Introduction

        Devant la quantité de greffons accessibles depuis Ardour on est en mesure de se demander si c'est bien utile d'avoir autant de greffons d'une part et d'autre part est ce que la qualité de ces greffons est au rendez-vous.
        Maintenant que les greffons audio sous Linux ont tendance à se proffessionnaliser que ce soit de la qualité de travail sur un signal audio que sur leurs interfaces graphiques qui petit à petit il faut le dire mettent hors course les grands nom de l'industrie pour le plus grand plasir des utilisateurs linux.
        Ce présent tuto va donc se focaliser sur les greffons qui "donnent envie de s'en servir".
On mettera tout de même en avant certain greffons qui même si leur interface semble désuète n'empêche pas moins que la fonction pour laquel ils ont été conçus reste tout à fait honnorable.
        On va partir du principe que dans ardour on ne peux pas tester tous les greffons ça serait trop long. Donc le but est de se choisir des outils, puis de cacher ceux dont on a peu de chance de ce servir sauf pour les cas de figure particullier.
Ainsi on accèdera à l'essentiel depuis Ardour.
        Si par exemple vous faite de l'électro la palette d'outils ne sera pas la même que si vous faites des prises accoustiques ou bien des prises avec micros devant un ampli marshall ou prise d'ambiance ...
        Certains greffons cité sont classés "propriétaires" mais on en parlera tout de même car la qualité est rendez vous. Par la même occasion si leur utilisation pouvait succiter des vocations à la création de versions libres , pourquoi pas.

Petite Parabole :

        Il y a plusieurs façons de voir et de choisir son outillage.
Exemple :
        En mécanique on peut possèder 15 clés de 10 mais si elles ripent dès que l'on force un peu de dessus il y a de fortes chances qu'elle se bouzille à l'intérieur et à force de riper, votre écrou finira par s'user et du même coup il vous faudra trouver une autre alternative pour le défaire. Pour peu que le dit écrou soit inaccessible alors la tache risque d'être ardue.
Alors que si nous avons une clé de 10 de bonne qualité il y a moins de risque à "foirer" les pans de votre écrou.
Donc gain de temps, économie d'energie et aussi d'argent. Cette image est valable dans tous les domaines.

Comment choisir ?

Bonne question!
On dit qu'un greffon est un effet mais c'est faux .
Une reverbe est un effet c'est vrai.
Un compresseur n'est pas un effet il est un outils de traitement du signal audio , et plus particulièrement il s'agit du traitement de la dynamique.
Il n'y a pas de greffon pour le mastering ou pour le mixage.
Il y a des greffons qui se prêteront mieux que d'autres à certaines applications.
Il y a des greffons qui "travailleront" mieux que d'autres.
Il y a des greffons que l'on peut classifier de très mauvais car induisant une dégradation flagrante du signal.

Donc sans rentrer dans les détails technique car les greffons auxquels nous accédons sont le fruit d'années de recherche de calculs (mathématique) et de développement de personne assidues et désireuses de partager leur connaissances et savoir faire.

Les grandes branches

Nous allons pouvoir classifier les greffons en quelques grandes branches .
Le but est de ne pas "s'éparpiller devant la liste de greffons.

Le traitement de la dynamique

C'est la compression au sens (très) large et toutes les applications aussi diverses que variées.

Le traitement des fréquences

Certains compresseurs dont ...
Certains filtres...
Et tout ce que l'on peut trouver en matière de corrections sur les fréquences (cad) les egalisers de manière générale.

Le traitement spatial

Tout ce qui peut influer sur "l'espace sonore" .
tel...

Le traitement de hauteur et de temps

(timestretching ou pitch-chifter)
Une section un peu particulière qui consiste à changer la durée et la tonalité de l'échantillon.

Ensuite viennent les effets et leurs "sous-catégories"

Telles les Réverbérations
Les phasers , les trémolos , les Lo-FI,
Les chorus ,les delais, les échos, ect ... qui combinés entres eux pourront donner ce que l'on appelle des "Multi-effets".
Certain ont même la possibilité d'être piloté via le MIDI ce qui fait qu'il est possible de caller des modulation à la ligne de temps du séquenceur !

Ensuite viennent donc deux autres lignes

Celle qui va se prêter au mastering :

À ce niveau : exit les délays, autres reverbes ou effets en tous genres qui doivent être insérés à l'étape du mixage...

Celle qui se prête au mixage :

Là il s'agit uniquement de choix, de ingéniosité de la personne derrière sa console ou son clavier dans le cas d'une DAW telle Ardour

Liens et commentaires

Dites vous bien une chose :
Dans la musique il n'y a pas de norme préétablie hormis les standards imposés par l'industrie.
Ça vous laisse donc un champs d'action(s) infini!