[FERMÉ] Sebkha-Chott - Setup Audio/Lumières/Vidéo : de l'électro pour des musiciens !
Salut,
Bon, ça fait un moment que je veux faire ça, et que je ne m'y mets pas, donc je vais commencer ce soir, et essayer de finir un jour ou l'autre.
Voici donc (le début de) la présentation du setup de Sebkha-Chott sur scène.
(c'est encore un brouillon, et je ne corrige pas réellement, ne m'en veuillez donc pas)
0. Introduction
Sebkha-Chott est un groupe d'Abstract Low Coast HipHop|Concrete Violence|AvantPorn Mekanik Metal, autrement dit, pour la plupart des gens, on résumera cela en disant que Sebkha-Chott joue du "metal avantgardiste" ou "une fusion jazz/metal experimental", ou ce que vous voulez d'autres qui comportera de toute façon des vérités et de grossières erreurs comme les catégories aiment à en faire.
En tout état de cause, Sebkha-Chott n'est pas historiquement électro ; Sebkha-Chott est historiquement une sorte de mini-big band, composé de soufflants et d'une rythmique "rock". En pratique, la première personne à amener des machines dans Sebkha-Chott est arrivée en 2005, et si sa place était très importante, c'était sous une forme assez peu usuelle.
Bref, toute cette longue introduction pour dire que Sebkha-Chott n'a pas réellement vocation (ou plutôt l'habitude) au départ à utiliser des machines sur scène, notamment de par le côté très improvisé de sa musique, et également de par les métriques/ruptures/etc. utilisées. C'est pas l'envie qui manquait cependant, car dans Sebkha-Chott, beaucoup écoutent du Aphex Twin, du Dj Krush, et en ce qui me concerne, du hip hop US (!!!).
En 2008, la section soufflants est partie, ainsi que le claviériste, le percusionniste (trad et indus), et le machiniste, nous laissant bien seuls, mais bien seuls avec notre envie furieuse d'aller vers l'électro, forcément libre, et notre niveau zéro d'habitude et de pratique en la matière. Une balle dans le pied ne suffisant pas, on a associé cela à l'idée de synchroniser notre scéno lumières (basse tension) et une vidéoprojection à tout cela.
C'est à ce moment qu'on a conçu la première mouture de notre setup.
1. Cahier des charges
Le cahier des charges du setup de Sebkha-Chott est le suivant :
a. Objectifs
- faire jouer des synthés assurant des lignes mélodiques (thèmes) et des grilles d'accords
- synchroniser une scénographie lumières
- synchroniser une vidéoprojection
b. Add-ons
- profiter du contexte informatique pour traiter les sons acoustiques (basse, chant, batterie)
- doubler la batterie dans un style "percussions industrielles" sur les passages les plus violents
- remplacer les live-loopers hardware utilisés jusqu'ici
- gérer les retours via des ear-monitors
c. Contraintes
- les morceaux composant la setlist sont connus, mais pas l'ordre dans lequel ils sont joués (improvisé sur scène), le système doit pouvoir passer de l'un à l'autre sans temps de chargement
- les différentes "séquences" composant les morceaux sont connus, ainsi que leur ordonnancement, mais pas le nombre de répétitions pour chacune d'entre elles, le système doit pouvoir rester sur une séquence un temps indéterminé avant de passer à une autre
- le système doit savoir gérer les mesures asymétriques
- le système doit savoir gérer les changements de tempo linéaires et les ruptures de tempo
- les musiciens s'adaptent au "clic" parfois, l'inverse doit pouvoir être vraie également
- les synthés doivent pouvoir jouer à la vitesse à laquelle les musiciens jouent
- les musiciens doivent pouvoir jouer des synthés, des samplers, etc. avec leur contrôleurs MIDI
- tous les musiciens ont un contrôle sur tous les synthés/samplers, etc.
