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Historique: Optimiser ses disques durs

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Doc > Optimisations système > Les disques durs et hdparm
Article en cours d'écriture, merci de vos remarques et suggestions





Les disques durs récents sont tous à peu près suffisants pour faire de l'audio quand il s'agit d'un usage modéré. Cependant pour conjuguer basse latence, usage CPU et nombre de pistes élevé, on peut être amené à quelques exigences. Nous verrons aussi que les différents modes RAID sont à considérer.

Pour l'audio

Usage en bande passante

Une piste sous Ardour est enregistrée en 32 bit (bien qu'on puisse importer et lire des fichiers en 16 ou 24 bit). En 32 bit cela fait 4 octets pour chaque échantillon qu'il faut multiplier ensuite par la fréquence d'échantillonnage et par le nombre de pistes mono :

  • A 44100 khz: (4*44100)=176400 octets/s par piste, soit pour 10 pistes= 1,7mega/s

  • A 96000 khz: (4*96000)=384000 octets/s par piste, soit pour 10 pistes=3,8mega/s

Comme nous le verrons avec hdparm les disques dur actuels *semblent* largement au dessus en moyenne. Il faut toutefois pendre en compte les temps d'accès à cause de la contrainte temps-réel et aussi l'impact du système de fichiers.

Occupation CPU et réactivité

  • Le temps d'occupation du CPU provoquée par les opérations sur le disque se doit d'être minimal. Sinon une concurrence va se produire avec le reste du système. Plus on réduit la latence et l'on utilise de greffons (effets ou synthés virtuels) moins le CPU est libre pour traiter les accès disques et on risque à un moment donné d'avoir des Xruns.
  • Le disque doit avoir des temps d'accès assez bas sinon Ardour par exemple ne pourra pas répondre à la latence imposée par Jack. Or plus il y a de pistes plus les mouvements des têtes de lecture sont nombreux et plus il y a de temps perdu à chercher l'information. De plus les autres applications en chargeant ou sauvant leurs données peuvent provoquer des blocages intempestifs si le disque est trop lent.
  • Augmenter la latence permet d'atténuer jusqu'à un certain point les problèmes de xruns, à noter qu'il est possible d'utiliser le hardware monitoring dans Ardour si la carte le supporte (cf. Alsa_Matos ).



SCSI ou IDE


Il y a quelques années la technologie SCSI s'imposait d'emblé pour ceux qui voulait faire de l'enregistrement musical sur PC. Il y avait plusieurs raisons à cela. D'une part le SCSI a toujours été le choix des professionnels et donc les meilleurs modèles proposés par les fabricants étaient toujours les SCSI. Mais d'autres points faisaient la supériorité du SCSI : les interfaces SCSI étaient les seules à pouvoir bufferiser les accès disques et libérer le CPU. Aujourd'hui avec les nouveaux disques IDE en SATA, on retrouve certaines de ces fonctions. Malheureusement sous Linux le support en est embryonnaire, bref nous ne sommes pas au bout de nos peines. Pour cette raison le SCSI peut encore aujourd'hui se justifier, surtout si l'on possède déja une interface SCSI. Par contre les disques SCSI sont plus onéreux, mais en regardant les petites annonces, on verra que les professionnels se débarrassent de disques de petites capacités (36 GigaOctet). Ainsi on peut arriver à trouver de très bons disques 10000tr/m et même 15000tr/m pour un prix raisonnable.



Les critères des HD

La vitesse de rotation

La majorité des HD IDE sont en 7200 tr/m et on trouve actuellement une seule référence en 10000 tr/m, il s'agit des RAPTOR Western Digital. Pour des vitesses de rotation plus élevées il faut alors passer au SCSI. Le SCSI est vraiment un cran au dessus, tous les modèles sont au moins en 10000 tr/m depuis des années ! Et il existe un choix de modèles en 15000 tr/m (très onéreux aussi ❗.
Il est sûr que la vitesse de rotation influe sur les temps d'accès et le débit d'une manière générale.

Les temps d'accès

Ils sont fortement liés à la vitesse de rotation mais aussi à la densité des plateaux. Il y a différents temps donnés dans les documentations de disques durs:
  • Temps d'accès moyen (Average seek): En millisecondes. Supérieur à 10ms, c'est très mauvais. En général, de l'ordre de 7 à 8ms sur les 10000 tr/m, 13 à 15 ms sur les 7200 tr/mn.
  • Temps d'accès de piste à piste (Track-To-Track Seek) En millisecondes. Il est de l'ordre d'1ms sur les bons disques, mais peut-être inférieur.
  • Temps d'attente moyen (Average Latency): En général de l'ordre de 4ms.

Le cache

Le cache est une mémoire RAM stoquant les données déjà lues ou à écrire, plus est important plus le HD peut renvoyer à l'ordinateur le signal que l'opération à été effectuée vite. Aujourd'hui il serait dommage de ne pas prendre un disque avec au moins 8 méga de RAM cache et on trouve même des disques avec 16 méga pour à peine plus cher, et les 16 méga en question ont un impact léger mais non négligeable dans les tests. Certes le cache ne peut vraiment aider dans le cas des DAW qui requièrent des accès séquentiels. Mais il se peut qu'il ait tout de même un effet d'amortisseur qui peut avoir une influence sur le taux d'occupation du CPU.

