Historique: Le mastering alternatif
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Table des matières
Introduction néophyte
- Quand j'ai découvert La MAO sous linux sur la toile on trouvait souvent cités:
Et là bingo un jour je cherchais un greffon de visualisation (Fréquences et phase) pour Linux dans Ardour et voilà que je tombe sur une édition récente des Calf en lv2 avec l’hôte permettant de les faire tourner en standalone CalfJackHost .
Donc pour moi l’idée est devenue claire et net Ardour + Calf devient la solution au mastering sous linux mais pas seulement.
Ardour est largement aussi performant que Audacity en matière d’édition sur fichier audio (non destructive de suroît).
On se sert de l’automation pour faire des fondu etc... Mais aussi pour appliquer des effet tel que la compression, l’égaliser car on a toujours sur un morceau une crête indésirable qui nous pousserait à faire une application globale d’effet sur le fichier tandis que l’on pourrait tout simplement appliquer une réduction du gain durant la durée de la crête par le biais de l’automation au sein d’Ardour
- En théorie l’audio serait traité par une série d’étages
- Une chaine simple:
- FichierAudio.wav => Calf-Multiband Compressor => Calf-Limiter => Calf-Analyzer
- Une chaine plus complexe:
- FichierAudio.wav => Calf-Saturator => Calf-Multiband Limiter => Calf - Equalizer 12 Band => Calf-Analyzer
- En théorie le mixage d'un titre devrait être calibré entre -9 et -6db maximum
- 1) ça permet d'avoir une marge de manœuvre pour l'étape mastering
- 2) Le fait d'avoir une marge aussi importante va permettre une application successive d'effets sans dénaturer (saturer) la bande son.
- Le fichier final ne devrait pas excéder un seuil de -0,03db pour avoir une marge d'erreur à l'écriture du support de destination.
L'édition audio sous Linux (Mastering)
L'aide visuelle:
- La logique voudrait que le mixage d'un morceau passe de la console au support final.
- L'étape mastering est censé apporter un "plus" au titre , ou servir à corriger les erreur tels des pics indésirables ou au contraire des baisse aléatoire sur la bande son.
- Le mastering est censé travailler la dynamique du fichier audio (mais pas seulement)
- et pour contrôler cette dynamique visuellement on utilisera ebumeter ou K-meter (ces deux dernier ont aussi un corrélateur de phase)
- On contrôlera la courbe de fréquences avec Calf-Analyzer
Une règle
Plus il y a de tuyaux = moins il y a d'eau.
- Autrement dit: les choses les plus simples sont les plus efficaces et ce n'est pas une paire d'enceinte à 10000euros qui fera la différence.
- Ce n'est pas non plus une paire d'enceinte à 10000 euros qui fera le feeling de l'artiste 😉
- Il faut toujours considérer l'audio comme une œuvre d'art à part entière et non pas comme un produit traité, prédigéré (prêt à être consommer comme un vulgaire mp3) .
Ardour: puissant éditeur audio
Ardour est surement le meilleur éditeur audio qui soit .L'idéal serait d'avoir une session type que l'on copie à la demande.
Ardour permet de faire le montage d'un cd de par sa faculté à créer/éditer/exporter des marqueurs cd.
Lors de l'export de la session un fichier .toc que l'on peut ouvrir et éditer avec Gnome CD Master
Ou tout simplement avec Brasero.
Notez que ce fichier cd.toc est tout simplement un fichier texte donc on peut l'ouvrir et l'éditer avec Gedit
Choix du format (fichier audio)
- Ce qui suit est directement repris de cette page de AF
Quand on enregistre un son avec son interface audio 24 bits, elle est sauvegardée dans un fichier 32 bits à virgule flottante (ou "32 bits float").
Comment ce fait-ce ? C'est ce que nous allons voir ensemble :
1. Le 32 bits float, qu'est-ce que c'est ?
C'est l'analogue en binaire de la notation décimale dite "scientifique". Un grand nombre peut s'écrire en notation "à virgule fixe". Par exemple : 123456789.
Il peut aussi, et c'est souvent plus commode, s'écrire ainsi : 1,23456789 x 10^8 (le signe ^ signifie ici "à la puissance"). Cette notation permet d'avoir toujours le même nombre de chiffres à gauche de la virgule,quelle que soit la longueur du nombre.