- le système ne doit envoyer au patch que les sorties intéressantes à un moment donné et couper les autres (l'ingé n'a pas besoin d'être au courant)
En gros, et pour faire simple, le setup doit être, approximativement, capable de produire un rendu équivalent à ce que faisaient les soufflants, le clavier, les machines, et les percus dans Sebkha-Chott ainsi que ce que faisait l'ingé son qui suivait Sebkha-Chott à cette époque, le tout en étant contrôlé par (essentiellement) les pieds et (un peu) les mains de trois personnes.
2. Besoins matériels et logiciels
a. Besoins matériels
Les instruments suivants doivent passer dans les machines :
- voix (x3) (processées par TC-electronic M-One XL)
- batterie (au minimum, kick, snare, OH (stéréo), le reste allant directement au patch)
- basse (à travers Bass POD XT Pro)
- guitare (à travers POD XT Pro) (stéréo)
il faut donc envisager une carte audio avec un nombre d'entrées élevées, et des préamps (de qualité) sur les entrées analogiques.
On a donc choisi une Focusrite Saffire Pro 40, suite à une erreur de lecture sur le site de FFADO (puisque cette carte n'était pas supportée) plutôt salvatrice, puisqu'elle fonctionne parfaitement avec FFADO 2.1 désormais.
Les 8 entrées analogiques seront donc attribuées aux voix, à la batterie et au saxophone (oui il nous reste un bout de soufflant).
La basse et la guitare profiteront qu'il y ait un driver pour matériel Line6 qui va permettre de passer en USB pour ces deux machines, et le M-One est connecté en S/PDIF i/o sur la Focusrite.
Au niveau de la machine, compte tenu de l'ensemble des choses à réaliser (monitoring, machines, routing, filtrage, effets, etc.), il est clair qu'il vaut mieux partir sur quelque chose d'assez conséquent. On s'est porté sur un Quad-Core Q6600 (Intel) monté sur une carte Asus (que je ne vous recommande pas) avec 8 Go de RAM, et un Swap en conséquence (quoique sur une seule et unique partition). Le tout est racké afin d'être facilement transportable sur scène.
Pour ce qui est de la lumière, en dehors des lumières en elle-même, l'essentiel du matériel dont on a besoin est un module de conversion USB=>DMX. On a choisi un module Enttec OpenDMXUSB.
Pour ce qui est de la vidéo, une carte plus puissante que celle embarquée (et surtout ne partageant pas la RAM principale) est bienvenue. On part sur une ATI Radeon X800 GTO 16 (pas de HD, pas besoin), qui enverra du signal, la plupart du temps, sur une vidéoprojecteur Benq MP610.
On décide également de dédier une machine, strictement équivalente à la machine son, pour les lumières et la vidéo. Ca permet de délester la machine son, et d'avoir un spare au cas où l'un ou l'autre viendrait à rendre l'âme sur scène (les deux sont susceptibles de servir à l'audio et aux visuels).
b. Besoins logiciels
Les éléments indispensables constituant la chaîne sont les suivants :
- un/des synthés
- un/des samplers
- un séquenceur
- un/des lives-looper
- des routeurs/filtres MIDI
- un logiciel de gestion DMX
- un logiciel de vidéoprojection
(- optionnel : un slicer)
(- évident : un serveur de son ❗
- un timebase master
Pour les synthés, la démonstration d'AMS par Franck (dharanamrs) lors des rencontres LinuxMAO de début 2009 nous enchante, et on part sur ce type de synthés, très léger, mais finalement très puissants, et qui présentent l'avantage de pouvoir être décliné en tant que mixeur, routeur, etc.
Lors de cette même démo, Florent (Hitmuri) nous fait une démo Tapeutape/Tranches tout à fait énorme, c'est bon pour nous aussi.
Florent a également présenté Freewheeling à cette occaz, plutôt séduisant, mais seulement une sortie stéréo, ce qui ne correspond pas à nos attentes, puisqu'on veut pouvoir donner une ligne par instrument au patch, donc on part sur SooperLooper, qui sera aussi notre timebase master.
Pour le séquenceur, on choisir seq24, auquel on va faire beaucoup de modifications pour qu'il puisse fonctionner avec nous.
