Historique: Mastering - Régler ses niveaux au XXe siècle
Aperçu de cette version: 5
note
Cette page est une traduction de la première partie d'un article de Bob Catz sur le mastering.
Certains seront tentés de passer directement à la deuxième partie, ce que je déconseille. Le XXe siècle a vu le développement des techniques analogiques du son, puis, dans son dernier tiers, l'apparition des techniques digitales du son. Cependant, même avec le digital, nous retrouvons des parties analogiques dans les convertisseurs, les amplis, les microphones, les haut-parleurs, etc. Il est donc avantageux, pour maîtriser le mastering, de commencer par faire connaissance avec les concepts du XXe siècle.
attention
Page en cours d'écriture
Table des matières
Partie I~hs~: Le 20e siècle face aux pics
Saturations, niveaux et headroom, comment tirer le meilleur parti de votre équipement
NDT~hs~: headroom se traduit en français par marge, un terme général qui ne signifie pas grand chose dans le contexte du mastering. Je vais donc utiliser le terme anglais, beaucoup plus précis. En analogique, le rapport signal/bruit exprime le rapport en dB entre le bruit propre d'un équipement et un signal continu spécifié (1 kHz sinus, bruit blanc, etc.) et dont le niveau donné par ce rapport correspond au signal maximum que l'équipement est capable de traité avec un taux de distorsion spécifié. En version courte, c'est le rapport entre le signal maximum et le bruit.
NDT~hs~: Avec la technique digitale, quand nous avons atteint le niveau maximum, tous les bits sont à 1 et nous ne pouvons pas aller plus haut. Il n'y a donc pas de headroom. Avec la technique digitale, des pics du signal plus élevés que le niveau maximum d'un signal continu peuvent être traités pendant un certain temps (très court). La capacité d'un équipement à traiter ces pics de façon convenable (avec un taux de distorsion spécifié) s'appelle le headroom. Par exemple, les hauts parleurs d'enceintes comme les Altec Voix du théâtre sont donnés pour 100 WRMS (100 W de puissance RMS) et 1000W en pointe pendant 1 ms. Ne chercher pas aujourd'hui de haut-parleurs capables d'encaisser de telles pointes, plus personne n'en fabrique. Pour les enregistreurs analogiques, l'appréciation du headroom acceptable se faisait en pratique à l'oreille... pour chaque type de sons, on faisait une série d'enregistrements avec des niveaux d'entrée différents et on écoutait ce que cela donnait.