Les fonctions de files (queuing)

Re-voilà la fonction à l'origine privilège du SCSI. Concernant l'IDE, le TCQ Tagged Command Queuing est malheureusement quasiment pas supporté sous Linux, mais ce n'est pas grave car son successeur le Native Command Queuing l'est, du moins si l'on choisit la bonne interface 😉 A noter que le NCQ est disponible uniquement avec les disques SATA récents. En fait il y a deux types de SATA, le tout premier n'est juste qu'une augmentation théorique du débit et une liaison série ce qui n'apporte absolument rien en pratique. Le SATA v2, incorpore un nombre de fonctions supplémentaires comme le NCQ et certaines instructions libérant le CPU, mais le problème est que tout cela est très théorique sous Linux. 😊
En SCSI, le support du queuing est généralement intégré depuis une éternité dans les pilotes des interfaces proposés avec le noyau (cf les Howto sur le SCSI).

L'interface et son débit

Pour ce qui est de l'IDE, les débits n'ont cessé d'être revu à la hausse et en général ce n'est pas un soucis car les disques n'arrivent même pas à les atteindre. Cependant si on choisi une solution RAID cette remarque a tendance à ne plus être valable. Sur les disques SATA on trouve deux normes, une à 150 MB/s et une a 300 mb/s ce qui même en RAID devrait suffire (?) 😊 Outre le débit de l'interface, au delà de 133 MB/s il faut se soucier aussi du port (PCI 32bit/34 PCI-X) qui peut limiter aussi. En SCSI les débit sont 40MB/s en UW, 80MB/s en UW2, 160MB/s en U160 et 320MB/s en U320 😊

Le bruit, fiabilité et la garantie

De petits facteurs que l'on néglige trop souvent.. La fiabilité des disques IDE est à peu près égale, le vrai problème étant l'usage que l'on en fait. Les IDE sont conçus pour des usages de bureautique et les SCSI pour des serveurs qui tournent 24h/24h. En conséquence les SCSI doivent en théorie être plus robuste (et le sont en pratique), et c'est aussi une des raisons de leur prix plus élevé.
Pour le bruit, tout les disques récents sont assez silencieux. Les disques SCSI 10000 ou 15000 tpm sont probablement plus bruyants. Il y a le sifflement du à la rotation et le bruit de "grattage" lors des accès. La mesure est parfois exprimée en bel sur les documentations, il faut donc la multiplier par 10 pour l'équivalent en décibel.

En fait dans notre cas on peut-être amené à déconnecter les dispositifs de gestion du bruit pour gagner en performances. Si le bruit est trop génant et risque de trop s'entendre, par exemple pendant l'enregistrement, alors il existe des solutions comme des boitiers isolants (mais accumulant aussi la chaleur et couteux par ailleurs).

Pour la garantie, vaut mieux choisir 3 ans mininum (ce qui est souvent le cas). Les disques HS sont souvent remplacés par le SAV plutôt que réparé, donc il vaut mieux avoir des backups si l'on veut conserver les données.

Support du SATA sous Linux

La page http://linuxmafia.com/faq/Hardware/sata.html liste les interfaces reconnues pour le kernel 2.6 On constate que peu d'interface ont le NCQ supporté ce qui est quand même décevant. Peut-etre les nouvelles cartes contrôleurs Promise TX2+ ? De plus il semble que les fonctions intéressantes soient un peu en béta et qu'il faille compiler soit même le kernel pour les obtenir. Bref ça n'est pas trop engageant.



Le RAID

Non ce n'est pas un produit pour éradiquer les bugs sur votre disque dur 😊
RAID signifie Redundant Array of Independent (or Inexpensive) Disk. Voir article wikipedia.

Les modes

Il existe plusieurs modes ayant comme but soit les performances soit la redondance. Les plus courants sont:
  • le RAID0 : solution d'augmentation de débit en répartissant les accès sur 2 disques.
  • le RAID1 : solution de redondance, 2 disques sont utilisés en miroir, si l'un lache l'autre permet de récupérer l'intégralité des données

Pour ce qui nous concerne le RAID1 n'est pas stratégique vu que nous pouvons sauvegarder posément les données à tout moment. C'est donc le RAID0 qui nous intéresse et en pratique il donne environ 80% de bande passante en plus. Son gros problème est bien sûr sa vulnérabilité. Les données étant dispatchées sur 2 disques, les risques de corruption du système de fichiers en cas de crash augmentent et si un des disques lache il n'y a pas moyen de récupérer l'ensemble des données. La parade est alors de combiner le RAID0 et le RAID1, ce qui demande alors 4 disques ! 😊 A noter aussi que le RAID0 ne diminue pas les temps d'accès bruts.
Les contrôleurs RAID intègrent aussi un microprocesseur qui gère les accès et vient d'autant alléger la charge CPU, ce qui est bien un des buts recherchés. Les grosses cartes RAID incorporent souvent une barrette de RAM, constituant un cache supplémentaire. Malheureusement tout n'est pas aussi idyllique.

HardRAID, SoftRAID et FakeRAID

Le HardRAID devrait s'appeler RAID tout court mais il faut faire des distinctions en particulier avec le FakeRAID (un terme inventé pour l'occasion). C'est en effet encore une grosse déception avec les discs ATA, le RAID des cartes contrôleurs que l'on trouve sont généralement de "fausses" cartes RAID, où le BIOS sert juste d'interface basique avec l'OS et n'implémentent pas vraiment le protocole RAID et le pire est que Linux les supporte très mal, car les programmeurs n'ont pas accès au code propriétaire contenu dans ce BIOS. Bref cela explique la différence de prix entre une carte RAID à 30 Euros et les autres à 200 Euros 😊 Il est déprimant de lire sur le web que ces fausses cartes ne donneront même pas de meilleures performances que le SoftRaid, et en fait souvent plutôt des ennuis d'installation et des problèmes de compatibilité.

