Linux et la MAO. Tendances
Sur Cuba, c'est difficile à dire. D'abord je n'ai aucune idée comment google calcule ses courbes.
Ensuite, les ordinateurs sont encore peu répandus à Cuba, le cubain moyen gagne entre 20 et 40 euros par mois, somme qu'il faut rajouter à tout ce que l'état lui fourni comme son logement et une partie de sa nourriture. Mais somme qu'il doit utiliser pour payer son électricité, le reste de sa nourriture et l'ordi. Quand à internet, je n'ai rencontré qu'une seule personne qui l'avait chez elle en 5 voyages dans l'Île, 5 voyages où en tout je n'ai passé que 3 jours à l'hôtel. C'est une avocate avec la licence nationale et elle en a besoin pour son travail. Cela va commencer à changer car depuis une semaine n'importe quel cubainE peut avoir internet chez lui, à un tarif qui est plus cher que le téléphone pour le trafic interne (hyper bon marché), et moins cher pour l'international (hyper cher). Ce qui fait qu'internet ne va pas se développer rapidement chez les privés. Je pense qu'en pratique la majorité des privés qui vont prendre internet sont ceux qui ont de la famille à l'étranger pour les aider, ou qui travaillent avec des étrangers.
Par contre, ceux qui n'ont pas internet ont énormément de contenu qu'ils s'échangent avec des clés usb. Et dans les autres secteurs, il y a une volonté politique forte d'utiliser linux. Je pense que c'est la domination de ces autres secteurs parmi les utilisateurs d'internet qui explique la domination de linux à Cuba.
Autrement, la tendance des modes existe aussi à Cuba, surtout chez les jeunes. Si je compare la situation actuelle de l'informatique avec celle des ses débuts, je constate que le plus mauvais ordinateur, autant au niveau du hard que du soft, (pc windows) s'est imposé et que les meilleurs dans cette gamme de prix (amiga, atari) ont fait faillite, et que dans les moyens, seul mac a subsisté. Ceux qui restent aujourd'hui sont uniquement ceux qui avait le meilleur management. Je considère aussi que, dans de telles conditions, ce que réussit à faire linux, qui ne fait pratiquement aucun management visible dans les médias, est réellement étonnant et digne d'éloges.
Il n'y a qu'à regarder sur youtube, la danse du cheval du pitre de coréen fait plus d'un milliard de vues et les médias classiques nous en parle, alors que d'excellents documentaires plafonnent dans les meilleurs des cas à quelques dizaines de millier de vues et les médias n'en parlent pas. GNU/Linux fait mieux que ces documentaires, même si chez nous c'est peu visible, et même si le problème des drivers lui met des bâtons dans les roues.
Je reste convaincu que le premier problème est celui du management au sens large. Quelqu'un qui veut un pc linux s'achète un pc dont les drivers linux existent. Les médias privés ne vendent pas de l'information, ils vendent d'abord de la pub à leurs annonceurs. Et quand leurs annonceurs sont tous capitalistes, ils vont naturellement insister sur le coté hacker de linux, ceci tout en confondant hackers et crackers.
Même le service public est partie prenante de ce jeu de dupes, je n'ai jamais entendu la TV suisse de service public parler d'autre chose que de hackers pour désigner des crackers, et quand elle parle de hackers, ce sont toujours des crackers.
Ensuite, les ordinateurs sont encore peu répandus à Cuba, le cubain moyen gagne entre 20 et 40 euros par mois, somme qu'il faut rajouter à tout ce que l'état lui fourni comme son logement et une partie de sa nourriture. Mais somme qu'il doit utiliser pour payer son électricité, le reste de sa nourriture et l'ordi. Quand à internet, je n'ai rencontré qu'une seule personne qui l'avait chez elle en 5 voyages dans l'Île, 5 voyages où en tout je n'ai passé que 3 jours à l'hôtel. C'est une avocate avec la licence nationale et elle en a besoin pour son travail. Cela va commencer à changer car depuis une semaine n'importe quel cubainE peut avoir internet chez lui, à un tarif qui est plus cher que le téléphone pour le trafic interne (hyper bon marché), et moins cher pour l'international (hyper cher). Ce qui fait qu'internet ne va pas se développer rapidement chez les privés. Je pense qu'en pratique la majorité des privés qui vont prendre internet sont ceux qui ont de la famille à l'étranger pour les aider, ou qui travaillent avec des étrangers.
Par contre, ceux qui n'ont pas internet ont énormément de contenu qu'ils s'échangent avec des clés usb. Et dans les autres secteurs, il y a une volonté politique forte d'utiliser linux. Je pense que c'est la domination de ces autres secteurs parmi les utilisateurs d'internet qui explique la domination de linux à Cuba.
Autrement, la tendance des modes existe aussi à Cuba, surtout chez les jeunes. Si je compare la situation actuelle de l'informatique avec celle des ses débuts, je constate que le plus mauvais ordinateur, autant au niveau du hard que du soft, (pc windows) s'est imposé et que les meilleurs dans cette gamme de prix (amiga, atari) ont fait faillite, et que dans les moyens, seul mac a subsisté. Ceux qui restent aujourd'hui sont uniquement ceux qui avait le meilleur management. Je considère aussi que, dans de telles conditions, ce que réussit à faire linux, qui ne fait pratiquement aucun management visible dans les médias, est réellement étonnant et digne d'éloges.
Il n'y a qu'à regarder sur youtube, la danse du cheval du pitre de coréen fait plus d'un milliard de vues et les médias classiques nous en parle, alors que d'excellents documentaires plafonnent dans les meilleurs des cas à quelques dizaines de millier de vues et les médias n'en parlent pas. GNU/Linux fait mieux que ces documentaires, même si chez nous c'est peu visible, et même si le problème des drivers lui met des bâtons dans les roues.
Je reste convaincu que le premier problème est celui du management au sens large. Quelqu'un qui veut un pc linux s'achète un pc dont les drivers linux existent. Les médias privés ne vendent pas de l'information, ils vendent d'abord de la pub à leurs annonceurs. Et quand leurs annonceurs sont tous capitalistes, ils vont naturellement insister sur le coté hacker de linux, ceci tout en confondant hackers et crackers.
Même le service public est partie prenante de ce jeu de dupes, je n'ai jamais entendu la TV suisse de service public parler d'autre chose que de hackers pour désigner des crackers, et quand elle parle de hackers, ce sont toujours des crackers.