Pour le routing/filtrage MIDI, on utilise QMidiRoute et une variante qu'on a écrite appelée QMidiScale qui permet de faire de l'atténuation, voire du blocage des messages MIDI contrôlés en MIDI.
Pour la lumière, on part sur Q Light Controller, qui connaît juste à ce moment là une reprise d'activité !
Enfin, pour la vidéoprojection, on a tenté plusieurs choses, notamment Freej, pour finalement revenir sur Lives et proposer à son développeur Gabriel, de développer le module gérant le MIDI (puisqu'il ne connaît pas ce domaine, ne l'utilisant pas lui-même), chose faite depuis l'été 2009.
3. Synoptique
Voici (enfin) le synoptique du système complet. J'en ai chié je vous explique pas pour réussir à organiser tout ça de manière lisible. Demandez-moi s'il manque des infos, afin que je le rectifie.
Promis, après, je passe aux logiciels, et notamment seq24.
http://a.imageshack.us/img33/42/scsetup.png
4. Les Logiciels
Ah, ça y est, la voici enfin, cette partie tant attendue !!! Enfin, elle démarre enfin, quoi.
Note : J'écoute Da Krew pour me motiver, vous pouvez les trouver sur Dogmazic, n'hésitez pas, ça fait sourire, ça fait plaisir !
"a. Séquenceurs / Timebase"
L'un des éléments centraux d'un système comme celui que je présente ici est évidemment l'outil qui va articuler les différents synthétiseurs/live-loopers/effets/etc. en les synchronisant entre eux. La question de la gestion du tempo se pose également à ce niveau.
Le séquenceur que j'ai retenu est seq24 car :
- ce séquenceur peut se présenter sous une forme matricielle, ce qui est beaucoup plus pertinent pour faire du live comparé à un séquenceur linéaire,
- il est très léger,
- il comporte des fonctionnalités qui devraient pouvoir m'aider (mute-groups, replace, queue, etc.).
Plusieurs problèmes se présentent à l'utilisation de ce logiciel :
- lorsqu'il est fixé en tant que timebase master, le tempo ne peut plus changer si les séquences sont en lecture,
- le tempo ne peut être changé que de manière in/décrémentale,
- la matrice contient 4 lignes et 8 colonnes soit 32 séquences, ce qui peut être short si on veut parler à différents devices/synthés en utilisant une seule instance de seq24 (Note : pour faire apparaître les ports MIDI dans alsa, pensez à utiliser l'option --manual_alsa_ports),
- la métrique est assez peu modulable : numérateur (nombre de temps dans une mesure) limité à 1, 2, 3, 4, 8, 16, 32, idem pour le nombre de mesure et pour le dénominateur (base de réference de la mesure),
- play/stop ne sont pas contrôlable en MIDI par d'autres moyens que du MMC, or tous les contrôleurs ne permettent pas ce genre de contrôle,
- play/stop ne relance pas nécessairement au début des séquences les séquences reprennent ou elles s'étaient arrêtées),
- les screens (ensembles de 32 séquences) ne peuvent être changés que de manière in/décrémentale.
En conséquence, j'ai utilisé Sooperlooper comme Timebase Master (j'en reparlerai plus tard) et seq24 est donc un esclave du tempo de Jack. J'ai également patché seq24 afin de pouvoir :
- augmenter le nombre de séquences par screens,
- pouvoir changer de screen en tapant directement le numéro, et pouvoir contrôler ce changement à l'aide d'un message MIDI quel qu'il soit (défini dans le fichier .seq24rc),
- pouvoir assigner n'importe quel contrôle MIDI à play et stop (définis dans le fichier .seq24rc),
- le play commence par remettre toutes les séquences au début avant de les lire,
- la liste des métriques accessible par un clic de souris est étendue, des métriques plus complexes (mesures impaires, etc.) sont accessibles en tapant directement le numérateur à la main,*
- même chose pour le nombre de mesures.