Les SoftRAID quand à lui est une solution logicielle offerte par le noyau Linux permettant de combiner des disques pour obtenir les mêmes fonctionnalités que le RAID hardware. Malheureusement cette gestion demande un usage du CPU et ce n'est pas trop ce que nous voulons.



Les disques externes

Que valent ces disques externes peu onéreux en terme de performances ?
  • USB1: A éviter 12Mbits/s (trop lent) et forte occupation CPU.
  • USB2 : 480Mbits/s à priori OK (support Linux ?)
  • Firewire : On trouve deux variantes 400 et 800 mégabits, toutes les 2 à priori OK.
  • eSATA: la même chose en specs que le SATA, dont il s'agit de la version externe.

Note :Quelqu'un connait-il ce qu'il en est du support de ces solutions externes sous Linux?

Paul Davis (Ardour) à l'air de dire que les disques externes en Firewire sont très bien, mais à notre sens tout dépend de ce qu'on met dans la boite. A vrai dire ça doit être des disques ATA avec une mini-carte contrôleur (donc même performances assez moyennes).



Alors quoi prendre ? :)

  • Pour des travaux basiques avec une grosse latence dans Jack: n'importe quel HD récent même PATA avec 8 mega de cache.
  • Pour avoir un peu mieux: considérer un disque SATA 16mega de cache avec NCQ, sur une interface SATA avec support NCQ (mais l'intérêt reste à prouver). Le MAXTOR DiamondMAX10 250giga a de très bonnes reviews.
  • Toujours en IDE, considérer un Rapor (36 ou 72 giga) qui est en 10000tr/m. Ce disque est un peu ancien mais définitivement plus véloce.
  • La même chose en SCSI, serait une carte controlleur UW2/3 et un disque 10000 tr/m
  • Enfin le top est un disque SCSI 15000 tr/m
  • Pour des très gros travaux avec travail à l'image (édition vidéo avec cinelerra ) ce qui demande beaucoup de bande passante, il faudrait considérer les cartes contrôleurs conjuguant SATA ou SCSI, et le HardRAID 0.

En fait la vitesse de rotation du disque est un des facteurs les plus déterminant. On peut parfaitement choisir un bon disque (même de petite taille) pour les données, voir aussi pour le système, et se reposer sur un disque externe de grosse capacité pour les sauvegardes.



Installer un nouveau disque

Voici les étapes:
  • Installation du matériel. Attention à la position des cavaliers Master/Slave des disques IDE.

  • Chargement du module (facultatif): En général ces modules qui correspondent au pilote du contrôleur sont chargés au boot automatiquement par des services de détection du hardware. Néanmoins en cas d'installation d'une nouvelle carte SCSI ou Serial ATA, il faudra s'en assurer. On peut utiliser la commande lspci -V pour lister les cartes PCI installés et ensuite en fonction du nom du chipset de la carte, trouver le nom du module qui le supporte. La commande dmesg permet de voir des instructions correspondant au module du contrôleur et doit informer sur les disques présents. Il est préférable de compiler "en dur" dans le noyau (et non pas en module) les différentes options (systèmes de fichiers, etc.) relatives aux disques durs. C’est même indispensable pour celles qui sont nécessaires au démarrage de votre machine. Par défaut, la plupart des distributions sont heureusement correctement configurées.

  • Créer des partitions: Si notre disque apparait avec dmesg, il reste à présent à le partitionner puis à formater ces partitions avec le système de fichier désiré. (Voir plus bas).

  • Montage des partitions: La dernière étape consiste à modifier le fichier /etc/fstab pour refléter les partions et spécifier les options que l'on veut leur attribuer. Ne pas oublier un point de montage, en fait un répertoire vide avec la commande mkdir.



Partitionnement des disques durs.

Les systèmes de fichiers


Définition d'un système de fichiers sur le site wikipedia.
Linux est capable de travailler avec un grand nombre de systèmes de fichiers différents, pour peu que leur support ait été activé dans le noyau (c’est souvent le cas pour les systèmes de fichiers les plus courants). Les systèmes de fichiers journalisés (comme ext3 ou reiserfs) diminuent le risque de pertes de données.
Que choisir comme système de fichiers lorsqu'on installe Linux ou un nouveau disque dur ? Cela va dépendre de l’usage de la partition concernée. A priori il est préférable de choisir un système journalisé qui stocke en plus des fichiers certains types d'informations associées. Dans les tests, il apparait que dans certains cas un système journalisé est plus lents dans d'autres plus rapides. Le temps perdu à éditer le journal est semble-t-il compensé par de petites optimisations déduites des informations lors des transferts.Voici quelques remarques concernant les systèmes les plus fréquemment utilisés :

  • ext2 (Extented FS version 2) : la version antérieure non journalisée. Plus risqué, et pour un gain de performance peut-être marginale car l'absence de journalisation accroit le risque de pertes de données en cas de reboot sauvage. Néanmoins, ce système de fichier reste intéressant pour des partitions montées en lecture seule (/boot ou /usr par exemple). Le conseil LinuxMAO : à réserver aux partitions montées en lecture seule.

