Nos cartes son et le célèbre micro Shure SM57 : attention !
Bonjour à tous,
Il y a quelque temps ( euphémisme !!) j'avais retrouvé un article très intéressant que j'avais signalé sur le site www.projetG5.com dont je suis l'un des animateurs . Je pensais retrouver la trace ici dans LinuxMao car c'est grâce à vous que j'avais retrouvé la source de l'article (dans Record Magazine) dans les archives du web ( WaybackMachine)
L'article est assez long , vous pouvez lire le post et l'article ici :
ProjetG5 - SM57
Pour faire court , l'auteur* souligne que l'impédance de l'entrée instruments de nos cartes son externes en USB n'est pas adaptée au SM57 ( et je crois comprendre aux micros dynamiques en général) . L'impédance de charge idéale pour le SM57 est de 500 ohms d'après l'auteur* et j'avais constaté avec mes cartes de l'époque plus de 20 kohms sur mon EDIROL25 et ma Focusrite Scarlett 2i4 2nd generation. J'ai donc fait le montage que je montre dans le lien ci-dessus.
C'est en faisant l'acquisition d'une carte MOTU-M2 avec un second micro SM57 que je me suis à nouveau posé le problème. La carte MOTU-M2 ( une très bonne carte entre parenthèses mais qui nécessite le noyau 6.1 ou supérieur) présente une impédance d'entrée de 2.65 kohms soit près de 10 fois moins que les deux autres. D'après l'article, c'est encore trop . Dans le câble XLR dédié j'ai donc soudé entre 2 et 3 une résistance de 680 ohms pour approcher la charge recherchée de 500 ohms ( ici j'ai 533-540 ohms avec la tolérance de 5 %).
Avec l'impédance de sortie de 310 ohms et la charge de 2650 ohms l'atténuation était de -0.96 dB , elle passe à -4 dB bien sûr mais la qualité du son en vaut bien la perte de niveau d'autant que le préampli est de bonne qualité et sans souffle.
Je pense que , quelle que soit la carte son, on a tout intérêt à vérifier l'impédance d'entrée et à faire la modif dans ce sens.
- Paul Stamler est un enseignant en audio à Webster University à St. Louis, un ingénieur freelance, un collectionneur de vieux enregistrements audio et un musicien folk. Il est également connu pour son travail sur le film Who Rules the Earth? (2013).