Historique: enregistrer une guitare
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Cette page présentera 9 façons d'enregistrer une guitare ou une basse.
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Table des matières
9 solutions pour enregistrer sa guitare ou sa basse
Cet article vous propose de faire le tour d’horizon pratique des solutions pour enregistrer une guitare ou une basse.
On va partir de la solution qui se rapproche le plus de ce que captent nos oreilles (le son de la pièce) pour remonter vers l’instrument .
Si vous souhaitez retrouver le son tel que le captent vos oreilles, il vous faudra simuler numériquement les éléments manquants. Soit à l’aide d’un greffon dans votre STAN préférée, soit à l’aide de logiciels dédiés (Guitarix par exemple).
Il est fortement conseillé d’utiliser un boîtier DI (Direct input) avec une sortie isolée entre la carte son et le point de repiquage du signal afin d’éviter les boucles de masse.
1.1. Le son d’ambiance
C’est la solution qui restitue le plus fidèlement ce que vous entendez lorsque vous êtes à côté de votre ampli. La pièce influe fortement sur le son, ainsi que tous les bruits autres que ceux de l’ampli. Vous pouvez utiliser un simple smartphone, ou un micro plus ou moins évolué (de cardio à omni), tout dépend du son désiré. Vous pouvez mettre l’ampli seul dans une pièce à l’acoustique spécifiquement adaptée si vous souhaitez maîtriser un maximum de paramètres.
1.2. La sortie casque
Attention, le niveau de sortie n’est pas compatible avec une carte son. Il vous faudra atténuer le signal.
1.3. Le micro collé à l’ampli
C’est ce qu’on voit sur tous les concerts des années 70 à 2000. On met un micro à 1 cm environ de la grille, et on vise le haut-parleur . La position du micro influe fortement sur le son, faites des tests. Si vous êtes pressé, viser la zone entre le dôme du haut-parleur (au centre), et le cône, c’est un bon compromis.
1.4. Boîtier simulateur HP
Il se met soit en parallèle , soit à la place, du haut-parleur (petit rappel, sauf indication contraire dans la notice de l’ampli, on ne le fait jamais fonctionner sans le connecter à un HP, ou simulateur de HP, sous peine de l’endommager). Ce boîtier possède une sortie vers votre carte son. Il faut le choisir en fonction de l’impédance de votre HP Il vous permet d’utiliser votre ampli avec le bouton de volume « à fond » afin qu’il fonctionne de façon optimale (ampli à lampes), sans vous fâcher avec vos voisins.
1.5. La sortie « line out »
Souvent présent sur les amplis basse, moins souvent sur les amplis guitare (surtout premier prix). Le son est repiqué en sortie du pré-ampli, juste avant l’ampli de puissance. Vous profitez de tous les effets de votre pré-ampli. A brancher directement sur la carte son. Certains amplis offrent la possibilité de simuler le comportement du HP avant de sortir le signal par cette prise.
1.6. La sortie « send »
Utilisée normalement pour ajouter une boucle d’effets (associée à l’entrée « return) », vous pouvez l’envoyer vers votre carte son. Il vous faudra probablement utiliser un cordon en Y (ou boîtier DI à 2 sorties) pour envoyer aussi le signal dans l’entrée « return » de l’ampli, car lorsqu’on connecte quelque chose sur la sortie « send » cela ouvre la boucle.
1.7. En sortie pedalboard
Vous profitez de toutes vos pédales d’effet, vous pouvez vous passer de votre ampli. Si vous souhaitez conserver l’ampli, l’utilisation d’un boîtier DI à 2 sorties (dont une isolée) est obligatoire.
1.8. Boîtier simulateur d’ampli
Il existe maintenant des boîtiers tout petit, souvent fixés directement sur la guitare via la prise jack, et alimentés par une prise USB. Ils envoient directement le son au format numérique vers l’ordinateur (pas besoin de carte son). Ils ont aussi une sortie casque pour jouer sans déranger personne, tout en ayant le son d’un hall de gare si on le souhaite.