  • ext3 (Extented FS version 3) : la version journalisée, le plus courant et le plus éprouvé. Il existe une option pour ext3 qui peut de surcroit légèrement améliorer ses performances, il s'agit de noatime. Il suffit d'éditer le fichier /etc/fstab ou d'utiliser un outil d'administration permettant de changer ces options. Par exemple :
/dev/hdb2 /mnt/hdb2 ext3 noatime,defaults,noauto 0 2
Le conseil LinuxMAO : un excellent choix dans la plupart des cas.

  • ext4 (Extented FS version 4) : Evolution d'ext3. Désormais stable depuis le noyau 2.6.28. Fort peu de raisons (voire pas du tout...) de ne pas le préférer à son prédécesseur dans le cadre d'une nouvelle installation. Ceux qui roulent déjà ext3 peuvent éventuellement attendre l'avénement de BTRFS, aboutissement ultime des évolutions de ext avant de migrer.

  • ReiserFS : un "concurrent" d'ext3, peut être un peu moins éprouvé, mais à priori plus rapide (temps d'accès) et plus efficace (gain de place) sur le traitement de multiples petits fichiers. Il permet de plus le redimensionnement à chaud des partitions (avec l'utilisation de LVM notamment), fonctionnalité peu répandue. L'option notail dans /etc/fstab permet d'accroitre les performances de reiserfs (au détriment du gain de place sur les petits fichiers). Le conseil LinuxMAO : une alternative intéressante à ext3, par exemple pour une partition racine.

  • XFS : Le système XFS peut être également conseillé pour sa rapidité avec les fichiers volumineux. Le conseil LinuxMAO : un choix intéressant pour une partition destinée à travailler sur des gros fichiers audio (enregistrement de pistes Ardour par exemple).

  • De nouvelles versions de Reiserfs (Reiser4) sont en cours de développement, mais il est sans doute un peu tôt pour les conseiller en production.

Il existe une file de discussions intéressante sur Slashdot à ce sujet : http://linux.slashdot.org/linux/06/01/06/1539235.shtml?tid=198&tid=106
Ainsi qu'un benchmarking de performances pour vous aider dans le choix : http://www.linuxinsight.com/first_benchmarks_of_the_ext4_file_system.html

Les options de montage


Ces différents système de fichiers peuvent être montés en activant des options. Certaines options peuvent considérablement améliorer les performances :

noatime : Cette option empêche le système de mettre à jour l'horaire d'accès à un fichier.
nodiratime : Idem noatime pour les répertoires.
data=writeback : Cette option gère l'écriture des informations de journalisation en optimisant les accès disque.

Afin de les mettre en oeuvre, il suffit d'éditer le fichier "/etc/fstab", la ligne associée au système de fichier concerné par ces options devant alors ressembler à :

Copy to clipboard
/dev/sdb7 /var ext4 noatime,nodiratime,data=writeback 0 2


Si on souhaite activer ces trois options.

Attention : Ces trois options constituent un choix incontournable dans une optique d'efficacité système et donc vivement conseillées sur un plan strictement MAO. Selon la charge, des gains de perfomance de 20 à 40% peuvent être espérés par rapport à un montage sans option. Il n'en reste pas moins qu'elles ont un impact en terme d'administration système. (Détection et purge de fichiers inutilisés, debug d'applications, restauration après un crash...)
Vérifiez donc bien avant de les activer que vos activités annexes n'en seront pas contrariées.

Les Outils


Lors de l’installation la plupart des distributions proposent un outil de partitionnement, certaines même avec une interface graphique. Se référer à la documentation de votre distribution, section "installation".

En ligne de commande


Il vous faudra utiliser Fdisk, ou l’une de ses différentes variantes (sfdisk, cfdisk, etc.). Pour plus d’info, utilisez la commande "man". Ex :
man fdisk

La variante cfdisk vous rappelera fdisk sous DOS. L'opération consiste à donner la taille des partitions et à leur attribuer un type (83 pour Linux et 82 pour Swap). Ne pas oublier éventuellement de marquer la partition comme bootable si besoin est. Une fois que l'on est sûr de ses choix, il faut écrire la table (= enregistrer les modifications) et quitter.

Cette première opération ne fait que créer les partitions (découpage du disque dur). Il faut ensuite formater ces partitions avec le système de fichier désiré (en général ext3). Chaque système de fichier utilise une commande différente :
  • ext2 : mke2fs
  • ext3 : mke2fs –j
  • reiserfs : mkreiserfs
  • xfs : mkfs.xfs
  • jfs : mkfs.jfs
Exemple avec la commande mkfs :
mkfs -V -t ext3 /dev/sda1

Pour plus d’infos :
man nom_de_la_commande


Avec une interface graphique

QtParted vous permettra d’effectuer toutes ces différentes actions avec une interface graphique qui déroutera moins les utilisateurs de Partition Magic…
Image
Le site francophone de QtParted

Live-CD

Certains Live-Cd proposent également ces différents outils (Knoppix/Kaella/Musix offrent QtParted par exemple).
Notons également SystemRescueCD spécialisé dans les opérations de manipulation sur les disques durs (formatage, sauvegarde, etc…).

Le fichier /etc/fstab

C’est un fichier essentiel, qui indique à votre système toutes les partitions utilisées, la façon dont elles doivent être montées (à quel endroit, avec quelles options, etc.). Certaines distributions proposent des outils dotés d’interfaces graphiques pour le modifier, d’autres non.
Dans tous les cas, si vous créez de nouvelles partitions après l’installation, il faudra modifier votre fichier /etc/fstab en conséquence si vous voulez les voir apparaitre dans votre système.
Plus d’infos sur le site de LEA.