1,234 x 10^1 = 12,34
1,234 x 10^4 = 12 340
1,234 x 10^10 = 1 234 000 000
Transposé aux systèmes binaires la notation scientifique ou "flottante" permet d'utiliser au mieux les bits disponibles (24, 32, 64 ...)pour la meilleure précision possible de calcul.
EXEMPLE :
J'enregistre en 24 bits.
Le fichier est traité par le logiciel en format 32 float, mais sans bénéficier des avantages : Une donnée telle que 12 340 devient juste 12 340 x 10^0, ce qui est la même chose sur le plan du rendu sonore et de la précision. C'est juste une manière différente de l'écrire.
Ainsi, en caricaturant, je peux enregistrer de l'audio en 8 bits, et le stocker dans un fichier 32 bits. Ca revient à stocker une épingle dans un tiroir, mais ça ne "bonifie" pas la qualité de l'original.
Il ne faut pas confondre la résolution d'enregistrement (24 bits en général) et la résolution de traitement (32 float, 64, ou plus).
2. Intérêt du 32 bits float :
Maintenant, je prend mes données audio, je normalise, je met une réverbe, un p'tit coup de FFT en destructif (etc).
Mon logiciel audio calcule tous ces effets en interne en 32 bits float (mais ça peut être du 34 bits ou du 128, bref, on n'arrête pas le progrès...), pour rester précis, et éviter de saturer.
Je veux figer ces données sur mon disque pour économiser du processeur. Deux solutions :
- Le fichier est bouncé en 32 bits, pour sauvegarder ces finesses.
- Le fichier est bouncé en 24 bits, et je perd les 'subtilités' de mes modifications.
C'est tout.
Le 32 bits sert pour la précision des calculs faits APRES enregistrement.
EXEMPLE :
J'enregistre un fichier audio.
L'une des données codées en 24 bits est 178988140002515. Pas de chiffres après la virgule. J'applique un changement à ce fichier : En 32 bits, ma donnée devient 178988140002516,124788. En 24 bits, elle aurait été sauvegardée en 178988140002516 tout court, sans chiffre après la virgule...
3. Pour résumer :
Le son est numérisé par la carte en 24 bits.
Le logiciel lui ajoute 8 bits de 0 (00000000). Voilà, c'est un son 32 bits.
Les 8 bits supplémentaires servent au calcul de puissance de 10, mais ne changent pas la résolution du son de départ. Le fichier 32 ajoutera huit zéros à la fin de chaque mot. C'est si on applique des changements, que la précision se fait.
A quelques centièmes près, la différence n'est pas énorme, mais si j'édite plusieurs fois un fichier, je perd en précision.
Un signal enregistré en 24 bit et traité en 32 sonnera mieux : car il y aura moins de distorsion du signal que le même traité en 24 ou 16 bit.
Enfin, pour être complet, un fichier 32 bits prendra plus de place sur un disque dur que son équivalent en 24 bits (et à fortiori en 16 bits).
Un calcul 32 bits est également plus lourd à gérer en temps réél pour le processeur.
Comment ce fait-ce ? C'est ce que nous allons voir ensemble :
1. Le 32 bits float, qu'est-ce que c'est ?
C'est l'analogue en binaire de la notation décimale dite "scientifique". Un grand nombre peut s'écrire en notation "à virgule fixe". Par exemple : 123456789.
Il peut aussi, et c'est souvent plus commode, s'écrire ainsi : 1,23456789 x 10^8 (le signe ^ signifie ici "à la puissance"). Cette notation permet d'avoir toujours le même nombre de chiffres à gauche de la virgule,quelle que soit la longueur du nombre.
1,234 x 10^1 = 12,34
1,234 x 10^4 = 12 340
1,234 x 10^10 = 1 234 000 000
Transposé aux systèmes binaires la notation scientifique ou "flottante" permet d'utiliser au mieux les bits disponibles (24, 32, 64 ...)pour la meilleure précision possible de calcul.
EXEMPLE :
J'enregistre en 24 bits.
Le fichier est traité par le logiciel en format 32 float, mais sans bénéficier des avantages : Une donnée telle que 12 340 devient juste 12 340 x 10^0, ce qui est la même chose sur le plan du rendu sonore et de la précision. C'est juste une manière différente de l'écrire.
