doc ou dans le forum.


Nous avons ceci sur le site : diffusion libre.
Ah j'étais passé à côté de cette page, merci olinuxx. Elle contient quelques informations importantes, mais mériterait je pense d'être étoffée avec quelques infos légales et partages d'expériences. Je mets ça dans ma todo list 😉
France
😎