Autres utilitaires

Il existe divers outils pour vérifier et réparer les systèmes de fichiers, à utiliser en cas de "redémarrage sauvage", par exemple :
  • e2fsck vérifie et répare les systèmes de fichiers Linux ext2 et ext3
  • reiserfsck : pour vérifier et réparer un système de fichier reiserfs.
  • xfs_repair : pour réparer un système de fichier XFS.
  • fsck.jfs : pour vérifier et réparer un système de fichier JFS.


Quelques conseils de partitionnement


Il n’est pas indispensable de créer un plan de partitionnement extrêmement complexe pour la MAO. De plus, si vous n’êtes pas définitivement fixé sur choix de votre distribution, il sera sans doute préférable de ne pas chercher trop compliqué …

Il est par contre intéressant de ne pas installer son système sur une partition unique, pour des raisons de performances et de sécurité (perte de données, etc.).

La règle d’or : Créez au moins deux partitions, une pour votre système, une pour vos documents. De cette façon, vous pourrez réinstaller votre système, tester de nouvelles distributions, etc. sans risque de perte pour vos données. Idéalement, vous placerez même votre partition "données" (votre "/home") sur un autre disque dur que le système (pour des raisons de performances)

N’oubliez pas, pour plus d’informations, les sites d’aide sur Linux habituels : LEA par exemple.

À titre d’exemple vous sont donnés ci-dessous quelques partitions dont la création peut être intéressante. Consultez aussi les quelques rappels concernant l’arborescence sous Linux dans la section Les éléments du système de ce site.

swap

Sert à stocker la mémoire virtuelle qui est utilisée quand la mémoire vive est pleine. A la différence de Windows, elle est souvent située sur une partition dédiée (de type Linux swap 82), mais l'usage d'un fichier swap sur une partition normale est aussi possible.
Si votre système est un peu "léger" en mémoire vive, il conviendra de créer une partition de swap suffisante pour pallier cette insuffisance. Mais pour des raisons de performances, envisagez néanmoins l’achat de barrettes supplémentaires (au prix de la RAM 😊), car certaines opérations en MAO sont assez couteuses en mémoire vive (grosses banques sons Midi par exemple), et l’accès à la partition swap est beaucoup plus lent que l’accès à la mémoire vive … D’autant plus que le noyau Linux utilise un système de cache performant utilisant au maximum la mémoire vive disponible, ce qui vous donnera l’impression de ne jamais avoir de mémoire libre ! Ce comportement est parfaitement normal, il permet d’accélérer l’accès aux fichiers/applications fréquemment utilisés.
Ex de déclaration d’une partition swap dans le fichier /etc/fstab :
/dev/hda1 swap sw defaults 0 0

Une config avec 2 giga de RAM peut se passer d'une partition swap, sauf si vous utilisez la fonction "suspend to disc" qui nécessite un swap au moins égal à la quantité de RAM. Il est donc tout à fait possible de ne pas créer de partition swap lors de l'installation de Linux, cela ne posera aucun problème. En cas de besoin occasionnel voici comment créer un fichier de swap:
Premièrement il faut constituer un fichier vide avec la commande dd, notez que le paramètre count est un multiple de 1024, ici le fichier swapfile fera 512 pages de 1024 caractères, soit environ 537 mega
dd if=/dev/zero of=swapfile bs=1024 count=524288

Ensuite il faut en quelque sorte "formater" ce fichier:
mkswap ./swapfile
Setting up swapspace version 1, size = 536866 kB
no label, UUID=07296a37-4f5f-48a1-be67-251217d1fca0

Enfin il est possible de l'utiliser:
swapon ./swapfile

On voit avec la commande top que la ligne correspondante est augmentée:
Swap: 524280k total, 0k used, 524280k free

Sachez que vous pouvez utilisez plusieurs swap en même temps, les espaces s'additionnent.

/boot

Partition facultative.
Il est possible de placer ce répertoire sur une partition dédié. Cela peut être intéressant en terme de sécurité, ce répertoire contenant tout ce qui est nécessaire pour démarrer votre machine (mais n’étant plus utile ensuite). Cette partition peut être commune à plusieurs systèmes Linux (si vous utilisez un dual-boot MAO/Bureautique par exemple). Quelques dizaines de Mo suffisent amplement. Ext2 convient donc très bien pour ce type de partition qui n’a pas à être montée systématiquement, mais uniquement lors des mises à jour / modifications du noyau / modifications de Lilo. Utilisez donc pour cette partition l’option de montage "noauto" dans votre fichier /etc/fstab.
Ex de déclaration d’une partition /boot dans le fichier /etc/fstab :
/dev/hdxy /boot ext2 noauto,noatime 1 2


/home

Partition très fortement conseillée.
La plus grande possible ! C’est elle qui stocke les données utilisateurs (vos documents, les paramètres de configuration de vos programmes, bref, quelque chose d’à peu près équivalent au répertoire "Documents and Settings" de WindowsXP). elle vous permettra de réinstaller votre système sans perte de données.
Utilisez un système de fichiers journalisé, comme ext3, reiserfs ou XFS (XFS serait plus rapide pour manipuler des fichiers volumineux comme … des pistes son Ardour par exemple ❗

/usr

Partition facultative.
Prévoir une dizaine de Go. Choisir un système journalisé comme ext3 ou reiserfs.
L'intérêt de placer ce répertoire sur une partition séparée réside dans la possibilité de monter cette partition en lecture seule.
/dev/hdxy /usr reiserfs ro,noatime,notail 0 0

Ainsi, votre système devrait être récupérable même après un reboot sauvage et vos programmes sont protégés d'une suppression malheureuse ou mal intentionnée. Cela oblige par contre à remonter en écriture la partition lors des mises à jour du système.
mount -o remount rw /usr


La racine /

Partition obligatoire
Elle contient tout ce qui n'est pas sur une partition dédiée. Son contenu et donc sa taille dépendront de l'existence des autres partitions ! Attention, Linux ne supporte pas d'avoir une partition racine pleine. Choisir un système journalisé comme ext3 ou reiserfs.