Ainsi, en caricaturant, je peux enregistrer de l'audio en 8 bits, et le stocker dans un fichier 32 bits. Ca revient à stocker une épingle dans un tiroir, mais ça ne "bonifie" pas la qualité de l'original.
Il ne faut pas confondre la résolution d'enregistrement (24 bits en général) et la résolution de traitement (32 float, 64, ou plus).
2. Intérêt du 32 bits float :
Maintenant, je prend mes données audio, je normalise, je met une réverbe, un p'tit coup de FFT en destructif (etc).
Mon logiciel audio calcule tous ces effets en interne en 32 bits float (mais ça peut être du 34 bits ou du 128, bref, on n'arrête pas le progrès...), pour rester précis, et éviter de saturer.
Je veux figer ces données sur mon disque pour économiser du processeur. Deux solutions :
- Le fichier est bouncé en 32 bits, pour sauvegarder ces finesses.
- Le fichier est bouncé en 24 bits, et je perd les 'subtilités' de mes modifications.
C'est tout.
Le 32 bits sert pour la précision des calculs faits APRES enregistrement.
EXEMPLE :
J'enregistre un fichier audio.
L'une des données codées en 24 bits est 178988140002515. Pas de chiffres après la virgule. J'applique un changement à ce fichier : En 32 bits, ma donnée devient 178988140002516,124788. En 24 bits, elle aurait été sauvegardée en 178988140002516 tout court, sans chiffre après la virgule...
3. Pour résumer :
Le son est numérisé par la carte en 24 bits.
Le logiciel lui ajoute 8 bits de 0 (00000000). Voilà, c'est un son 32 bits.
Les 8 bits supplémentaires servent au calcul de puissance de 10, mais ne changent pas la résolution du son de départ. Le fichier 32 ajoutera huit zéros à la fin de chaque mot. C'est si on applique des changements, que la précision se fait.
A quelques centièmes près, la différence n'est pas énorme, mais si j'édite plusieurs fois un fichier, je perd en précision.
Un signal enregistré en 24 bit et traité en 32 sonnera mieux : car il y aura moins de distorsion du signal que le même traité en 24 ou 16 bit.
Enfin, pour être complet, un fichier 32 bits prendra plus de place sur un disque dur que son équivalent en 24 bits (et à fortiori en 16 bits).
Un calcul 32 bits est également plus lourd à gérer en temps réél pour le processeur.
En d'autre termes pour du mastering il est préférable de traiter l'audio en "32 bits float" pour eviter toute erreur sur le fichier/format de destination.
Ardour + Calf = le mastering alternatif!
Alternative en greffons LV2 dans Ardour
- Cette session lit le fichier audio d'emblée réduite à -6db.
- Passe par un compresseur multibande placé en pré-fader
- Un limiteur suivit,
- D'un Egaliser
- Et en bout de chaine l'analyser de frequence et son corrélateur de phase
Alternative Ardour et CalfJackHost
- Toute aussi efficace...
- On pourra tout aussi bien travailler avec le CalfJackHost en insertion dans Ardour en pré-fader sur le MASTER ou GENERAL IN et 2.
- L'export de la session prendra en compte les réglages de l'hôte de la même manière que les greffons de Calf dans Ardour.
- Le point fort de cette installation c'est d'être plus flexible que Jamin
- De se tenir en un seul Template ou Modèle de session Ardour.
- On peut sauvegarder les réglage de l'hôte de Calf
- Ainsi pour ceux qui comme moi sortent de windows et tente de se faire un outil proche de Wavelab
- La combinaison de Ardour associé à la collection Calf est une excellente alternative
Autre méthode : Mixbus & LinuxDSP
[+]La Gravure
- La Gravure CD ultime étape du mastering...
L'étape de mastering vise à "conditionner le produit" bref à préparer son cd afin que ce dernier respecte certains critères de vente.
Pour respecter ces critères il existe une norme le "RedBook"
Ce redbook n'est autre qu'un fichier.toc générer par Ardour lors d'un export de session avec marqueurs cd.
Mais ce n'est pas tout.
Ce fichier sert à écrire:
- les pistes
- Leur durée
- Les avances sous index (permettant les transitions de pistes lors d'une lecture sur une platine de salon)
- Les insertion de silences ...
- Parfois même la jaquette y est est insérée.
- Les code EAN/UPC (ce sont des codes qui permettent de répertorier les morceaux ainsi que l'œuvre dans son intégralité)