1.9. Directement en sortie guitare
Attention, l’entrée de votre carte son (ou console) devra être « haute impédance », souvent noté « HZ », ou « HiZ », voire « instrument ». Cette solution vous donne le son le plus pur sorti des micros guitare, à vous de le mettre en forme à votre convenance à l’aide de logiciels (attention à la latence qui peut rendre votre jeu difficile si vous vous entendez avec trop de retard par rapport aux mouvements de vos doigts ❗.
Régler les gains et les niveaux
Pourquoi c'est important
Le niveau représente l'amplitude du signal. Lorsque un signal traverse un appareil on règle l'écart entre le niveau d'entrée et le niveau de sortie avec un réglage appelé "gain".
Pourquoi il ne faut pas un niveau de signal trop faible
Tout appareil électronique ajoute un bruit de fond au signal (noise
). Ce sont les "SHHHHHH", HUUUUMMMM", et autre bruit qu'on entends lorsqu'on monte le son d'un ampli. Il faut donc que votre signal soit bien plus fort que ce bruit de fond pour qu'il soit bien clair et qu'il "écrase" le bruit de fond. On parle de ratio signal/bruit (signal/ nois, S/N
)Pourquoi il ne faut pas un niveau de signal trop fort
Tout appareil qui traite le signal à une limite sur l'amplitude de celui ci. si on pousse trop le gain, le signal va "saturer", c'est à dire que l’appareil va couper tout se qui dépasse le niveau max (on dit écrête le signal). Suivant le type d'appareil, cet écrêtage est plus ou moins violent, ce qui se traduit par un impact sur le son plus ou moins agréable. Parfois cet effet est recherché (pédale de distorsion, overdrive), mais dans les autres cas, on restera en dessous du seuil de saturation, avec une bonne marge pour laisser passer les pics (headroom
)Comment ça se mesure
Un niveau de signal, se mesure en échelle logarithmique afin de se rapprocher de la façon dont l'oreille humaine travaille. L'unité est le dB (décibel).Il existe plusieurs échelles, voici les 2 principales:
Echelle utilisée sur les appareils analogique
C'est l'échelle historique, popularisée par les vu-mètres à aiguille qu'on retrouve sur de nombreux appareils. L'unité est le dBu ou dBa. Le 0dB correspond au niveau normal du signal. On peux pousser au delà de 0dB pour ajouter du "grain" au signal (par exemple sur un enregistreur à bande). Si on "tape dans le rouge" , le signal sera modifié, mais reste musical. Echelle utilisée sur les appareils numériques (par exemple votre STAN
DAW
)
L'échelle est le dBFS (pleine échelle
, Ful Scale
)0dB correspond au max du max avant que les crêtes du signal ne sont décapitée. C'est vraiment pas musical du tout, à éviter absolument (sauf si c'est un effet voulu évidement). Pour éviter cela, ou se garde généralement une marge de 18 dB afin d'éviter tout écrêtage intempestif (on reste en zone verte)
Mise en pratique
Coté guitare, on mettra le réglage de volume au max. On règle ensuite les pédales et l'ampli sur le niveau de plus élevé qu'on utilisera pendant la prise (par exemple pendant les solos).Coté carte son, il y a généralement un réglage du niveau d'entrée (gain), le niveau du signal est indiqué par des couleurs. On veillera à rester à la limite du vert et du jaune. Le jaune ne doit s'allumer que sur les passages les plus fort, lorsqu'on sollicite fortement les cordes.
Liens et commentaires
Liens pour comprendre les niveaux et le réglage du gain: Niveaux et gainSeule la partie matériel est traitée ici, vous pouvez ajouter la partie logiciel si vous avez des connaissances sur le sujet (effets, simulateurs d'amplis et pré-amplis, réponse impulsionnelle de HP ...).