Echanges Windows – Linux

Linux lira sans problème les données de vos partitions Windows, quelles soient en FAT ou NTFS (l’inverse n’est pas vrai par défaut). L'écriture sous Linux sur une partition FAT ne pose pas de problèmes non plus, mais le support de l'écriture du système de fichiers NTFS est récent et donc pas nécessairement intégré par défaut dans votre distribution. Si vous utilisez ces deux systèmes sur le même ordinateur et que souhaitez faire des échanges de fichiers entre eux, vous avez quelques solutions :
  • Utiliser un utilitaire pour permettre à Windows de reconnaître les partition Linux (ex : ext2fsd). Inconvénients : tous les systèmes de fichiers de Linux ne sont pas reconnus, et si votre système Windows est plein de virus, spywares et autres joyeusetés du genre (il paraît qu'il y en a), vos données Linux pourraient être également compromises ! Cette solution est rarement retenue.

  • Utiliser une partition d'échanges dans le seul système de fichiers que les 2 peuvent utiliser correctement : Fat32. Inconvénients : tous ceux de ce système de fichier (fragmentation, taille maximale de fichier, etc). Il s'agit d'une solution fréquemment employée, compte tenu du support récent de l'écriture du système de fichiers NTFS. Après création de cette partition, il vous faudra créer un point de montage. Par exemple :
mkdir /mnt/EchangesFAT

Et mettre à jour votre fichier /etc/fstab. Par exemple :
/dev/hdxy /mnt/EchangesFAT vfat defaults,codepage=850 0 0


  • Utiliser les fonctionnalités (récentes) d'écriture sur une partition NTFS. Par défaut, le noyau Linux ne permet que des fonctions limitées d'écriture sur une partition NTFS (compte tenu du secret qui entoure toujours le fonctionnement de ce système de fichiers). Cependant, il existe désormais (et depuis février 2007 en version stable) un moyen d'obtenir toutes les fonctionnalités d'écriture, à l'exception de la gestion des droits NTFS et des fichiers compressés. Cette solution libre est offerte par le projet NTFS-3G, elle est disponible pour la plupart des distributions, parait fiable et surtout rapide (voir http://www.ntfs-3g.org/performance.html). Consultez le site officiel pour de plus amples informations: http://www.ntfs-3g.org



Hdparm

hdparm est l'utilitaire par excellence sous Linux pour régler les paramètres des disques durs IDE.

Analyser son disque

Tests de performances

hdparm permet déja d'avoir un petit aperçu des performances de son disque avec les options -t et -T:
#hdparm -tT /dev/hda

/dev/hda:
Timing cached reads: 872 MB in 2.00 seconds = 436.00 MB/sec
Timing buffered disk reads: 120 MB in 3.00 seconds = 40.00 MB/sec


Le premier test représente le flot de données possible impliquant le système, le CPU et la RAM. En gros la partie qui va traiter les informations du disque, mais sans prendre en considération les performances du disque lui même.

Le second test représente le débit d'une lecture séquentielle d'informations tout en utilisant le tampon du disque, sans que le système de fichiers vienne jouer un rôle pénalisant. Dans les conditions normales, lors d'accès simultanés à plusieurs fichiers, en effet le débit est parfois de seulement la moitié du chifre obtenu avec -T.

Informations

  • Bon après ce premier test, il est peut-être bon d'intéroger le disque lui même pour qu'il nous dise ses caractèristiques. On utilise alors les options -i ou -I

#hdparm -i /dev/hda

/dev/hda:

Model=ST340016A, FwRev=3.75, SerialNo=3HS3KKKY
Config={ HardSect NotMFM HdSw>15uSec Fixed DTR>10Mbs RotSpdTol>.5% }
RawCHS=16383/16/63, TrkSize=0, SectSize=0, ECCbytes=4
BuffType=unknown, BuffSize=2048kB, MaxMultSect=16, MultSect=16
CurCHS=16383/16/63, CurSects=16514064, LBA=yes, LBAsects=78165360
IORDY=on/off, tPIO={min:240,w/IORDY:120}, tDMA={min:120,rec:120}
PIO modes: pio0 pio1 pio2 pio3 pio4
DMA modes: mdma0 mdma1 mdma2
UDMA modes: udma0 udma1 udma2 udma3 udma4 *udma5
AdvancedPM=no WriteCache=enabled
Drive conforms to: device does not report version:

* signifies the current active mode


  • Voir simplement
Utiliser hdparm sans flags donne les réglages primordiaux.

hdparm /dev/hda

/dev/hda:
multcount = 16 (on)
IO_support = 3 (32-bit w/sync)
unmaskirq = 1 (on)
using_dma = 1 (on)
keepsettings = 0 (off)
readonly = 0 (off)
readahead = 8 (on)
geometry = 12009/16/63, sectors = 78165360, start = 0


DMA

Le premier facteur, le plus décisif, est le mode dma, ici nous voyons que tout va bien car nous sommes en udma5 ce qui est le mode le plus élévé et correspond au ATA que nous utilisons.

