Le but de cette article est de tirer partie au maximum des possibilités d'affichage quand il y a beaucoup d'applications jackifiées à l'écran.

Le serveur X

Les drivers free et proprios

Il y a actuellement un quasi partage du marché entre Nvidia et ATI et aucun des deux ne propose de solution Libre. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas de drivers Libres, mais ceux-ci sont développés par des volontaires et de fait sont nettement en retard pour ce qui est des performances 3D. Pour la musique le support 2D cela n'est pas à priori nécéssaire et si on à une carte pas très récentes les drivers Libres peuvent suffire. Autrement il est nécéssaire de recompiler soit même les drivers propriétaires Nvidia ou ATI.

Il existe toutefois un troisième constructeur, Matrox, qui s'est spécialisé dans l'affichage des stations de travail, et propose des cartes à ce titre intéressantes pour ceux qui voudraient profiter de plusieurs écrans.

Le bi-écran avec Xinerama

Note: si il y a un pro du Xinerama dans la salle ? Tho.d est tu la ? 😊 Moi je ne connais rien à ce sujet.

Postionner l'affichage

Il existe plusieurs moyens de positionner une application sur l'écran.

L'option -geometry

Tout d'abord le plus simple est d'utiliser les paramètres -geometry suivant la commande de son choix:

Les deux premières valeurs (facultatives) déterminent la taille de la fenêtre, les deux dernières la position. Certains window manager comme Afterstep permettent des coordonées au delà de l'écran actuel, ce qui permet du coup de positionner l'application dans un autre espace de travail. Malheureusement cette option ne marche pas souvent avec les grosses applications.

kstart sous KDE

KDE permet de positionner sur les différents espaces de travail les programmes à l'aide de la commande kstart.

Ici xeyes va s'ouvrir sur l'espace de travail n°3 et l'option -activate va forcer le focus à aller à celui-ci.

Une alternative avec xvkbd

xvkbd est un utilitaire fort sympathique que nous allons un peu détourner de son usage premier pour pouvoir changer d'espace de travail au sein d'un script, et ce quelque soit le window manager. La seule condition est que ce dernier associe une combinaison de touche à chaque espace virtuel (ce qui est bien souvent le cas). xvkbd est à l'origine un utilitaire pour les PDA sous Linux qui n'auraientt pas de clavier, xvkbd est en effet un clavier virtuel. Ce qui nous intéresse en fait est son mode console avec l'option -text.

Simule Control+Right ce qui avec Afterstep permet d'accéder à l'espace de droite. Sous KDE ou Gnome d'autres combinaisons de touches sont sûrement utilisés.
Note:Pour trouver les noms des symboles de touches comme Left/Right ou F1/F2/.. et d'autres moins évidants on peut utiliser xev.
http://homepage3.nifty.com/tsato/xvkbd/
Le principe est donc dans un script de faire précéder le lancement d'une application par un commande xvkbd pour aller sur l'espace désiré.

Virtual screen et pager

• Il est possible de définir un écran plus large que celui affiché. Il y a plusieurs moyen d'y arriver. La première est d'utiliser l'option "virtual screen" lors de la configuration du Serveur X (mais il arrive que cela ne marche pas toujours en fonction des cartes) ou alors de se reposer sur les possibilté du gestionnaire de bureaux que l'on a choisi. Ceux-ci offre générallement tous des espaces de travail supplémentaires.

• Les pagers sont souvent intégré dans la barre des tâches, c'est ce qui permet de passer d'un espace à l'autre. Sous certains gestionnaires, il y a des pagers indépendants que l'on positionne dans un coin.

Export d'affichage en réseau

Le serveur X peut répondre à des requêtes de clients situés sur d'autres machines du réseau. L'affichage s'effectuant alors sur l'écran défini à l'aide de la variable DISPLAY.

Permet d'exporter l'affichage sur le serveur X de la machine en question. Le paramètre :0 désigne le numéro du serveur X au cas (rare) ou il y en aurait plus d'un.

Cependant il existe des sécurités controllant l'accès du serveur X en réseau. Tout d'abord il faut faire attention car les windows managers sont un peu traitres et pour gdm par exemple celui-ci ne rend pas visible depuis sa GUI certains options que l'on trouve dans la section SECURITY de son fichier /etc/X11/gdm/gdm.conf. Il arrive aussi que le gestionnaire de bureau stope les connections externe comme c'est le cas pour Xfce4, il faut cette fois-ci simplement cocher l'option les autorisant dans l'outil de configuration.

xhost

xhost est un mécanisme permettant de controller les accès au server X en fonction des utilisateurs et de leur provenance (locale ou externe). cf /etc/X0.hosts

xauth

Les gestionnaires de fenêtres et les bureaux

La frontière est parfois floue entre les gestionnaires de fenêtres sensés s'occuper uniquement du positionnement des fenêtres, de leurs décorations et fonctionnalités, et les bureaux qui offrent en plus toutes sortes d'applications de configuration graphiques, des explorateurs de fichiers, etc. En effet les premiers ne viennent jamais seuls et propose toujours des petits applications (pagers, barre de tâches, terminaux graphiques), les seconds ont souvent intégrés le tout au point d'avoir leur propre gestionnaire de fenêtre.

Il existe de longues lignées de projets. Certains window managers sont complètement préhistoriques et quasiment inconfigurables, puis en plus évolué nous trouvons Fvwm2 et Icewm (toujours assez laids). Afterstep est un projet voulant copier le wm de Nextstep. WindowMaker est un fork d'Afterstep. On trouve aussi Blackbox et Fluxbox qui se veulent minimal et configurable. Et aussi Gnome et KDE.. Et d'autres.

• Fluxbox: Héritié de Blackbox, cet environnement a été choisi entre autre par la distribution Demudi pour sa légèreté.

• Afterstep: Au début Afterstep déroute l'utilisateur habitué au monde Windows, de surcroit les thèmes par défaut sont (appréciation personnelle) moches. Mais l'intéret de cet environnement est sa configurabilité extrême. Mais encore il faut allez éditer à la main les fichiers de configuration, et c'est une tâche un peu longue. Selon moi Afterstep est sans doute un des meilleurs environnements uniquement pour sa capacité à être complètement reconfiguré. De plus il fait continuellement l'objet d'améliorations. Un de ses grands avantages est de pouvoir positionner les applications avec des coordonnées supérieures à celle de l'écran, permettant ainsi de s'ouvrir dans les autres espaces de travail.

• XFce4 : peutêtre le plus léger des bureaux

• Gnome :

• KDE : Un des projets les plus aboutis mais aussi un peu lourd, les applications mettent du temps à s'ouvrir, et prennent bcp de RAM.