Voici donc à quoi ressemble mon seq24 désormais (nécessite un écran 19" minimum, c'est un problème) :
IMAGE A VENIR
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Bon, ça fait un moment que je veux faire ça, et que je ne m'y mets pas, donc je vais commencer ce soir, et essayer de finir un jour ou l'autre.
Voici donc (le début de) la présentation du setup de Sebkha-Chott sur scène.
(c'est encore un brouillon, et je ne corrige pas réellement, ne m'en veuillez donc pas)
0. Introduction
Sebkha-Chott est un groupe d'Abstract Low Coast HipHop|Concrete Violence|AvantPorn Mekanik Metal, autrement dit, pour la plupart des gens, on résumera cela en disant que Sebkha-Chott joue du "metal avantgardiste" ou "une fusion jazz/metal experimental", ou ce que vous voulez d'autres qui comportera de toute façon des vérités et de grossières erreurs comme les catégories aiment à en faire.
En tout état de cause, Sebkha-Chott n'est pas historiquement électro ; Sebkha-Chott est historiquement une sorte de mini-big band, composé de soufflants et d'une rythmique "rock". En pratique, la première personne à amener des machines dans Sebkha-Chott est arrivée en 2005, et si sa place était très importante, c'était sous une forme assez peu usuelle.
Bref, toute cette longue introduction pour dire que Sebkha-Chott n'a pas réellement vocation (ou plutôt l'habitude) au départ à utiliser des machines sur scène, notamment de par le côté très improvisé de sa musique, et également de par les métriques/ruptures/etc. utilisées. C'est pas l'envie qui manquait cependant, car dans Sebkha-Chott, beaucoup écoutent du Aphex Twin, du Dj Krush, et en ce qui me concerne, du hip hop US (!!!).
En 2008, la section soufflants est partie, ainsi que le claviériste, le percusionniste (trad et indus), et le machiniste, nous laissant bien seuls, mais bien seuls avec notre envie furieuse d'aller vers l'électro, forcément libre, et notre niveau zéro d'habitude et de pratique en la matière. Une balle dans le pied ne suffisant pas, on a associé cela à l'idée de synchroniser notre scéno lumières (basse tension) et une vidéoprojection à tout cela.
C'est à ce moment qu'on a conçu la première mouture de notre setup.
1. Cahier des charges
Le cahier des charges du setup de Sebkha-Chott est le suivant :
a. Objectifs
- faire jouer des synthés assurant des lignes mélodiques (thèmes) et des grilles d'accords
- synchroniser une scénographie lumières
- synchroniser une vidéoprojection
b. Add-ons
- profiter du contexte informatique pour traiter les sons acoustiques (basse, chant, batterie)
- doubler la batterie dans un style "percussions industrielles" sur les passages les plus violents
- remplacer les live-loopers hardware utilisés jusqu'ici
- gérer les retours via des ear-monitors
c. Contraintes
- les morceaux composant la setlist sont connus, mais pas l'ordre dans lequel ils sont joués (improvisé sur scène), le système doit pouvoir passer de l'un à l'autre sans temps de chargement
- les différentes "séquences" composant les morceaux sont connus, ainsi que leur ordonnancement, mais pas le nombre de répétitions pour chacune d'entre elles, le système doit pouvoir rester sur une séquence un temps indéterminé avant de passer à une autre
- le système doit savoir gérer les mesures asymétriques
- le système doit savoir gérer les changements de tempo linéaires et les ruptures de tempo
- les musiciens s'adaptent au "clic" parfois, l'inverse doit pouvoir être vraie également
- les synthés doivent pouvoir jouer à la vitesse à laquelle les musiciens jouent
- les musiciens doivent pouvoir jouer des synthés, des samplers, etc. avec leur contrôleurs MIDI
- tous les musiciens ont un contrôle sur tous les synthés/samplers, etc.