Il arrive que certaines distributions Linux ne règlent pas le mode dma à son plus haut. Il faut donc alors y palier soit même (avec l'option -d1).

Une autre option sympathique est l'option -y qui permet de mettre au repos un disque, ce qui est très pratique pour éviter le bruit du moteur d'un vieux disque de backup qui n'a pas besoin d'être allumé constamment.

Acoustic Management

  • L'AM à une influence indéniable sur les temps d'accès. Ceux ci peuvent grimper à 20 ms même sur les disques récents. D'experience les disques font déja pas beaucoup de bruits à moins d'avoir un vieux dinosaure donc on peut largement s'en passer.
Pour connaître les valeurs
hdparm -M /dev/hda

/dev/hda:
acoustic = 0 (128=quiet ... 254=fast)


Pour choisir fast:
hdparm -M254 /dev/hda


Pour choisir silencieux:
hdparm -M128 /dev/hda


Power Management

hdparm -Bx /dev/hda

Set Advanced Power Management feature, if the drive supports it. A low value means aggressive power management and a high value means better performance. A value of 255 will disable apm on the drive.

Write buffer

hdparm -W1 /dev/hda

Permet d'utiliser le cache en écriture. Cette fonction est souvent critiquée par les administrateurs car elle rend vulnérable le système de fichiers en cas de coupure de courant. En fait ce risque est très faible et avec les système de fichiers journalisés, cela n'aurait de conséquence tragique à part la perte du fichier en cours d'écriture à ce moment là. L'amélioration des performances en écriture semble par contre être non négligeable.

Lookahead

hparm -A1 /dev/hda

Disable/enable the IDE drive's read-lookahead feature (usually ON by default). Usage: -A0 (disable) or -A1 (enable).

Multcount

hdparm -m16 /dev/hda

La valeur de m représente le nombre de secteur pouvant être lus par interruption.
La valeur va de 0 (off) à 16 voir 32 pour les disques les plus récents. L'option -i peut être utilisée pour trouver le réglage maximum supporté par le disque (regardez le champ MaxMult-Sect). Ce réglage peut grandement améliorer les performances du disque (surtout les disques modernes qui autrement seraient bridés).

IOsupport

hdparm -c0/1/3 /dev/hda

Query/enable (E)IDE 32-bit I/O support. A numeric parameter can be used to enable/disable 32-bit I/O support: Currently supported values include 0 to disable 32-bit I/O support, 1 to enable 32-bit data transfers, and 3 to enable 32-bit data transfers with a special sync sequence required by many chipsets. The value 3 works with nearly all 32-bit IDE chipsets, but incurs slightly more overhead. Note that "32-bit" refers to data transfers across a PCI or VLB bus to
the interface card only; all (E)IDE drives still have only a 16-bit connection over the ribbon cable from the interface card.

Unmasking

hdparm -u1 /dev/hda

A setting of 1 permits the driver to unmask other interrupts during processing of a disk interrupt, which greatly improves Linux's responsiveness and eliminates "serial port overrun" errors.
Difficile à traduire mais cela semble rendre le disque moins vulnérables aux interruptions provoquées par les autres éléments du PC.
Attention cette fonctionnalité avec certains vieux disques et controlleurs peut corrompre votre système de fichiers. Donc vaut mieux faire des tests sur une partition qui craint rien au préalable.


Queuing depth

hdparm -Qx /dev/sda

Cela permet de changer le nombre (x) d'accès pouvant être mis en file avec les disques SATA NCQ. Comme nous l'avons vu, c'est un peu experimental.

Gestion du repos du disque

Il est pratique de déconnecter un disque de backup justement un peu ancien. On a deux solutions soit l'on stop directement le disque (-y) soit l'on régle une période de temps d'inactivité mettant le disque au repos (-S).

Réglages permanents au boot

Cf le fichier /etc/hdparm.conf

Connaître la température de son disque avec hddtemp

hddtemp /dev/hda

Pour que cela fonctionne le disque doit supporter le protocle S.M.A.R.T et celui-ci doit être sélectionné dans le BIOS.

Sdparm / scsi-idle

  • sdparm fait la même chose que hdparm mais pour les disques SCSI

  • scsi-idle est un paquet contenant aussi scsi-start et scsi-stop.



Sauvegarder

Les risques

Il est fréquent de lire dans les forums, comme ceux de hardware.fr, des messages de personnes ayant perdu tous leurs précieux travaux avec un HD qui s'est mis un beau jour à fait clac-clac-clac. =) Moins fréquents sont les récits de personnes perdant 2 HD d'un coup, mais il faut savoir que cela peut arriver à cause d'une alimentation qui lache. Quoi qu'il en soit, il est clair que l'on ne doit pas négliger la question des sauvegardes. Il y a au moins 2 raisons de faire des sauvegardes, l'une pour parer aux aléas techniques, l'autre pour se prémunir des effacements accidentels ou des modifications involontaires.

Les options

  • Rien de tel que de récupérer tranquillement un morceau altéré par erreur depuis les archives, ou même parfois de réécouter une prise intéressante mais qui avait été jugée imparfaite et effacée depuis. Pour cette dernière solution le RAID1 ne peut rien faire car les disques redondants contiennent l'exacte copie de l'état actuel. La solution est donc de sauvegarder à interval régulier (par exemple tout les 15 jours) sur un disque externe ou sur un disque interne que l'on débranche ensuite (la paranoia pouvant conduire à le mettre dans un autre endroit de la maison pour parer au risque d'incendie ).