- le système ne doit envoyer au patch que les sorties intéressantes à un moment donné et couper les autres (l'ingé n'a pas besoin d'être au courant)
En gros, et pour faire simple, le setup doit être, approximativement, capable de produire un rendu équivalent à ce que faisaient les soufflants, le clavier, les machines, et les percus dans Sebkha-Chott ainsi que ce que faisait l'ingé son qui suivait Sebkha-Chott à cette époque, le tout en étant contrôlé par (essentiellement) les pieds et (un peu) les mains de trois personnes.
2. Besoins matériels et logiciels
a. Besoins matériels
Les instruments suivants doivent passer dans les machines :
- voix (x3) (processées par TC-electronic M-One XL)
- batterie (au minimum, kick, snare, OH (stéréo), le reste allant directement au patch)
- basse (à travers Bass POD XT Pro)
- guitare (à travers POD XT Pro) (stéréo)
il faut donc envisager une carte audio avec un nombre d'entrées élevées, et des préamps (de qualité) sur les entrées analogiques.
On a donc choisi une Focusrite Saffire Pro 40, suite à une erreur de lecture sur le site de FFADO (puisque cette carte n'était pas supportée) plutôt salvatrice, puisqu'elle fonctionne parfaitement avec FFADO 2.1 désormais.
Les 8 entrées analogiques seront donc attribuées aux voix, à la batterie et au saxophone (oui il nous reste un bout de soufflant).
La basse et la guitare profiteront qu'il y ait un driver pour matériel Line6 qui va permettre de passer en USB pour ces deux machines, et le M-One est connecté en S/PDIF i/o sur la Focusrite.
Au niveau de la machine, compte tenu de l'ensemble des choses à réaliser (monitoring, machines, routing, filtrage, effets, etc.), il est clair qu'il vaut mieux partir sur quelque chose d'assez conséquent. On s'est porté sur un Quad-Core Q6600 (Intel) monté sur une carte Asus (que je ne vous recommande pas) avec 8 Go de RAM, et un Swap en conséquence (quoique sur une seule et unique partition). Le tout est racké afin d'être facilement transportable sur scène.
Pour ce qui est de la lumière, en dehors des lumières en elle-même, l'essentiel du matériel dont on a besoin est un module de conversion USB=>DMX. On a choisi un module Enttec OpenDMXUSB.
Pour ce qui est de la vidéo, une carte plus puissante que celle embarquée (et surtout ne partageant pas la RAM principale) est bienvenue. On part sur une ATI Radeon X800 GTO 16 (pas de HD, pas besoin), qui enverra du signal, la plupart du temps, sur une vidéoprojecteur Benq MP610.
On décide également de dédier une machine, strictement équivalente à la machine son, pour les lumières et la vidéo. Ca permet de délester la machine son, et d'avoir un spare au cas où l'un ou l'autre viendrait à rendre l'âme sur scène (les deux sont susceptibles de servir à l'audio et aux visuels).
b. Besoins logiciels
Les éléments indispensables constituant la chaîne sont les suivants :
- un/des synthés
- un/des samplers
- un séquenceur
- un/des lives-looper
- des routeurs/filtres MIDI
- un logiciel de gestion DMX
- un logiciel de vidéoprojection
(- optionnel : un slicer)
(- évident : un serveur de son ❗
- un timebase master
Pour les synthés, la démonstration d'AMS par Franck (dharanamrs) lors des rencontres LinuxMAO de début 2009 nous enchante, et on part sur ce type de synthés, très léger, mais finalement très puissants, et qui présentent l'avantage de pouvoir être décliné en tant que mixeur, routeur, etc.
Lors de cette même démo, Florent (Hitmuri) nous fait une démo Tapeutape/Tranches tout à fait énorme, c'est bon pour nous aussi.
Florent a également présenté Freewheeling à cette occaz, plutôt séduisant, mais seulement une sortie stéréo, ce qui ne correspond pas à nos attentes, puisqu'on veut pouvoir donner une ligne par instrument au patch, donc on part sur SooperLooper, qui sera aussi notre timebase master.
Pour le séquenceur, on choisir seq24, auquel on va faire beaucoup de modifications pour qu'il puisse fonctionner avec nous.
Pour le routing/filtrage MIDI, on utilise QMidiRoute et une variante qu'on a écrite appelée QMidiScale qui permet de faire de l'atténuation, voire du blocage des messages MIDI contrôlés en MIDI.
Pour la lumière, on part sur Q Light Controller, qui connaît juste à ce moment là une reprise d'activité !
Enfin, pour la vidéoprojection, on a tenté plusieurs choses, notamment Freej, pour finalement revenir sur Lives et proposer à son développeur Gabriel, de développer le module gérant le MIDI (puisqu'il ne connaît pas ce domaine, ne l'utilisant pas lui-même), chose faite depuis l'été 2009.
3. Synoptique
Voici (enfin) le synoptique du système complet. J'en ai chié je vous explique pas pour réussir à organiser tout ça de manière lisible. Demandez-moi s'il manque des infos, afin que je le rectifie.
Promis, après, je passe aux logiciels, et notamment seq24.
http://a.imageshack.us/img33/42/scsetup.png
4. Les Logiciels
Ah, ça y est, la voici enfin, cette partie tant attendue !!! Enfin, elle démarre enfin, quoi.
Note : J'écoute Da Krew pour me motiver, vous pouvez les trouver sur Dogmazic, n'hésitez pas, ça fait sourire, ça fait plaisir !
"a. Séquenceurs / Timebase"
L'un des éléments centraux d'un système comme celui que je présente ici est évidemment l'outil qui va articuler les différents synthétiseurs/live-loopers/effets/etc. en les synchronisant entre eux. La question de la gestion du tempo se pose également à ce niveau.
Le séquenceur que j'ai retenu est seq24 car :
- ce séquenceur peut se présenter sous une forme matricielle, ce qui est beaucoup plus pertinent pour faire du live comparé à un séquenceur linéaire,
- il est très léger,
- il comporte des fonctionnalités qui devraient pouvoir m'aider (mute-groups, replace, queue, etc.).
Plusieurs problèmes se présentent à l'utilisation de ce logiciel :
- lorsqu'il est fixé en tant que timebase master, le tempo ne peut plus changer si les séquences sont en lecture,
- le tempo ne peut être changé que de manière in/décrémentale,
- la matrice contient 4 lignes et 8 colonnes soit 32 séquences, ce qui peut être short si on veut parler à différents devices/synthés en utilisant une seule instance de seq24 (Note : pour faire apparaître les ports MIDI dans alsa, pensez à utiliser l'option --manual_alsa_ports),
- la métrique est assez peu modulable : numérateur (nombre de temps dans une mesure) limité à 1, 2, 3, 4, 8, 16, 32, idem pour le nombre de mesure et pour le dénominateur (base de réference de la mesure),
- play/stop ne sont pas contrôlable en MIDI par d'autres moyens que du MMC, or tous les contrôleurs ne permettent pas ce genre de contrôle,
- play/stop ne relance pas nécessairement au début des séquences les séquences reprennent ou elles s'étaient arrêtées),
- les screens (ensembles de 32 séquences) ne peuvent être changés que de manière in/décrémentale.
En conséquence, j'ai utilisé Sooperlooper comme Timebase Master (j'en reparlerai plus tard) et seq24 est donc un esclave du tempo de Jack. J'ai également patché seq24 afin de pouvoir :
- augmenter le nombre de séquences par screens,
- pouvoir changer de screen en tapant directement le numéro, et pouvoir contrôler ce changement à l'aide d'un message MIDI quel qu'il soit (défini dans le fichier .seq24rc),
- pouvoir assigner n'importe quel contrôle MIDI à play et stop (définis dans le fichier .seq24rc),
- le play commence par remettre toutes les séquences au début avant de les lire,
- la liste des métriques accessible par un clic de souris est étendue, des métriques plus complexes (mesures impaires, etc.) sont accessibles en tapant directement le numérateur à la main,*
- même chose pour le nombre de mesures.
Voici donc à quoi ressemble mon seq24 désormais (nécessite un écran 19" minimum, c'est un problème) :
IMAGE A VENIR
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