  • Il existe d'autres solutions comme le stoquage sur DVD ou sur DAT. Le problème du DVD est qu'il contient peu de données finallement (4.5giga) et si l'on gère beaucoup de projets, c'est un peu fastidieux. Les DVD double-couches sont malheureusement hors de prix.

  • Le stoquage sur DAT (20 à 40 méga) est relativement cher également à cause de l'appareil et des média.

Les outils

smartmontools
Les outils de base pour diagnostiquer un disque dur (qui supporte les fonctionnalités SMART). Voir par exemple http://valaurea.free.fr/documents/sig11_smart.html ou http://www.lea-linux.org/cached/index/Hardware-hard_plus-smart.html

badblocks
La commande qui permettra de détecter le(s) secteur(s) défectueux de votre disque. La Manpage en français.

rsync
Un outil de sauvegarde performant. Voir par exemple http://www.linuxfocus.org/Francais/March2004/article326.shtml

Konserve
Outil de sauvegarde pour Kde. Le site officiel : http://konserve.sourceforge.net/


Historique

Information Version
Fri 06 Nov 2015 14:42 olinuxx Recherche et remplacement en masse 105
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Thu 05 Mar 2015 20:57 olinuxx mise en page 104
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Thu 05 Mar 2015 20:57 olinuxx mise en page 103
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Thu 05 Mar 2015 20:56 olinuxx organisation de la page 102
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Thu 05 Mar 2015 20:55 olinuxx organisation de la page 101
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Thu 05 Mar 2015 20:55 olinuxx organisation de la page 100
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Thu 05 Mar 2015 20:55 olinuxx sommaire moins long 99
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Thu 05 Mar 2015 20:54 olinuxx organisation de la page 98
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Thu 05 Mar 2015 20:09 olinuxx mise en page 97
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Thu 05 Mar 2015 20:09 olinuxx 96
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Thu 05 Mar 2015 20:09 olinuxx corrections + drapeaux + mise en page 95
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Thu 05 Mar 2015 20:06 olinuxx corrections + mise en page 94
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Thu 05 Mar 2015 20:04 olinuxx corrections + drapeaux + mise en page + mise à jour lien externe 93
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Thu 05 Mar 2015 19:57 olinuxx corrections + mise en page 92
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Thu 05 Mar 2015 19:55 olinuxx corrections + drapeaux + mise en page + traduction 91
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Thu 05 Mar 2015 19:25 olinuxx mise en page 90
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Thu 05 Mar 2015 19:24 olinuxx 89
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Thu 05 Mar 2015 19:23 olinuxx mise en page 88
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Thu 05 Mar 2015 19:23 olinuxx corrections + drapeaux + mise en page + mise à jour lien externe 87
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Thu 05 Mar 2015 19:09 olinuxx mise en page 86
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Thu 05 Mar 2015 19:08 olinuxx corrections + drapeaux + mise en page + mise à jour lien externe 85
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Thu 05 Mar 2015 19:01 olinuxx 84
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Thu 05 Mar 2015 19:00 olinuxx mise en page 83
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Thu 05 Mar 2015 18:59 olinuxx corrections + drapeaux + mise en page 82
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Thu 05 Mar 2015 18:55 olinuxx mise en page 81
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Thu 05 Mar 2015 18:54 olinuxx mise en page 80
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Thu 05 Mar 2015 18:53 olinuxx mise en page 79
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Thu 05 Mar 2015 18:52 olinuxx corrections + drapeaux + mise en page 78
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Sat 08 Mar 2014 14:56 gilles 77
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Mon 04 Nov 2013 17:11 anonymous wiki_up conversion 76
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Wed 27 Feb 2013 22:36 utilisateur_anonyme2 75
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Sun 16 Sep 2012 10:42 olinuxx 74
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Sat 15 Sep 2012 19:44 xzu 73
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Sat 15 Sep 2012 19:36 xzu mise à jour 72
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Sat 15 Sep 2012 17:59 olinuxx mode stylo rouge 71
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Sat 15 Sep 2012 16:57 xzu rem 70
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Sat 15 Sep 2012 16:53 xzu Rajout lien problème caviar green. correction sdX 69
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Sat 19 mai 2012 19:55 pianolivier renommage de la page +alias(Les discs durs et hdparm) 68
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Mon 09 Apr 2012 16:59 pianolivier +BOX 67
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Mon 09 Apr 2012 14:24 pianolivier 66
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Mon 09 Apr 2012 14:22 pianolivier 65
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Mon 09 Apr 2012 14:12 pianolivier 64
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Mon 09 Apr 2012 14:10 pianolivier 63
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Mon 09 Apr 2012 13:58 pianolivier 62
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Mon 09 Apr 2012 13:33 pianolivier déplacement d'un paragraphe dans ((Stockage)) 61
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Mon 09 Apr 2012 11:30 pianolivier améliorations diverses 60
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Wed 21 Mar 2012 19:37 pianolivier fil d'ariane 59
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Tue 20 Mar 2012 22:03 pianolivier suppression BOX (début de réorga du dossier) 58
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Sun 11 Mar 2012 14:47 pianolivier 57
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Sun 11 Mar 2012 14:10 pianolivier mise en page 56
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